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Full text of "Etudes sur la graptolites de Boheme. Suite de l'ouvrage: Systeme silurien du centre de la Boheme, par Joachim Barande"

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PIUDES 


SUR LES 


GRAPTOLITES DE BOHEME 


PAR LE 
D JAROSLAV PERNER, 
PPPARITE: 
STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES GENRES 


MONOGR A PETUS sr RETIOLITES 


AVEC 3 PLANCHES LITHOCHROMIQUES ET 8 CHEMIGRAPHIES. 


SUITE DE L'OUVRAG:E ; 


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÈME, par JOACHIM BARRANDE. 


Epoirke AUX FRAIS pu BARRANDE-FONDS. 


‘TRADUIT PAR A. S. OUDIN, ANC. SECRÉTAIRE DE J. BARRANDE. 


SES RP M aq PA ; 2 Ha PA LATE ME SÉRIE 
ANA LEE 


PRAGUE. 
EN COMMISSION CHEZ RAIMUND GERHARD, LEIPSIC. 


1894. 


MPRIMERIE DE CHARLES BELLMANN À PRAGUE. 


INTRODUCTION. 


D. les 20 années qui viennent de s’écouler, l'étude des Graptolites, poursuivie avec beaucoup de 
zèle en Angleterre et en Scandinavie, a donné des résultats très intéressants et d’une haute importance pour la 
géologie comparative des formations siluriennes, et pour la détermination précise des horizons en particulier. 
En Bohême, au contraire, l'étude détaillée de ces fossiles a été longtemps négligée. 

Depuis l’époque où J. Barrande,* le Nestor de la Paléontologie du Silurien de la Bohême, en publiant 
son ouvrage classique Graptolites de Bohême, a posé les bases qui, suivant l’opinion de Lapworth lun des 
meilleurs graptolitologues, servent à l'étude des Graptolites dans les contrées étrangères, ces fossiles n’ont été, 
à part la publication de Suess,** l’objet de l'attention des savants qu’autant qu’ils étaient en rapport avec la 
question encore non résolue des colonies. 

Dans les dernières années de sa vie, J. Barrande, très occupé qu'il était par d’autres travaux paléontolo- 
giques très importants, ne pouvait se livrer à de nouvelles recherches sur les Graptolites et consacrer son temps, 
comme Lapworth, à l'étude de leur succession géologique, en Bohême, afin de répondre, comme il convenait, aux 
attaques de ses adversaires, qui mettaient en doute ses Colonies au point de vue paléontologique, en se basant 
sur la succession géologique égale des Graptolites, en Bohême et dans les autres contrées. 

Sans vouloir critiquer les opinions que l’on a émises sur les Colonies, nous considérons ici comme notre 
devoir, de mettre en évidence que, chaque fois qu’une déclaration a été publiée sur la faune graptolitique des 
Colonies, elle a été faite. 

1. après un très court séjour sur le terrain, et même sans aucune recherche sur les lieux. 

2, d’après des matériaux recueillis en quantité insuffisante, et aussi par des mains étrangères, ce qui en 
atténue considérablement la valeur. 

3. après une étude comparative incomplète, entre les Graptolites des étages D—d 5, et E—e1, avec 
la faune graptolitique des Colonies et des formations contemporaines des autres pays. 

Si l’on considère en outre que plusieurs savants n’ont pas consacré à l’étude sérieuse des Colonies autant 
d'heures que Barrande d'années, tout géologue qui est au courant des faits, reconnaîtra que ce n’était pas le vrai 
procédé qu’il fallait employer pour résoudre cette question si difficile à expliquer, qui exige des travaux com- 
paratifs complexes et de longue durée. 

Comme les attaques se renouvellent depuis la mort de l’auteur, il devient nécessaire de mettre un frein 
à ces procédés et de créer une base réelle et solide pour l'étude ultérieure et objective des Colonies, aujourd’hui 
sans défense. Cette base ne peut être établie que par une nouvelle étude approfondie de tous les Graptolites 
de la Bohême. 

C’est à l’instigation de notre très honoré maître, le Prof. Doct. Ant. Fritsch, que nous avons osé entre- 
prendre ce travail. Nous le diviserons en 4 parties. 

La première, que nous présentons aujourd’hui aux savants, contient nos observations sur les Graptolites 
de Bohême. La seconde partie contiendra une Monographie des Graptolites du Silurien inférieur. 


*) J. Barrande: Graptolites de Bohême Prague. 1850. 
*+) Ed. Suess: Ueber bôhmische Graptolithen. Haidingers Naturwissensch. Abhandl. IV. Bd. 4. Abth. 


La troisième partie comprendra une étude détaillée des Graptolites de l'étage E, des Colonies et de 
l'étage F—f1. 

Dans la quatrième et dernière partie, nous exposerons une étude générale comparative sur la distribution 
verticale et la succession des graptolites décrits en Bohême et dans les autres pays. 

Tous ces travaux se basent sur des matériaux très nombreux et très bien conservés, recueillis dans toutes 
les localités. Outre les originaux de Barrande. qui, dessinés à nouveau, rendent possible une détermination plus 
précise de certaines espèces, nous avons consulté la collection des Graptolites du Musée, laquelle à été mise 
à notre disposition. En passant en revue ces fossiles, nous avons trouvé non seulement beaucoup d'espèces 
associées ensemble dans la même roche schisteuse et connues jusqu'ici uniquement en Angleterre et en Suède, 
mais aussi plusieurs formes entièrement nouvelles. 

Les acquisitions successives et récentes du Musée de Bohême nous ont offert également d'excellents maté- 
riaux provenant des calcaires de e1 et e2, qui ont servi à la préparation des coupes minces contenues dans 
cette publication. La collection de Graptolites de feu le Prof. Dr. Noväk, laquelle est devenue la propriété du 
Musée, nous a également été d'un grand secours. Elle contient tous les Graptolites, y compris quelques formes 
nouvelles, que le Prof. Noväk a rassemblés lui-même et munis d’une indication précise de la zone et de quel- 
ques localités inconnues jusqu'alors. 

Nous avons visité plusieurs fois toutes ces localités, afin d'augmenter le nombre de nos spécimens, et 
aussi pour nous rendre Compte des preuves de la succession des espèces et nous persuader de l’exactitude de 
l’'enchainement des zones. 

Nous devons, en outre, à la complaisance de M. M. les Directeurs et Conservateurs des musées de l’Alle- 
magne, d'avoir pu étudier, pendant notre voyage, les Graptolites étrangers et leurs associations; nous adressons 
ici à ces Messieurs nos bien sincères remerciements. Nous remercions aussi sincèrement M. le Prof. A. S. Oudin, 
qui s’est chargé de traduire en français le présent travail. 

Enfin, nous regardons comme un devoir d'exprimer à notre maître, M. le Prof. Dr. Ant. Fritsch, les 
sentiments de notre plus vive gratitude pour l'appui efficace qu'il nous prête avec la plus grande bienveillance. 


PRAGUE. — Juin 1894. 


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Apereu historique. 


LL premier savant qui s’est occupé de la structure des Graptolites, c’est M. R. Richter. * Les Grapto- 
lites de Thuringe lui ont donné matière aux observations suivantes, soit par leur état de conservation, soit par le 
détachement des cellules ou par Pexamen des parties constitutives de ces dernières. 

Le squelette ((rerüste) du polypier graptolitique, qui s'élève de l'organe d'attache ou pied (sicule), du 
canal et des cellules, se compose d’une peau formée par 2 feuillets, laquelle, outre une certaine solidité, doit 
avoir possédé une souplesse non moindre, parce qu'il existe des individus courbés et enroulés.“ 

»Le feuillet intérieur est d’une grande épaisseur, et, la plupart du temps, orné de rides transverses plus 
ou moins larges ou étroites, qui s'étendent obliquement du côté dorsal au côté ventral, se rejoignent en se super- 
posant sur les côtés supérieur et inférieur des cellules, de sorte qu’il en résulte une suture en zigzag, comme 
dans la carapace des ophidiens.“ 

»Dans les espèces Monograptus distans Portl., Mon. Sedgwicki Portl., Mon. convolutus His. Mon. turri- 
culatus Barr, Mon. proteus Barr, Mon. triangulatus Harkn., et Mon. pectinatus Richt., la peau est complètement 
lisse, tandis qu’elle montre une fine granulation dans Mon. crenatus.“ 

»Le feuillet extérieur consiste dans 2 minces lamelles, dont l'épaisseur totale n’atteint pas celle du 
feuillet intérieur. Elles sont si comprimées sur ce dernier, qu'elles montrent les mêmes ornements ou la même 
surface lisse. D'ailleurs, le feuillet extérieur se distingue très rarement à cause de la compression subie. Dans 
les belles pétrifications, changées en pyrite, de la carrière Morasina, près de Gräfenthal, le feuillet intérieur est 
seul changé en pyrite, tandis que le feuillet extérieur est remplacé par une enveloppe de pyrophyliite blanc 
argenté ou gris clair, qui entoure le fossile.“ 

Plus tard, C. W. Gümbel** s’est appliqué à étudier la composition des Graptolites. Après avoir poli les 
spécimens bien conservés et les avoir soumis à l’action corrosive des acides, il a trouvé que l'axe solide saille un 
peu, dans la cavité, comme une corde épaissie, cylindrique, et que la paroi principale avec laquelle chaque cellule 
se joint au canal principal et latéralement à l'axe, est tout particulièrement compacte, et paraît être renforcée par 
un renflement qui se présente comme un épaississement, dans les sections transverses, et qu’un épaississement 
semblable s’observe à l’orifice des cellules, ainsi qu’à l'endroit où celles-ci se séparent. 

C’est aussi Gümbel qui à étudié le premier la véritable composition chimique de la substance dont se 
compose le squelette, et qui y a constaté la présence de la même substance chitineuse que celle des Sertulaires. 

Les indications déjà anciennes de Richter et de Gümbel, sont les seules qui existent, jusqu'à ce jour, sur 
le genre Monograptus, bien qu’elles laissent à désirer sous le rapport de la clarté et de la justesse, comme aussi 
de l'exactitude des dessins. On les retrouve non seulement dans tous les traités de Paléontologie, mais aussi 
dans les monographies les plus récentes et, bien que beaucoup de paléontologues se soient livrés à l'étude des 
Graptolites, ils sont encore loin de s’accorder sur la place que ces êtres doivent occuper dans le système z00l0- 
gique. Cela provient de ce qu'on ne les a étudiés qu'au point de vue de la faune et de la géologie. 


* R. Richter: Aus dem Thüringischen Schiefergebirge. Zeitschr. d. deutschen Geolog. Gesellschaft 1871. p. 231. mit 1 Tafel. 
** C. W. Gümbel: Kinige Bemerkungen über Graptoliten. Neues Jahrbuch für Miner, u. Geol. 1878. Mittheilung an Prof. 
Geinitz. pag. 292. 


Dans ces derniers temps, quelques savants ont principalement dirigé leur attention sur les genres Mono- 
graptus et Retiolites, mais leurs études n’ont eu pour but que la conformation générale de ces genres, et non la 
structure microscopique. * ù 

Les matériaux très bien conservés, que nous avons eus à notre disposition, nous ont permis de préparer 
plus de 100 coupes minces diversement orientées. Nous espérons avoir obtenu des résultats capables non seule- 
ment de contribuer à la connaissance plus approfondie de la structure des Graptolites, mais encore d’assigner 
à ces êtres, dans le système, une place plus exacte que celle qu'ils ont occupée jusqu’à présent. 

Les planches de ce travail venaient d’être achevées, quand nous avons reçu le numéro de décembre 1893 
du Geol. Magazine, dans lequel le Prof. Sollas** publie une communication sur la structure de Monog. priodon. 
Comme, en dehors des indications sur la dimension de chaque couche en particulier, il ne se trouve aucune 
figure ni aucune remarque nouvelle, et que l’auteur ne laisse nullement prévoir s'il publiera une description plus 
détaillée, nous n’avons pu tarder plus longtemps à faire paraître ce travail. 


Remarques sur la conformation du genre Monograptus, Geïnitz. 


La conformation générale de ce genre se trouve suffisamment décrite dans de nombreuses monogra- 
phies ;** nous n’en ferons donc pas mention, et nous appellerons l'attention sur les grands contrastes qui existent 
dans la conformation de chacune des espèces du genre Monograptus, et qui jusqu'ici n’ont pas encore été appré- 
ciés à leur juste valeur. Nous voulons parler de ces contrastes que M. le Doct. O. Jaeckel a observés, en 
1889, dans la conformation des orifices des cellules, et auxquels plusieurs savants n’ont attaché, mais à tort, 
aucune importance. 

L'étude de la structure des Graptolites nous a conduit aux mêmes résultats que le Doct. Jaeckel; nous 
partageons donc entièrement ses opinions sous ce rapport. Bien que nous ayons l’occasion de revenir sur ce 
sujet, nous exposerons ici les particularités remarquables que présente cette structure, afin d'offrir une orien- 
tation plus facile. 

Le Doct. O. Jaeckel croit devoir diviser le genre Monograptus Geinitz en deux groupes. Les contrastes 
sont fournis, en premier lieu, par la position différente de l’orifice externe et du prolongement des cellules. On 
sait que celles-ci s'élèvent toujours plus ou moins obliquement à partir de l’axe, qu’elles sont placées dans un 
même plan, et qu’elles sont plus ou moins contiguës. 

Dans le premier de ces groupes, lorifice des cellules sacciformes se trouve à l’extrémité supérieure du 
côté externe, et occupe souvent toute la lumière de la cellule. 

On distingue ici deux cas: 

1. Au-dessous de orifice externe, il existe généralement un prolongement spiniforme. 

2. Le bord de l'orifice est lisse et ne possède aucun prolongement. 

Dans le second groupe, se trouve, au-dessus de Porifice, à l’extrémité supérieure des cellules, un prolonge- 
ment en forme d’opercule, arrondi en haut, élargi latéralement. L’orifice externe n’occupe jamais la lumière 
entière, qui est plus ou moins cachée par le prolongement. 

Le Doct. Jaeckel réunit, sous le nom de Priséiograptus, les formes qu’il comprend dans le premier 
groupe. Ce sont, pour les espèces du genre Monograptus : à 


* 8. L. Tôrnquist: Studier üfver Retiolites. Geol. Fôrenings i Stockholm Fôrhandlingar. 1880. Nro 63. Bd. V. pag. 292. 
O. Jaeckel: Ueber das Alter des sogen. Graptoliten-Gesteins mit besonderer Berücksichtigung der in demselben ent- 
haltenen Graptoliten. Zeïitschr. d. deut. geol. Gesellsch. 1889. p. 658. 
Gerh. Holm: Gotlands Graptoliter. Bihang till Kongl. Svenska Akad. Handlingar. Bd. 16. Afd. IV. Nro 7. Stockholm 1890. 
#* Sollas J. W.: On the minute Structure of the Skeleton of Monogr. priodon. Geol. Magaz. December 1898. p. 551. 
#** Joach. Barrande: Graptolites de Bohême. Prague. 1850. 
H. Al. Nicholson: A Monograph of the British Graptolitidae. Edinburg & London. 1872. 
Sv. Leonh. Türnquist: Undersôkningar ôfver Siljansomradets Graptoliter Lands. Univers. Arsskrift. Tome XXVIII. 2. 
Monograptidae. 
+ Dr. O. Jaeckel: Ueber das Alter des sogen. Graptoliten-Gesteins, mit besonderer Berücksichtigung der in demselben enthal- 
tenen Graptoliten. Zeitschr. d. deutschen geolog. Gesellsch. 1889. 


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Les formes qui appartiennent au deuxième groupe sont réunies par Jaeckel sous le nom de Pomato- 
graptus. Ce groupe comprend les espèces suivantes du genre Monograptus : 


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D’après les opinions de Jaeckel, qui viennent d’être rapportées, on remarquera qu’il n’est guère possible 
de ranger toutes les espèces de Monograptus dans les deux groupes cités. Sv. Leonh. Tôrnquist a déjà fait 
observer qu’il s’y trouve des formes de structure différente, qui ne s’accordent avec aucun. des deux types de 
Jaeckel. Les assertions de ce dernier ne sont pas non plus exactes, lorsqu'il prétend que, dans les exemplaires 
aux cellules recourbées vers le côté concave, celles-ci sont toujours conformes aux cellules du type Pristiograptus : 
et de plus, que les exemplaires aux cellules tournées du côté convexe, appartiennent au type Pomatograptus. 

Mais à lui revient le mérite d’avoir démontré le premier que les cellules de Monograptus priodon Bronn, 
sont formées d’après un principe différent de celui que l’on avait accepté jusque-là. 

Tôürnquist* figure très exactement, dans son travail, le mode de formation de l’orifice pour Monograptus 
priodon, cultellus, crenulatus, Sedgwicki, Becki, ete. On voit que la prétendue lèvre (Lippe) n’est pas autre 
chose que la continuation de la même paroi cellulaire, mais aussi que la paroi de la cellule inférieure, plus 
ancienne, s’appuie sur une paroi particulière qui rétrécit l’orifice externe. Cette disposition s’observe également 
dans chaque cellule, chez les Diplograptidae. 

Au premier coup d'œil, on voit, réunies dans le premier groupe Pristiograptus Jaeckel, des formes aux 
cellules cylindriques, placées contre l’axe en formant avec lui un angle aigu, et se touchant jusqu’à leur extrémité. 

Au contraire, dans le deuxième groupe Pomatograptus, les cellules se rétrécissent vers l'extérieur, leur 
extrémité externe est libre, l’orifice externe est petit et situé sous un prolongement élargi en forme d’opercule 
qui occupe l'extrémité supérieure de la cellule. 

Nous croyons que les deux figures demi-schématiques ci-jointes élucident la question. La fig. 1 (dans le 
texte) montre Monograptus priodon Br. comme représentant du groupe Pomatograptus. La partie supérieure du 
polypier est échancrée de manière à permettre de voir dans l’intérieur. La fig. 2 montre Monograptus Roemeri, 
des lentilles calcaires de Butowitz, comme représentant du groupe Pristiograptus. 

Dans Monograptus Roemeri Barr., toute la paroi cellulaire est toujours commune à deux cellules voisines. 
L’orifice externe, ainsi que l’orifice interne, occupent presque toute la lumière de la cellule. Les deux extrémités 
de la paroi commune offrent un épaississement claviforme, aigu, car, d’un côté, la couche interne principale, que 
nous nommons couche noire, (c. n.) gagne ici considérablement en épaisseur, et de l’autre côté, les autres couches 


qui revêtent comme une doublure les parois intérieures du polypier, se gonflent à ces mêmes endroits. 


Dans Monograptus priodon Bronn, une partie seule de la paroi est commune entre deux cellules voisines. 
Sur la paroi recourbée de la cellule inférieure vient s’appuyer une paroi droite, particulière, qui rétrécit l’orifice 
de la cellule supérieure, et se gonfle en forme de massue près du bord de l’orifice externe (0. e.). 


* Voir quelques détails chez Sv. Leonh. Tôrnquist: Undersôkningar ôfver Siljansomradets Graptoliter. II. Monograptidae p. 5 
etc. Lunds. Univers. Arsskrift. Tom. XXVIII. 
Le même: Observations on the Structure of some Diprionidae (Kongl. Fisiografiska Handlingar. Ny Fôljd 1892—3.. 
Särtryck) Lunds-Univers. Arsskrift. Tom. XXIX. 


ü 


Nous considérons cette paroi comme partie intégrante de chaque cellule, et, à ce point de vue, nous ne 
partageons pas l’opinion du Doct. Jaeckel, qui prétend que la partie supérieure de la cellule forme, dans le 
groupe Pomatograptus, un opercule particulier. La paroi supérieure (p. s.) doit être regardée, dans son cours 
continuel, comme une pièce dont l’extrémité est épaissie et recourbée vers le bas, tandis que la partie inférieure, 
(p. i.) près du bord de l’orifice externe, (0. c.) est formée par une paroi spéciale, droite ou très peu courbée, 


Fig. 1. Monograptus priodon, Bronn. Fig. 2 Monograptus Roemeri, Barr. 
)] 3 
Figure schématique grossie 40 fois. ; Figure schématique grossie 35 fois. 
c. n. couche noire. €. n. couche noire. 
0. t. orifice interne. 0. à. orifice interne. 
Pp. Ss. paroi supérieure. 0. e. orifice externe. 


0. e. orifice externe. 
p. 2. partie inférieure. 


qui est soudée latéralement avec la partie supérieure, et s'appuie sur la paroi supérieure de la cellule infé- 
rieure plus ancienne, recourbée en forme de hache. 

Bien que nous n’ayons pas la même manière de voir que M. le Doct. Jaeckel, en ce qui touche la con- : 
formation de l’orifice, nous nous associons entièrement aux raisons qui l'ont amené à ranger les espèces de 
Monograptus dans les deux groupes cités, savoir: Pristiograptus et Pomatograptus. 

En effet, si, dans les essais de classifications que l’on a présentés pour d’autres Graptolites, l’on met tant 
d'importance à la forme et à l’arrangement des cellules, pourquoi ne ferait-on pas la même chose pour ceux de 
la famille des Monograptidae? Un seul coup d'œil jeté sur les deux figures schématiques (1 et 2), dans le texte, 
suffit pour montrer ces contrastes frappants à chaque paléontologue, même non spécialiste, et chacun se deman- 
dera: Comment se peut-il que des types si hétérogènes soient rangés dans un même genre ? 


I est évident que l’organisation interne de l'animal, la position et la forme de ses organes, dépend de la 
formation de l’orifice externe, et que la division de ces fossiles en deux groupes était complètement justifiée. 

Nous trouvons très étrange que plusieurs savants, et principalement ceux de la Suède, fassent un accueil 
dédaigneux aux excellentes opinions de Jaeckel, et les déclarent même inacceptables, quoique pas un seul d’entre 
eux n'ait essayé de se convaincre de la vérité et n’ait opposé, que nous sachions, d’autres motifs que des phrases. 
Nous avons vu et étudié tous les originaux qui ont servi de base au traité de Jaeckel, et nous pouvons affirmer 
que ses dessins sont conformes à la vérité, que les matériaux sont assez bien conservés et que les résultats 
de ses observations concordent avec les nôtres. S'il a omis quelques détails, cela vient de ce que ses spécimens 
ne se prétaient pas à la préparation de coupes minces. 


Fig. 4. Fig. 5. 


Monograptus priodon, Bronn. 


Fig. 8. Fragment du polypier, vu d’en bas 
ct montrant la face inférieure de la paroi 
cellulaire commune. 

r. d. rainure dorsale. 
€. ©. canal commun, rempli de calcaire cri- 


Fig. 4 Polypier vu d’en face. Les extré- 

mités libres des cellules sont brisées. Sur 

la face inférieure de la paroi commune, on 
voit un bourrelet oblique (6). 


Fig. 5. Face supérieure de la paroi cellu- 

laire commune, vue d’en haut. 

r. t. excavation dans le milieu de la face 
interne. 


r. d. rainure dorsale. 


stallin. 


c. €. canal commun rempli de calcaire eris- 
b. 3 bourrelets obliques. 


tallin. 


Nous n'avons pas l'intention d'exposer, dans le présent travail, les diverses particularités que nous 
avons observées et qui n'ont qu'une valeur secondaire pour la description de Ja structure, qui va suivre. Nous 
les réservons pour un travail spécial, et nous appellerons l'attention sur les figures insérées dans le texte; 
elles nous offrent de la conformation des Monograptidae un tableau plus instructif que la description Ja 
plus détaillée. 

On remarquera qu'il existe une grande différence entre les figures schématiques inexactes des anciens 
auteurs et celles qui sont dessinées d’après nature sur des exemplaires nombreux, très bien conservés en relief. 
détachés de la roche calcaire, tantôt polis et tantôt brisés. 


On voit, sur la surface interne de la paroi commune, de petites cavités ou sillons, tandis que la surface 
externe porte de petits tubercules ou bourrelets. Ces deux sortes d’ornementation suivent généralement un cours 
rectiligne, au milieu de la paroi cellulaire; quelquefois, elles sont obliques, courbées et convergentes. L’extrémité 
interne de la paroi commune est médiocrement échancrée vers la rainure dorsale, et cette paroi est plus forte 
sur les deux bords qu’au milieu. 

Nous pensons que ces renflements remarquables, aux deux orifices des cellules, servaient à renforcer les 
parois, afin de fournir un appui à certains organes. Toutefois, l’anatomie comparée nous fait ici défaut, si nous 
cherchons, dans le règne animal de notre époque, des particularités qui puissent expliquer celles que nous trouvons 
ici, même quand nous adopterions l'opinion répandue aujourd’hui, que les Graptolites doivent être considérés 
comme un groupe spécial des Hydrozoaires, détaché prématurément, et probablement rapproché des Plumularia. 

Malgré tout, nous espérons que l'étude approfondie des anciens types de Graptolites, comparés avec les 
Monograptidae et les formes récentes apparentées, nous conduira au but par la bonne voie; car, par la compa- 
raison et les recherches pratiquées avec méthode sur des matériaux bien conservés, l’on a toujours atteint de 
brillants résultats dans la Paléontologie. 


Structure du genre Monograpius, Geïinitz. 


La substance constitutive du squelette (périderme, périsarque) consiste dans 4 couches. Leur super- 
position, en allant de lextérieur à l’intérieur, se reconnaît très bien sur une section transverse prise à travers le 
dos du polypier. (Voir PI. 1, fig. 1.) 

-  L’enveloppe externe a) est une peau très délicate qui recouvre la surface entière du polypier, et qui, se 
dirigeant sur les bords de l’orifice externe de chacune des cellules, passe à la surface interne des cellules et du 
canal commun, et forme ainsi une doublure dans laquelle les autres couches sont enfermées. 

Sur les coupes minces faites sur des exemplaires bien conservés, cette couche externe, que nous nom- 
merohs couche épidermique, apparaît, au moyen d’un fort grossissement, comme une ligne brun foncé, de + 
de mm. — Elle est séparée de la couche suivante par une couche de calcaire crypto-cristallin incolore de -5s 
à +5 de #m d'épaisseur. 

La seconde couche se compose d’une masse compacte, noire, charbonneuse et opaque. Nous la regar- 
dons comme la substance qui constitue le polypier; elle est toujours bien conservée. Dans les coupes minces, 
même dans les plus fines, elle se montre comme une ligne noire de -#. de mm d'épaisseur, 
fréquemment interrompue, recourbée et opaque. Ces interruptions sont causées par les fen- 
tes de la surface du polypier, qui, sur quelques spécimens, ont l'apparence d’un fin réseau. 

Cette seconde couche, que nous désignons sous le nom de couche noire et qui est 
toujours indiquée sur nos dessins par la lettre 4, se courbe fréquemment et quitte plusieurs 
fois sa place naturelle pour passer dans la troisième couche, fig. 2 et 4 La succession des 
couches se trouve ainsi quelquefois intervertie, de sorte que la couche épidermique «& est 
suivie de la troisième couche ou couche à coins c, après quoi vient la couche noire 
b. Cette disposition est visible sur les fig. 3 et 5. 

Nous ne pouvons attribuer ce déplacement qu’à des causes survenues pendant la 
Fig. 6. Monograptus  fossilisation, et cette opinion nous est suggérée par les circonstances suivantes. À 
: cu En général, nous ne trouvons ce déplacement de couches que sur le côté dorsal 

épidermique, lisse. convexe du polypier, dans la proximité de la rainure dorsale. Si l’on pense que la mem- 

or brane, originairement chitineuse et élastique, était le plus tendue à la partie dorsale; que, 

l'épiderme et montre les durant sa carbonisation lente sur le fond de Ja mer, elle se contractait vers l’intérieur, 

fentes ee et qu’elle était fendillée de toutes parts, il sera alors facile d'expliquer comment cette couche 

noire, massive, à pu pénétrer dans la couche à coins, moins résistante, d'autant plus que 

la structure de cette dernière couche paraît être un reste de tissu cellulaire, mou, ainsi que nous le démontrons 
plus loin. 

Les coupes minces transverses, PI 1, fig. 3, 4, nous confirment dans cette Opinion. La couche noire se 
trouve derrière la couche à coins dans le côté dorsal fortement recourbé du polypier; elle pénètre au milieu 


de la troisième couche, sur les côtés faiblement mais distinctement courbés, et reprend sa position normale dans 
le voisinage du côté frontal, droit. 

Il est remarquable que ce déplacement s’observe presque uniquement dans les spécimens de Tachlowitz, 
où les Graptolites, étagés en couches serrées, forment jusqu’à 90°, du calcaire schisteux, tandis que ce phéno- 
mène est beaucoup plus rare dans les exemplaires provenant du calcaire à Céphalopodes de Vyskoëilka, e 1, où 
ils sont plus dispersés. D’après cela, les roches, et, par conséquent, les circonstances qui, dans ces sédiments, 
ont présidé à la fossilisation, exerceraient aussi leur influence. 


Eine. 


Hier: Fig. 9. 
Monograptus Roemeri, Barrande. 
Fig. 7. Section longitudinale, montrant la formation des cellules toute différente de celle de Mon. priodon, Bronn. La lumière des 
cellules reste presque la même; la paroi rétrécissant l’orifice externe n’y est pas développée. Grossissement 25], 
Fig. 8. Renforcement claviforme de l’orifice externe | 


Eos Ï 110 
Fig. 9. Renforcement pyriforme de l’orifice interne J Re tn 
a. couche épidermique. 
b. couche noire. 
€. couche à coins. 


La couche noire forme une enveloppe solide qui entoure tout le polypier. Son épaisseur varie consi- 
dérablement. Près de la rainure dorsale, elle atteint rooo de »m. Sur les côtés, elle diminue peu à peu et 
se réduit, dans les parois des cellules, de -51, à rooo de »m. Elle s’épaissit beaucoup dans le voisinage des 
deux orifices des cellules, mais cet épaississement augmente plus régulièrement dans la paroi Supérieure, fig. 2 b', 
que dans la paroi inférieure de Porifice (b“). Les autres couches, qui sont revêtues par la doublure de la couche 
épidermique, se renforcent uniformément, C’est de là que naissent ces formations claviformes et piriformes, que 
nous observons sur les coupes longitudinales. Outre les renforcements de la couche noire et des autres, il faut 
encore noter celui des parois des cellules au point où la paroï inférieure de l’orifice de la cellule supérieure plus 
jeune, se fixe sur la paroi supérieure de l’orifice de la cellule inférieure plus âgée, PI. 1, fig. 2x. Nous pensons 

9 


4 


-FCURNE 


MUSE Um ME 


NATICrin, 


10 
que cette disposition a pour but de fixer solidement la paroi inférieure de la cellule en voie de formation à la 
Elle est marquée 


paroi supérieure de l’ancienne cellule. 
La troisième couche ou couche à coins l'emporte en épaisseur sur toutes les autres. 
Elle s’observe dans les coupes longitudinales, PI. 1, fig. 2—5—6, sous la forme 
Elle se compose de petits coins triangulaires, étagés et alternants entre 


sur. nos figures par la lettre c. 
d’une bande continue, jaune brun. 
eux. La hauteur ou axe de ces coins est perpendiculaire à la longueur de la couche, dont elle indique en 
même temps l'épaisseur. 
Il n'existe seulement qu’une série de coins, et elle se joint immédiatement à la couche noire voisine. 
à coins paraît jaune brun, et quelquefois rouge brun; au 


À la lumière par transparence, la couche 
contraire, elle est brun foncé à la lumiere réfléchie. 

grossissement la substance de cette couche, nous voyons, sur 

se compose d’un grand nombre de fibres fines transverses qui 


Quand nous examinons à l’aide d’un fort 
les coupes minces, PI. 1, fig. 6, que chaque coin 
sont reliées ensemble en plusieurs points et forment ainsi un réseau épais. 
La puissance de cette couche, en moyenne de -£; de mm près de la rainure dorsale, varie beaucoup en 
Ainsi, sur les parois externes des cellules, elle se réduit à -4®;, c’est-à-dire 
100 de mm. 


quelques endroits du polypier. 


mais elle augmente en se rapprochant des orifices externes des cellules et atteint jusqu’à 
Dans les renflements piriformes, aux extrémités de l’orifice interne de la cellule, elle va même jusqu'à +? de mm. 


Lo 
à l; 
Elle reste à -$; de #1» dans les parois du canal commun. 
Comme nous lavons déjà fait observer, le sinus de chacune des couches forme ce que l’on appelle la 
Dans cette rainure dorsale, Barrande à cru voir la place de l’axe solide, ainsi que le montrent 


rainure dorsale. 
+ de millimètre. (Barr. Grapt. PI. 1, fig. 5, p. 4.) 
Dans la rainure 


les figures qu’il a données, et, dans les chapitres consacrés à létude de l’organisation des Graptolites, il ajoute 
que l'épaisseur de cet axe (virgula) est de 

Nous avons pu nous convaincre, en examinant les originaux, que cela n’est pas exact. 
dorsale de ses spécimens figurés, provenant du calcaire à gros grain de Vyskoëilka, il n’y a que des lamelles 
détachées de la couche noire; le véritable axe solide est très mince, à peine visible à l’œil nu, et se trouve dans 
la couche à coins, c’est-à-dire sous la couche noire. Voir les sections transverses PL 1, fig. 1, 3, 4, et PI 2, 
fig. 2, et les coupes longitudinales, PI. 2, fig. 3, 7 où la couche noire occupe sa place normale. 

Il est étrange que, parmi tous les savants qui ont étudié jusqu'à présent la structure et l’organisation 
des Graptolites, il n’y en ait aucun qui ait montré la place qu’occupe cet axe solide, qui joue un rôle important 

Personne 


dans les critiques auxquelles on s’est livré au sujet de la place zoologique à assigner aux Graptolites. 
Il ne perd presque jamais sa conti- 


ne l’a vu, excepté dans les spécimens aplatis, recueillis dans les schistes! 
L’axe solide est un bâtonnet élastique de -:1£, de mm d'épaisseur. 

nuité, même dans un état défavorable de conservation. Dans les coupes minces, il se distingue donc très bien de 
Par conséquent, sa composition devrait différer de celle de la couche 

Voir 


la couche noire fréquemment interrompue. 
noire. Dans le voisinage, la couche à coins s’épaissit considérablement, la couche noire beaucoup moins, et 


celle-là forme avec la quatrième couche, qui suit, une saillie pénétrant dans l’intérieur du canal commun. 
lo shouons PE 1, Del, 94 Pl 2 el, 0 
À cause de son peu d'épaisseur et de son cours serpentant, l’axe ne s’observe que rarement dans toute 
sa longueur sur les coupes longitudinales. : 
La quatrième couche, que nous désignons sur nos figures par la lettre d, est la couche à colonnettes. 
Elle apparaît dans les coupes longitudinales, PI 1, fig. 2, 5, 6, comme une bande mince, brun foncé à la lumiere 
par transparence, et toujours jaune orange à la lumière réfléchie. Pour faciliter l'orientation, l’on a indiqué 
cette couche par see même couleur jaune. Sur les plus fines couches minces, on remarque, au moyen d’un fort 
grossissement, qu’elle se compose de colonnettes fortement serrées, perpendiculaires à l'axe, qui, d’un côté, 
s'appuient immédiatement à la couche à coins, et, de l’autre, à la doublure de la couche péridermique, vers 
1 Avi # Â ‘ 4 ei pe al : pr \ u 
l'intérieur du canal commun. Son épaisseur, sur les sections transverses, est de 1000 à 22, de mm. C'est 
Sa présence ne peut 


donc une peau très mince, qui tapisse la paroi interne, sous la doublure du périderme. 
être démontrée que sur des coupes extrêmement minces, et la structure en colonnettes est surtout visible sur les 


renflements piriformes des orifices, PI. 1, fig. 8. 


il 


Cette couche, ainsi que la couche péridermique qui la recouvre, sont, par suite de leur extrême 
ténuité très rarement bien conservées. Ainsi, par ex. il est presque impossible de constater leur présence 
sur les coupes polies des spécimens provenant du calcaire à gros grain de Vyskocilka. Les différences offertes 
par la couleur et la composition de la roche, surtout près de lorifice, indiquent les limites de ces couches. 
(Voir PI. 2, fig. 9, 10.) Elles sont au contraire presque toujours bien reconnaissables sur les coupes minces 
des spécimens du calcaire à grain fin, et presque compacte de Zuchlowitz. 


Hetiolites Geinilsianus, Barrande. 


Structure générale. 


L'étude de la conformation générale de ce genre, intéressant à plusieurs points de vue, à occupé un 
grand nombre de paléontologues des plus éminents; nous citerons ici Barrande, *) Hall, **) Nicholson, ***) Lap- 
worth. ***) Malheureusement, l’état défectueux des matériaux, ou plutôt la méthode que ces savants ont suivie, 
ont non seulement laissé beaucoup de détails inaperçus, mais ont eu pour résultat des opinions contraires sur Ja 
forme extérieure du polypier entier et sur la situation des deux axes. 

Les travaux de Türnquist,+) de Tullberg+f) et de Jaeckel++f) annoncent déjà un grand progrès vers la 
connaissance du polypier de ÆRetiolites. 

La description la plus exacte et, en même temps, la figure la plus instructive nous 6nt été fournies par 
Gerh. Holm. Nous croyons qu’il sera très utile pour faciliter au lecteur la compréhension de notre description 
ultérieure, de citer ici celle de Holm,+ff#) parce que les résultats auxquels nous sommes parvenus au moyen de nom- 
breuses coupes minces, faites sur des spécimens en relief, tirés du calcaire, concordent entièrement avec les siens. 

»I Serait peut-être à propos de communiquer quelques observations concernant la structure du polypier, 
et que j'ai faites sur quelques spécimens de sphéroïdes calcaires, dans les schistes à ÆRetiolites. Dans la plupart 
des cas, les sphéroïdes consistent en un calcaire si fortement argileux, que, après les avoir traités par l'acide, il 
reste une masse argileuse compacte. Dans deux cas seuls, parmi les différents procédés de dissolution que j'ai 
employés, j'ai réussi, après avoir dissous le calcaire par lacide, à débarrasser de la roche des fragments de 
squelette chitineux de cette espèce. Un bloc de roche calcaire que J'ai trouvé, il y a quelques années, à Motala, 
consistait en un calcaire si pur, qu'il s’est dissous tout entier, en ne laissant qu’une fine vase argileuse avec les 
fragments de Retiolites qui y étaient renfermés. Le spécimen ainsi conservé offrit l’heureux hasard que, à travers 
le réseau mince et transparent, on pouvait voir immédiatement la structure interne du polypier et, par là, obtenir 
de celui-ci une image bien plus distincte et plus sûre que celle à laquelle on a pu parvenir jusqu'ici par le 
poliment. 

La peau membraneuse du périderme, aussi bien que toute trace de cloisons de cellules, ont disparu; les 
parties conservées consistent donc en un réseau, et en un squelette qui est composé de côtes (Leisten) chitineuses, 
grossières, et qui donne au polypier une forme en même temps qu’un appui solide. 

La fig. 1 de notre PI 3 est destinée à représenter la structure du squelette. Elle montre l’exemplaire 
le plus complet sur la partie proximale du polypier, dont la pointe n’est pas tout à fait distincte. Afin de mettre 
autant que possible en évidence la structure du squelette interne, le réseau est supposé enlevé sur les deux sur- 
faces latérales. La virgula droite est placée sur le côté opposé à l'observateur, la vérgula courbée en zigzag, 
sur le côté tourné vers l'observateur. 


*) Joach. Barrande: Graptolites de Bohème. Prague 1850. 
**) James Hall: Graptolithes of the Quebec Group. Geological Survey of Canada Dec. IL. 1865. 
*#*) H. Al. Nicholson: Monograph of the british Graptolitidae. London 1872. 
###*) Ch. Lapworth: On the Classification of Rhabdofora. Geological Magazine. 1873. Vol. X. Nro 11—12. 
+) Sv. Leonh. Türnquist: Studier ôfver Retiolites. Geologiska Fôrenings i Stockholm Fôrhandlingar 1880, Nro 68. Bd. V. Nro 7. 
11) Sv. Axel Tullberg: Skänes Graptoliter II. Sveriges Geologiska Undersükning. Ser. C. Nro 55. 
tir) Otto Jaeckel: Ueber das Alter des sogen. Graptoliten-Gesteins, mit besonderer Berücksichtigung der in demselben enthal- 
tenen Graptoliten. Zeitschrift der deutschen Geolog. Gesellschaft 1889. 
tt) Gerhard Holm: Gotlands Graptoliter. Bihang till K. Svenska Vetensk. Akademiens Handlingar. Bd. 16. Afd. IV. Nro 7. 
2. Taflor. Stockholm 1890. 


DE 


WIUOLOIA 40 ANISNR TYNOLLVK 


De chaque angle de la virgula recourbée en zigzag, se dirige vers l'extérieur une côte pariétale qui 
forme la ligne de séparation entre les deux cellules. Cette côte se dirige d’abord faiblement vers le bas, se 
recourbe subitement à angle obtus, de sorte que sa direction continue faiblement vers le haut. Plusieurs côtes 
pariétales correspondantes se dirigent également vers les orifices des cellules. Elles partent, à la même hauteur, 
de la virgula droite et de celle en zigzag, en alternant à droite et à gauche. Ces dernières côtes sont, 
comme sur le côté opposé, d'abord dirigées faiblement vers le bas, ensuite faiblement vers le haut, et forment 
ainsi un angle obtus. Cet angle est naturellement plus rapproché de la ligne médiane de la surface que l'angle 
du côté opposé. | 

Près de lorifice des cellules, les deux côtes se replient à angle droit vers l'intérieur, et passent l’une 
dans l'autre, en se reliant par la côte chitineuse qui sépare l'orifice de deux hydrothèques contiguës. (Côtes de 
V’orifice, fig. 4.) 

De Panglé en zigzag de la virgula part, outre la côte pariétale qui vient d'être décrite, encore une côte 
chitineuse (côte transverse interne). Celle-ci est à peu près anguleuse, dirigée vers l’intérieur; elle s'étend vers 
la côte pariétale, sur le côté opposé du polypier, sur quel côté elle est insérée à peu près au milieu de sa cour- 
bure à angle obtus et de la virgula droite. La côte chitineuse qui se dirige dans Ja ligne externe de séparation 
de la cellule, est ainsi changée en un anneau fermé, de forme trapézoïdale. 

Toutes les côtes chitineuses, y compris celles qui sont rompues, ainsi que les virgula, sont à peu près 
de même épaisseur, et forment, en se réunissant entre elles, un tout cohérent, un squelette intérieur donnant une 
forme et un appui. 

La fig. 3 montre, en projection et d'en haut, l’entrelacement des côtes des deux hydrothèques les plus 
élevées, sur le même spécimen représenté dans la figure précédente, afin de faire voir distinctement le rapport qui 
existe entre le réseau et le squelette, entre les canaux communs et la forme des côtes de séparation. 

L’arête tournée vers le haut est formée par la section transverse de la surface latérale avec la virgula 
droite; l’arête tournée vers le bas est formée par la surface latérale et la virgula en Zigzao. 

A l'intérieur, tout près de la première arûte, l’on voit, dans la ligne médiane, la section ronde de la 
virgula droite fig. 3 v1, et, un peu plus loin de cette dernière, à gauche de Ja ligne médiane, la section égale- 
ment ronde de la virgula en zigzag fig. 8 v2. 

Le côté gauche des figures montre les côtes de séparation près des cellules supérieures de gauche: le 
côté droit montre les mêmes côtes près des cellules complètes et supérieures de droite. Ces dernières sont natu- 
rellement plus bas, parce que les cellules alternent ensemble. Par suite de cela, la côte pariétale qui se trouve 
à gauche de la virgula droite est située, ainsi que la côte interne transverse, sur un niveau plus élevé que les 
mêmes parties de droite; la virgula en zigzag, visible sur la projection, s’abaisse de gauche à droite. 

Le profil transverse du polypier a la forme d’une lentille régulière aux bords obtus. Le réseau de la 
face latérale est soudé au côté externe de la côte pariétale, avec la partie de celle-ci, qui est située en dehors 
de la flexion, et de telle manière que le réseau, quoique ses fibres partent des côtes pariétales, ne paraît que 
toucher ces dernieres dans toute leur longueur. 

Dans la face verticale, la courbure de la côte pariétale à angle faiblement obtus, dépeinte dans la descrip- 
tion des figures précédentes, accompagne une autre courbure semblable dans la face horizontale, vers le centre 
du polypier. Près de la côte pariétale, vers le côté de la virgula droite, cette direction se continue dans l’inté- 
rieur jusqu'au point de sortie de la côte transverse interne, tandis que la portion la plus interne de la côte 
pariétale, près de la virgula droite, se penche de nouveau faiblement vers l'extérieur, bien qu’elle n’atteigne pas 
le réseau. Par là, il se produit, en dehors de la ligne médiane de la face latérale, un canal étroit, ouvert, longi- 
tudinal, borné à l'extérieur par le réseau, à l’intérieur, par la virgula droite et la portion interne de la côte 
pariétale qui part de la virgula droite. 

Sur le côté de la virgula en zigzag, les côtes pariétales forment également, outre la flexion faiblement 
obtuse de la face verticale, un canal semblable à celui de la face horizontale, et, par là, la partie interne est un 
peu dirigée en dedans. I en résulte aussi de ce côté un canal longitudinal, borné à l'extérieur par le réseau, 
et à l'intérieur par la virgula en zigzag et la partie interne des côtes pariétales. 

Le long de l'axe central du polypier, s'étend un espace vide: c'est le canal commun. Il est limité par 
les côtes transverses internes, par les virgula en zigzag et droite, en même temps que par la partie interne des 


15 


côtes pariétales qui partent de la virgula droite, et il ne présente aucun point de contact avec le côté externe du 
polypier. Les côtes transverses internes, en divergeant un peu vers la virgula en zigzag, causent de côté-là un 
élargissement du canal. Cette section transverse a donc, en faisant abstraction de la faible courbure en arrière 
du plus petit côté, la forme d’un trapèze, dont la hauteur atteint à peu pres le double de la largeur médiane. 

La présence des canaux latéraux explique facilement pourquoi les virgula et les parties des côtes parié- 
tales qui les environnent, ne sont pas visibles sur le côté externe du polypier, dans les spécimens qui ont con- 
servé leur relief. C’est précisément le cas pour l’exemplaire de Gothland, que Linnarsson à figuré. *) 

Dans les spécimens comprimés dans les schistes, les virgula et les côtes pariétales sont saïillantes, parce 
qu’elles sont fortement pressées contre le réseau. Quelquefois, les deux virgula peuvent saillir en même temps 
sur le même côté. Dans ce dernier cas, elles sont souvent l’une sur l’autre, et les faces latérales du polypier 
se ferment par suite de la compression, de sorte que les orifices de chaque rangée de cellules sont disposés dans 
le même plan que les faces latérales. Les côtes pariétales se présentent aussi là comme des lignes doubles. Si, 
comme c’est le cas dans les spécimens renfermés dans les schistes, les polypiers se fendent en deux parties 
égales, de manière que le côté interne reste visible, alors on voit saillir, soit la partie externe seule des côtes 
pariétales, soit les côtes pariétales complètes avec les virgula, sous la forme d’un fil en relief, suivant que la 
surface de fente se trouve en dedans ou en dehors des virgula. La fig. 13, PI. 1, que donne Tullberg dans sa 
publication intitulée Skanes Graptoliter 2, représente un spécimen excellent sur lequel ces deux cas sont bien 
visibles. Quelquefois, on croit remarquer, sur le côté interne, une trace des côtes transverses internes, comme 

La fig. 4, PI. 3, montre les orifices de deux cellules. La forme est à angle droit, et la longueur atteint 
le double de la largeur. Les côtes qui séparent les cellules sont reliées entre elles par de fines fibres chitineuses, 
qui composent également les bords latéraux des orifices. Ces bords ne forment pas le squelette proprement dit, 
mais ils doivent être considérés comme des parties du réseau. Celui-ci permet de distinguer des mailles parfois 
disposées entre les côtes pariétales. 

Dans les spécimens que nous venons de décrire, quoique l’on ne puisse observer, malgré leur état favo- 
rable, aucune trace de paroi extérieure et intérieure, il est cependant certain que ces parois ont existé, qu’elles 
aient disparu ou laissé exceptionnellement de rares vestiges, par suite de leur extrême fragilité. + 

Zittel***) mentionne que le réseau de ÆRetiolites est couvert d’une simple couche épidermique. 

Barrande et Geinitzf) ont vu entre les cellules des cloisons de séparation, et Tôrnquist++) a étudié et 
décrit leur forme après avoir poli des exemplaires remplis de pyrite. 

A en juger par la fig. 1 de sa PI. 10, Tôrnquist paraît avoir eu aussi à sa disposition un spécimen de 
Stomatograptus Türnquisti Holm, dont les cloisons étaient directement visibles entre les cellules. On reconnaît, 
sur cette figure, la présence indubitable de ces cloisons, à la partie distale fortement comprimée du spécimen. 
Il est remarquable que Tüôrnquist n’en fasse aucune mention dans le texte. La diagnose de Retiolites que donne 
Tullberg, dans son ouvrage Skänes Graptoliter IX, porte que les canaux communs sont entourés de cloisons, dans 
lesquelles sont enfermées les deux virgula, avec les fibres chitineuses qui en partent, et de plus que, parmi 
ces cloisons, ceiles qui limitent les cellules sont munies de fentes étroites par lesquelles les Hydroïdes qui 
vivaient dans les cellules étaient en communication directe avec la masse du cœnosarque dans les canaux communs. 

: D’après Jaeckel, l’orifice externe des cellules de Retiolites Geinitzianus n’est pas formé par l'ouverture 
entière comprise entre les côtes de l’orifice et les arêtes latérales du réseau, mais cet orifice est fermé à peu 
près jusqu'à la moitié, par une membrane mince qui ne laisse ouvert que vers le haut un orifice ovale. 

Nous n'avons jamais rien observé de semblable; mais, sur un spécimen extrêmement bien conservé de 
Stomatograptus Türnquisti, fr), nous avons trouvé que, près des extrémités proximales, les pores des cellules et 


*) Linnarsson: Om Gotland Graptoliter fig. 13. Ofversigt of Vetenskaps-Akademiens. Fôrhandlingar 1879. Nro 5. Stockholm. 
**) J. Hall: Graptolites of the Quebec Group. PI. B. fig. 21. 
*#**) Æ. Zittel: Handbuch. 
+) H. B. Geinitz: Die Versteinerungen d. Grauwackenformation in Sachsen I. Leipzig 1852. 
+) S. L. Türnquist: Studier üfver Retiolites. Geologiska Fürening Fürhandlingar. Bd. 5, pag. 292. 1880. : 
+) Stomatograptus apparaît également à Vyskoëllka, près Prague, et à Ratinka, près Beraun, dans la zone des Manogr. priodon 
et des Retiol. Geinitzi, de sorte qu’on à pu facilement confondre ces formes d'apparence semblable, quoique de structure 
différente. 


de 
# 


14 


des canaux latéraux étaient fermés par une mince peau péridermique uniforme, sans aucune fente ni ouverture 
quelconque. 

On ne distingue également sur les spécimens de la Suède ni côté concave, ni convexe, mais les deux 
rangées de cellules sont placées dans le même plan, et la section transverse est symétrique dans les deux sens 
de l’axe. La seule différence que montrent les deux moitiés latérales du polypier, consiste dans la structure inté- 
rieure et inégale, qu'offrent les virgula et les côtes qui en dépendent.“ 

Par cette description détaillée et accompagnée de figures très instructives, G. Holm à corrigé les opinions 
des anciens savants, et nous nous sommes contenté de ne figurer que deux spécimens polis de la Bohême, pour 
montrer qu'il n'existe aucune différence entre les véritables Retiolites de la Bohême et ceux de la Suède. 

Les matériaux dont nous nous sommes servis pour nos coupes minces proviennent de Listie, nord-est de 
Beraun. Le calcaire appartient au niveau élevé de la bande e 1 et renferme, outre Retiolites, Cyrtograptus Mur- 
chisoni Corr., Monograptus priodon, Cardiola interrupta Sow. et beaucoup d’autres bivalves et de Céphalopodes. 


Structure. 


Tous les éléments du squelette chitineux de Refiolites Geinitzianus : virgula, côtes, fibres du réseau, 
possèdent la même structure; ils se composent de 3 couches. La couche externe, qui recouvre chaque fibre, 
est enveloppe que nous désignons constamment dans nos figures par la lettre a. 

Sur les coupes minces, elle apparaît comme une bande jaune foncé ct ridée, de x à +655 de mm 
d'épaisseur. Nous la considérons comme le produit de la couche médiane suivante a‘, qui est une peau mince, 
jaune pâle, uniforme et continue. Son épaisseur varie, suivant le diamètre des He du bourrelet ou de la 
virgula, de 555 à 565 de #». La troisième couche, que nous nommons couche noire, à cause de sa couleur. 
est analogue à celle des Monograptidae. Son épaisseur varie de # à 45 de mm. Dans les fibres les plus 
fines du réseau, elle s’abaisse jusqu'à -?, de mm. 

Les particularités de cette structure, qui ne trouvent presque pas d’analogie dans les Monograptidue, 
confirment de nouveau cette opinion que les Refiolitidae forment un groupe à part, entièrement différent de tous 


les autres Graptolites. 
# 


LED ED 4 
— MT 


PI. 


I. 


Étage 


Monograptus priodon. Bron. . . E—e1 


Coupe verticale transverse à travers la partie dorsale 
de l’hydrosome, montrant la place normale de chacune 
des couches. 

N° de la préparation microse. = 348. — Grossisse- 
ment: A. I. 4}. — Tachlovitz. 


a. Couche épidermique. 

D. Couche noire. 

€. Couche à coins. 

d. Couche à colonnettes. 

as. Axe solide. 

a’. Doublure de la couche épidermique. 


Coupe horizontale longitudinale à travers le polypier. 
N° de la préparation — 174. — Grossissement: 45/. 
— Tachlovits. 


a. Couche épidermique. 

b. Couche noire, qui pénètre dans la couche à coins 
€, et occupe derrière celle-ci la position anor- 
male près du point X. 

d. Couche striée. 

Orifice extérieur de cellule. 

Canal commun, rempli de calcaire cristallin. 

Couche épidermique de la paroi supérieure de l’ori- 

fice. Elle sert de doublure à l’intérieur, passe sur 

le bord de l’orifice et revêt les cellules internes 
et les parois du canal. 

Couche noire. Elle s’épaissit lentement. 

Couche à coins. 

. Couche épidermique de la paroi inférieure de l’ori- 

fice, formant également une doublure. 


b''. Couche noire, de la paroi rétrécissant l'ouverture 
externe et s’épaississant rapidement. 

d'‘. Couche à colonnettes. 

Y. Point de la couche noire où elle est épaissie, et 


où la paroi inférieure de l’orifice de la cellule plus 
jeune se fixe sur la paroi supérieure de l’orifice 
de la cellule inférieure, plus ancienne. 

Z. Parois communes des cellules. 

p. Renflements piriformes à l'extrémité des ouvertures 
internes : 


a. Couche épidermique. 
b. Couche noire. 
d. Couche à colonnettes. 

La coupe n'étant pas faite exactement dans le plan 
symétrique, mais un peu obliquement, la couche à coins 
€ est moins visible dans le voisinage des orifices des 
cellules, notamment dans le faible grossissementde 45/. 


Fig. 


EXPLICATION DES FIGURES. 


Étage 


Coupe verticale transverse à travers la partie dorsale 
de l’hydrosome, montrant la position normale de chaque 
couche. 

N° de la préparation — 343. — Grossissement = !00/. 
Les couches sont désignées comme dans les fig. 1 et 2, 
qui précèdent. — Tachlovitz. 


Autre coupe verticale transverse à transvers un spéci- 
men comprimé de Zachlovitz. La couche noire b 2 
passe de la position anormale qu’elle occupe dans la 
partie dorsale comprimée, dans la position normale sur 
les côtés b 1. 

N° de la préparation = 178. — Grossissement = 45). 

Désignation des autres couches, comme dans les figu- 
res précédentes. 


Coupe longitudinale horizontale, prise dans le voisinage 
de la rainure dorsale, montrant la position anormale de 
la couche noire b. Couche à colonnettes d, visible dans 
la paroi du canal ainsi que dans le renforcement piri- 
forme aux extrémités des ouvertures internes des cel- 
lules p. 

N° de la préparation = 174. — Grossissement = 
— Tachlovitz. 
id. partie dorsale fortement grossie. La couche à coins 
€ montre une striation transverse dans chacune des 
lamelles. La couche d est composée de colonnet- 
tes très denses. La teinte en jaune orange n’est visible 
qu'à la lumière réfléchie; cette couche est gris foncé 
de sépia, à la lumière par transparence. Les colon- 
nettes ne se distinguent que sur des coupes très min- 
ces. — Grossissement — °°/,. — Préparation N° 174. 
— Tachlovitz. 


Coupe longitudinale à travers le bord de l’ouverture 
externe de Monograptus Roemeri, Barr. (représentant 
du sous-genre Pristiograptus, Jaeckel. Les parois 
supérieure et inférieure de la bouche sont également 
formées. 

La couche noire b est ondulée près de son épaissis- 
sement; c’est un phénomène constant chez ce groupe. 
Grossissement — 60,,.— Préparation N° 358. — Buto- 
witz, lentilles de calcaire. 


Renflement piriforme de la paroi cellulaire près de l’ori- 
fice interne; fortement grossi Mon. priodon, Br. 

La coupe à été faite à dessein un peu obliquement, 
plus près de la surface, et non au milieu du renfle- 
ment, afin de prouver que la couche à colonnettes d 
vient immédiatement après la doublure de la couche 
épidermique a’, et forme une enveloppe sur la capsule 
piriforme. Après la couche d suit la couche à coins 
€, et la couche noire b forme le centre de la capsule. — 
Grossissement — 500}. Préparation N° 174. 
Tachlovitz. 


30/ 
HS 


Jar. Perner Etudes sur les Graptolites, Part. IT 


= 


Aut. ad nat. del. 


MASTER 


| 


iÆ 


SEE 
I Fa 


AHaëse Prague 


Fig. 


Étage 


Monograptus priodon. Bronn. . . E—e1 


Coupe verticale transverse à travers le polypier. 
as. Axe solide. 
b. Couche noire de la paroi cellulaire. 


id. partie dorsale fortement grossie. 
L’axe solide as. est situé dans le sinus de la couche 
à coins. 
Coupe verticale longitudinale, prise dans le voisinage 
de la surface du sillon dorsal. La couche épidermique 
a est enlevée sur les bords de la préparation. 
D. Couche noire. 
€. Couche à coins (section transverse). 
ee. Calcaire cristallin. 
as. Axe solide, placé dans la couche à coins du sil- 
lon dorsal. 
Préparation = N° 328. — Grossissement = °°}. — 
Vyskocilka. 
id. Zone marginale fortement grossie. 
b. Couche noire. 
€. Couche à coins. 
€. Calcaire cristallin, intercalé. 


Coupe verticale longitudinale à travers la partie libre 

de la cellule. 

b. Couche noire, épaissie au point de contact où se 
rencontrent les parois cellulaires libres. 

€. Couche à coins. 

Préparation N° 349. — Grossissement — #5/,. 
Partie fortement grossie du renflement piriforme au bord 
de l’orifice interne. 

a. Couche épidermique, (sa doublure). 

€. Couche à coins avec une striation transverse 
fibreuse, composée de colonnettes prismatiques, con- 
vergentes. 

b. Couche noire. (Voir fig. 11 et PI. 1, fig. 8.) 


Préparation N° 348. — Grossissement = *5/,. 


Fig. 


%. 


10. 


F Ed: 


EXPLICATION DES FIGURES. 


o] 


Etage 


Coupe horizontale longitudinale, à travers le sillon dorsal. 


b. Couche noire. 
€. Couche à coins. 
as. Axe solide. 


Préparation N° 348. — Grossissement = %0/,. 


Coupe analogue à travers l’orifice externe des cellules. 
Paroi supérieure, fortement grossie. Préparation N° 339. 
— Grossissement ?°0/. 


Coupe analogue à travers la paroi inférieure de l’ori- 
fice. La couche noire b est plus renflée que dans le 
cas précédent, elle se rencontre au point y avec la 
couche noire de la paroi supérieure de la couche infé- 
rieure, plus ancienne b 1. Ces deux couches soudées 
ensemble Y et p 1 forment la paroi mince commune 
de l'intérieur de la colonie. (Voir PI. 1, fig. 2.) La 
couche à coins € est très fortement développée; la 
couche péridermique est dans ce cas très mal conservée. 
Ce fait ne se produit que dans dans les spécimens du 
calcaire à Céphalopodes de la bande e 1, de Vyskoëlka. 


Préparation N° 155. — Grossissement = °%},. — 
Vyskoëilka. 
id. fortement grossie. La couche à coins € montre 
la structure fibreuse. Même préparation. Grossisse- 
ment = pose à 


Désignation des couches comme dans les figures pré- 
cédentes. 
Coupe à travers le renforcement pyriforme de l’orifice 
interne. Même préparation et même désignation. Gros- 
sissement— 0}. 


‘A 


_. 


à 


10. 
LL: 


LPA 


d- EXPLICATION DES FIGURES. 


Étage 
. E—e1 


Extrémité proximale du polypier, à demi détachée du 
calcaire au moyen de l'acide, montrant la structure in- 
terne. Le réseau épais ést en partie omis de chaque 
côté. 


Retiolites Geinitlzii. Dar. 


Vi. Virgula droite. 
V2. Virgula en zigzag. 

p. Côtes pariétales. 

Grossissement = !%/,. — (Copie d’après Holm.) 
id. surface du polypier. Grossissement = !?/,. 
id. section idéale à travers le polypier. 

Désignation des éléments, comme fig. 1. — Gros- 
SISSEMENtT— 
id. vue latérale d’un exemplaire entièrement détaché 
au moyen de l'acide. Grossissement = !#/,. 
Coupe longitudinale horizontale, plus rapprochée de la 
surface. 


a. Couche jaune enveloppante et intercalaire des nœuds 

- alternants et coupés de la virgula en zigzag. 

b. Masse noire des côtes pariétales. 

Grossissement = !?,. Préparation N° 322. 
Coupe analogue, prise à travers la virgule droite as., 
et dessinée à la lumière. 

Préparation N° 321. — Grossissement — 1°}. 
Même préparation, vue de l’autre côté. 

r. Empreintes et traces du réseau de la surface. 


Coupe horizontale, prise près de la surface, pour mon- | 


trer la structure du réseau entre les côtes pariétales. 

a. Couche jaune enveloppante. 

b. Couche noire, principale. 

Préparation N° 306. — Grossissement = 45). 
Coupe analogue à travers la virgula droite. 

Désignation des couches, comme dans la figure pré- 
cédente. — Préparation N° 304. — Grossissement = 45/. 
Virgula droite, fortement grossie. 

Préparation N° 305. — Grossissement = ?50}. 
Coupe longitudinale horizontale à travers 
droite V 1, les fibres du réseau et les côtes. 

Préparation N° 305. — Grossissement = !°/,. 


la virgula 


Section transverse à travers le nœud de la virgula en 
Zigzag. 

a. Couche enveloppante. 
a 1. Couche intercalaire. 

b. Couche noire. 

N° de la préparation = 322. — Grossissement = °5°}. 


Fig. 


Étage 
Monograptus priodon. Bronn. 


13. Spécimen provenant de la même couche que Retiolites 


Geinitzi et figuré pour montrer la teinte de ses 3 
couches, qui est dans ce cas la même que dans Retio- 
htes. Noir les planches précédentes. 
Section du renflement piriforme sur l’orifice interne. — 
Préparation N° 310. — Grossissement = °°. 
Cette figure, destinée primitivement à la PI. 2, a été 
placée ici à cause de sa couleur jaune. 


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ites, Part. I? 


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Jar Perner, Etudes sur les Grap 


aase, Prague 


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1 


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RENE 
DEP Te VE 
: CS 


PAR LE 


D'JAROSLAV PERNER, 


ASSISTANT AU MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE, À PRAGUE. 


C'est ce que j'ai vu.“ Barrande. 


IIÈE PARTIE: 


AVEC 5 PLANCHES LITHOGRAPHIQUES. 


SUITE DE L'OUVRAGE: 


1 


STÊME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÈME, rar JOACHIM BARRANDE. 


Enrrée AUx FRAIS Du BARRANDE-FONDS, 


TRADUIT PAR A. S. OUDIN, ANC. SECRÉTAIRE DE J. BARRANDE. 


M pe PRAGUE. 
EN COMMISSION CHEZ RAIMUND GERHARD, LEIPSIC. 
AR CAR ANNE "Ne Su 1895. 


OO PRINERIE DE CHARLES BELLMANN 


Avant-propos. 


L. travail que nous présentons aujourd’hui aux savants forme la deuxième partie de nos Etudes sur les 
Graptolites de Bohême. Conformément au programme que nous avons fait connaître dans la première partie, nous 
décrivons ici les Graptolites de l'étage D = Ordovician, Lapworth, faune seconde de Barrande, à l'exception de ceux 
des Colonies. 

Tout d’abord, nous dressons par ordre chronologique une liste des ouvrages qui se rapportent au sujet 
que nous traitons. Chacun d'eux est accompagné d’un numéro que nous indiquons dans le texte, au lieu de répéter 
le titre en entier. Les numéros marqués d’un astérisque signifient que nous n’avons pas pu consulter l'ouvrage. 

Nous croyons que beaucoup de nos confrères auraient avantage à employer cette méthode. Ils épargneraient 
beaucoup de temps et de peine dans la recherche des nombreuses publications qui composent la bibliographie déjà 
si riche des Graptolites; d'autant plus que les anciennes listes dressées par Hall, Nicholson et Hermann sont 
défectueuses, et qu'il n'existe, que nous sachions, aucune liste des publications parues dans le courant des 20 
dernières années, si fécondes cependant en ouvrages importants. 

Nous faisons suivre cette liste chronologique d’un Aperçu historique des ouvrages consacrés entièrement 
ou en partie à l'étude des Graptolites de Bohême. Nous avons soin d'en reproduire succinctement le contenu et 
de l'accompagner de remarques sur les résultats obtenus. 

Ces deux listes renferment tous les ouvrages qui traitent des Graptolites: c’est pourquoi nous aurons 
occasion de les citer dans la IIIe et IVe partie de nos Ætudes. 

Ensuite nous présentons dans un Tableau toutes les espèces de Graptolites de la Bohême, qui sont citées 
dans les travaux de nos prédécesseurs. Chacune d’elles est accompagnée du nom de l’auteur qui la signale pour 
la premiere fois. 

Enfin, nous abordons la description des espèces, pour laquelle nous adoptons le systeme de Tullberg. 

Nous prenons la liberté d'exprimer ici notre plus vive gratitude à notre maître, M. le Prof. Dr. Ant. Fritsch, 
qui à contribué par ses conseils et ses secours à la présente publication; à M. M. les Membres de la section 
d'Histoire naturelle de l’Académie bohème, pour la bienveillante subvention qu'ils nous ont accordée afin de nous 
faciliter nos voyages d’explorations, à M. le Prof. Lapworth de Birmingham qui, non content de consacrer ses 
moments de loisir à nous montrer sa magnifique collection de Graptolites au Mason College, a poussé l’amabilité 
jusqu'à vouloir entreprendre avec nous plusieurs excursions, afin de nous indiquer, sur le terrain typique des 
Graptolites, la succession des zones dans l’Ordovicien et le Silurien de l'Angleterre, et nous a prêté son précieux 
concours dans la détermination des espèces douteuses. Nous adressons également nos remerciements à M. M. R. B. 
Newton et C. D. Sherborn pour les services qu'ils nous ont rendus pendant les études que nous avons faites dans 
plusieurs collections géologiques de Londres. 


PRAGUE Unies. 


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ENTROBECTIONT. 


. 


Lee exposerons ici quelques observations générales sur l’ordre d'apparition des Graptolites dans l'étage D 
de la Bohème. 

Dans cette division de notre terrain, les Graptolites sont beaucoup plus rares que les fossiles des autres 
classes. Il convient d'attribuer la cause de cette pénurie au caractère pétrographique de ces couches. 

En première ligne dominent les grauwackes et les quartzites. Ensuite viennent les schistes argileux et 
à gros grain, dont se compose une grande partie de cet étage. Les rares empreintes de Graptolites que ces 
schistes renferment, sont très difficiles à déterminer. Les schistes argileux à grain fin forment des horizons géné- 
ralement peu puissants, mais bien définis, où les Graptolites apparaissent plus fréquemment. Malheureusement, 
l'accès de quelques-uns de ces horizons offre aujourd’hui beaucoup de difficultés. Ainsi, p. ex. dans les endroits 
où la bande d1 est riche en minerai de fer, l’on rencontre plusieurs couches de schistes argileux, taleo-micacés 
(41 B), qui sont enclavées dans des couches isolées de minerai (Chamoïisite, minerai de fer oxydé, etc.) et renfer- 
ment souvent des Graptolites bien conservés. Mais l'exploitation ayant cessé depuis de longues années dans la 
plupart de ces localités, les galeries abandonnées, comblées ou envahies par les eaux, sont devenues inaccessibles. 
La difficulté de rassembler des matériaux augmente encore celle que l’on éprouve, quand il s’agit d'établir 
l'association des Graptolites et leur distribution dans les différentes zones, d’après Pordre stratigraphique. 

La présente étude est basée sur l'examen des nombreux spécimens que nous ont fournis les riches collec- 
tions du Musée de Bohême, y compris la collection Barrande. En outre, nous avons trouvé, dans la collection de 
l'Université tchèque, des matériaux très bien conservés, que le Prof. O. Noväk avait recueillis à différentes reprises, 
et dans des occasions favorables, telles que le percement de galeries, ete. “ : 

Enfin, quelques notes manuscrites de Barrande et du Prof. Noväk, ainsi que les nombreux matériaux 
que nous avons rassemblés personnellement dans les bandes d 1 et 45, nous fournissent un grand nombre de faits 
qui nous permettent de mettre en évidence les contrastes que présente sous le rapport stratigraphique la faune 
de chaque zone des bandes mentionnées. 

Ces documents seront utilisés dans la quatrième partie de nos études, c’est-à-dire dans celle où nous nous 
proposons de comparer. la distribution géologique des Graptolites de Bohême avec celle des dépôts des contrées 
étrangères. 

Il nous arrive assez fréquemment de rencontrer, parmi nos Graptolites de l'étage D, des spécimens con- 
servés en relief: ce sont en général des individus qui ont subi une compression latérale, et qui, à cause de cela, 
ne se laissent pas déterminer avec autant de précision que les empreintes. 

Dans les nodules de Rokycan, bande d1—7y, Didymograptus ne se présente guère que sous forme de 
roche compacte. Ces nodules sont des concrétions siliceuses, sphéroïdes et ovoïdes, mélangées d’oxyde de fer. 
Leur diamètre varie de 4 em à 2 dem. Ils gisent dans les schistes noirs micacés d’Osek. Souvent ils ont été 
entraînés par les eaux et, en dehors des Graptolites, ils renferment beaucoup d’autres fossiles admirablement con- 
servés en relief ou comme moules internes. 


Liste des ouvrages publiés sur les Graptolites. 


ADR, 


135: 
3H Le 
1768. 
1821. 
1822. 
11028. 
1829. 
RGO. 
18817. 
1839. 
1840. 


1842. 


1843. 


1845. 


1846. 


1847. 


1848. 


1849. 


Magnus von Bromell. Lithographiae Suecanae specimen primum et secundum (Acta literaria 
Sueciae Upsaliae publicata. Vol. EL & II. 1720.—1729.). 

Linné.  Systema naturae. Editio L Regnum lapideum. 

Linné. Skänska resa. 

Linné. Systema naturae. Editio XII Tomus IT. 

G. Wahlenberg. Petrificata telluris Suecanae. (Nova Acta Regiae Societatis Scientiar. Upsal. Vol. VIT.) 

Schlotheim.  Petrefactenkunde. 

Ad. Brongniart. Histoire des Végétaux fossiles. 

Friedr. Holl. Handbuch der Petrefacten. IT. 

Bronn. JLethaea Geognostica I. 

Hisinger.  Lethaea Suecica. Supplementum I. 

Rod. Murchison.  Silurian System. 

Eïichwald.  Silurian System in Esthland. 

Hisinger. Lethaea Suecica Supplementum I. 

Quenstedt.  Neues Jahrbuch für Mineralogie p. 275. 

Alcide D'Orbigny. Voyage dans l'Amérique Méridionale. II. PI. 2, fig. 1., 2. 

H. B. Geinitz. , Über Graptolithen. Neues Jahrbuch für Mineral. ete. PI X. 

Vanuxem. Geological Report of the 37% Distr. New-York. 

Portlock.  Geolog. Report on Londonderry etc. 

W. Mather et Emmons. Geol. Rep. of the 15 Distr. New-York. 

dto. ÿ A DE A D EEE à ; 

James Hall. Geol. Rep. 4* Dist. New-York p. 72. fig. 12. 

R. J. Murchison, De Verneuil, Count Kayserling. Geology of Russia and the Ural Mountains. 
Vol. IT. p: 382. 

Boubée. Sur les graptolites des Pyrénées. Bullet. de la Soc. géol. de France. 2ième Sér. t. 2. 1845, p. 401. 

Geinitz.  Grundriss der Versteinerungskunde p. 310. PI X. 

Æ. Emmons. Natural History of New-York. Agriculture Vol. I. 

James Hall. Palaeontology of New-York. Vol. I. Graptolites of the inferior strata of the New-York 
System. (Albany.) 

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Phillips.  Memoirs of the Geol. Survey of England. Vol. IL. p. 1. 

Salter. Quart. Journ. Geol. Soc. London. Vol. V. 

Bronn. Geschichte der Natur. Vol. 3. part. 2. Index palaeontologicus. 

James Nicol. Quart. Journ. Geol. Soc. of London. Vol. VI. 

J. Hall. Proceedings of the Americ. Association for Advancement of Sciences. 

Sharpe.  Geology of the Neighbourhood of Oporto. Quart. Journ. Geol. Soc. Vol. 5. p. 147. 


1e 


1850. 


1851. 


1858. 


1858. 


1859. 


1860. 


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Ed. Suess._ Über bühm. Graptolithen. Haidingers naturwissensch. Abhandi. 4. Abth. 

Scharenberg. Über Graptolithen, mit besonderer Berücksichtigung der béi Christiania vorkommenden 
Arten. Breslau. 

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dé ‘Folède. ”-Bult Pet” Géol de: Fronce::-Ser. 2-1 XIL-F 169 

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62* 


63 &) 


63 8)* 
64 


65 
66 
67 
68 
69 


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D209#e0900 
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1868. 


1869. 


1870. 


1871. 


1872. 


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. A. Nicholson. On some new species of Graptolites. Annals Magaz. Natur. Hist. Ser. 4. 
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NUS OPIRENTE : Le 

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1872. 


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172: 
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1879. S. L. Tôrnquist. Berättelse om en med understéd of allmänna medel utfôrd vetenskaplig resa 
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westlichen Vorlande. Kap. IX. Silurformation. : 
G. Linnarsson. Jakttagelser ôfver de graptolitf‘rande skiffarne i Skâne. Geolog. Füren i Stock- 
holm Fürhandl. Bd. IV. Nr: 50. 
TotéZ ve Sveriges Geolog. Undersükning. Ser. C Nr. 31. 
— Om Gotlands graptoliter. Ofversigt of kongl. Vetensk. Akadem. Fôrhandl. Nr. 5. Sveriges 
geol. Unders, Ser. C Nr. 37 
S. L. Türnquist. Näâgra iakttagelser ôfver Dalarne graptolit skiffar. Geol. Fôren. Fôrhandl. Nr. 56. 
PRsIL-Nr 14 
C. Feistmantel.  Zwei Profile durch die Basis der bôhmischen Étage D an den entgegengesetzten 
Beckenrändern. Sitzungsberichte der bôhm. Gesellschaft der Wissenschaften. 1879. Dre 
J. Krejéi u. R. Helmhacker. Erläuterungen zur geol. Karte der Umgebungen von Prag, Archiv 
für naturwissensch. Durchforschungen v. Bôhmen. Bd. IV. Nr. 2 
Le même ouvrage en langue tchèque: Archiv pro piirodovédeckÿ vÿzkum Cech. Sv. 4 Cislo 2. 
J. TN. Delgado. Correspondance relative à la classification des schistes siluriens à Nereites, 
découverts a le sud du Portugal. Journ. de Scientias math., phys. e naturaes. Lisboa. 
No D. 
1879—80. Ch.  . On the Geological Distribution of Rhabdofora. Annals Magaz. Nat. Hist. 
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— On the tripartite Classification of the Lower Palaeozoic Rocks. Geolog. Mag. 1879. p. 1—15. 
— Recent Discoveries among the South Scottish Silurians. Transactions, Geol. Soc. Glasgow. 1879. 
D 18-04 
1880. J. Æ. Marr. On the Cambrian an Silurian Beds of the Del Valey as compared with those of the 
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Ch. Lapworth. On new British Graptolites. Annals Mag. Nat. Hist. Ser. 5. Vol. V. pag. 149. 
S. A. Tullberg. Om lagerfüljden i de kambriska och siluriska aflagringarne vid Rüstanga. Sveriges 
Geol. Undersükn. Ser. C. Nr. 41.; Geolog. Füren. Fôrhandl. Nr. 59. Bd. V. 3. 
— Tvenne nya graptolitslägten. (teologiska Fôrenings i Stockholm Fôrhandlingar Nr. 63. Bd. V. 
None 
— Nägra Didymograptus-arter i undre graptolitskiffar vid Kiviks-Esperôd. Ibid. Nr. 58. Bd. V. 
Nr 02: 
S. L. Türnquist. Studier ôfver Retiolites. Ibid. Nr. 63. Bd. V. Nr. 7 
J. Marr. On the predevonian Rocks of Bohemia. Quart. Journ. Geol. Soc. Nov. Do 
Ch. Barrois. Sur le terrain silurien supérieur de la presqu île de Crozon. Annales de la Soc. 
géol. du Nord. 1880. T VIL. p. 258. 
Amalio Gil y Maestre. Descriptione geologica de la provincia de Salamanca. Mem. de comit. map. 
geol. de Espagna 1880. p. 127 etc. 
D. de Cortazar.  Descriptione geologica de Ciudad-Real. Bolet. de commis. map. geol. de Espagna 
AN n62 0 
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S. L. Tôrnquist. Om nâgra graptolitarter frâm Dalarne. Geol. Fôren. Fôrh. Nr. 66. Bd. V. Nr. 10. 
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Skandinav. Graptoliter. II. Ofversigt Kongl. Vetensk. Akad. Handl. Nr. 9. 
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205 


206 
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Défense des Colonies. V. 
Bologna. 
Toulouse. 
208 


10 
Sur la classification des formations stratifiées anciennes de l’île de Sardaigne. 


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S. A. Tullberg. On the graptolites described by Hisinger and the older Svedish Authors. Kongl. 
Svenska. Vet Akad. Fôrh. Vol. 7. EH. 2. 211 
— Skânes Graptoliter IL  Allman ôfversigt ôfver de siluriska bildningare i Skäne och jemfürelse 
med üforiga kände sämtidiga afflagringar. Sveriges Geol. Unders. Ser. C. Nr. 50. Le même 
ouvrage publié en allemand: ,Zeitschrift der deutschen geol. Gesellschaît.* 1883. 212 
Vorläufige Notiz über eine neue Graptolitenart. Nyt. Mag. for Naturvid. Bd. 27. 213 
Geol. Fôren. i Stockholm Fôrhandl. Nr. 77. 
214 
Quart. Journ. geol. Soc. 1882. 
215 
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M. O. Herrmann. 
C. Kurck. Nâgra nya graptolitarter främ skäne. 
On the Cambrian and Silurian Rocks of Scandinavia. 
On the Silurian and Cambrian Strata of the Baltic Provinces of Russia as compared 
Mém. Soc. géol. 
217 


BU VENT 7 
Quart. Jour. Geo]. Soc. Vol. 38. 


298 4) 


B. 36. p. 226—284. 
Bd. V. Abth. 5. 
298 b) 


J. E. Marr. 
Vol. 38. Aug. 
Fr. Schmidt. 
_ with those of Skandinavia and British Isles. 
Ch. Barrois. Recherches sur les terrains anciens des Asturies et de la Galice. 
NON ARDENNE 
1883. S. L. Türnquist. Nâgra komparativt-geologiska anteckningar frân en resa i Vestergotlands silu- 
romräda sommaren 1883. Geol. Fürh. Nr. 84. Bd. VI. H. 14. p. 681—692. 218 
— Üfversigt üfver berghygnaden inom Siljansomrädet i Dalarne. Sveriges Geol. Undersükn. Ser. C. 
NTe5 7 219 
S. A. Tullberg. Skäânes Graptoliter IL  Sveriges geol. Unders. Ser. C. Nr. 55. 220 a) 
—_ Le même en allemand: Über die Schichtenfolge des Silurs in Schonen nebst einem Vergleiche 
mit anderen gleichartigen Bildungen. Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellsch. 1883. 2. 220 b) 
A. de Laparent. Traité de Géologie. 221 
C. Malaise. Etudes sur les terrains silurien et cambrien de la Belgique. Sur la constitution du 
massif du Brabant. Bull. Acad. R. de Belgique. 3° ser. T. 5. Nr. 1 2221. 
Ch. Lapworth. The Secret of the Highland. (Geolog. Magaz. p. 120, 193, 337. DOTE 
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Spezialkarte von Preussen und den Thüringen. Bd. V. H. IV. 223 
G. Stache. Über die Silurbildungen der Ostalpen etc. Zeitschr. der deutschen geol. Gesellschaft. 
224 
Über die Grenze zwischen Silur und Devon (Hercyn) in Bühmen, Thüringen und 
225 
226 
22 


Neues Jahrb. f. Min. etc. Bd. IL p. 82. 
The lower palaeozoic rocks of the neighbourhood of Haverfordwest. 


E. Kayser. 
einigen anderen (regenden. 
ME. O. Herrmann. Die Graptolithenfamilie Dichograptidae Lapw. Inauguraldissertation. Kristiania. 


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J. Krejét und Æ. Feistmantel. Orographisch-geotektonischer Überblick des silurischen Gebietes im 
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(Voir le même en tchèque: Archiv pro piirodov. prozkoumäni Cech.) 


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Al. Getz. Graptolitfürende skiferzoner i det trondhjesmke, Nyt Mag. for Naturvid. Christiania. Bd. 31. 

S. L. Türnquist. Anteckningar om de äldre palaeozoiska leden i Osthüringen och Voigtland. Geolog. 
Fôren. i. Stockholm Fôrhandl. Bd. IX. H. 7. 

Fr. Frech. Über das Devon der Ostalpen nebst Bemerkungen über das Silur und einem palaeonto- 
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— Die palaeozoischen Bildungen von Cabrières (Languedoc). Zeitschr. der deutschen geologischen 


resellschaft. Bd. 39. p. 360. 
G. De Rouville. Monographie géologique de la commune de Cabrières (Herault). Mém. de l’Acad. 


de Montpellier. 1887. 

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Dr. J. Wenzel. Über die Beziehungen der Barrandeschen Etagen C, D u. E zum britischen Silur. 


Jahr. der geol. Reichsanstalt. Bd. 41. 1. Heft p. 117—170. 
Bigot. Esquisse géologique de la Basse-Normandie. 
R. R. Gurley. Some recent graptolitic litterature. The Amer. Geologist. Vol. 8. Nr. 1. 


“ lo. KR. Suds. na Et A AA, fr /890 VAT pol, 


Bulletins du laborat. geol. de Caen. p. 170. 


VIÉOLOIR 40 Hn3gnn vNor1vN 


12 


1892. 


1893. 


1894. 


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J. C. Moberg. Om nâgra nya graptoliter frän Skänes undre graptolitsskiffer. Geol. Füren. Fôrh. 
Bd. 14. p. 339. s 

S. L. Türnquist. Observations on the Structure of some Diprionidae Kongl. Fysiografiska Sälls- 
kapets Handl. Ny Fôld. Bd. IV. Lunds Univ. Arsskrift. T. XXIX. 

J. Chr. Moberg. En Monograptus fürssed med discus. (reolog. Füren. Fôrh. Bd. 15. H. 2. 

C. Wiman. Über die Silurformation in Jemtland. Bullet. of the geolog. Instit. of Upsala. Nr. 2. 
Vol. [. 

— Über Diplograptidae Lapw. Ibidem. 

— Über Monograptus Gein. Ibidem. 

J. E. Marr. Notes on the Skiddaw-Slates. Geol. Mag. 1894. p. 112. 

Ph. Lake and Th. T. Groom. The Llandovery and Associated Rocks of the neighbourhood of 
Corwen. Quart. Journ. Geol. Soc. 1894. Vol. 50. p. 426. 

H. Hicks. Life-Zones in British Palaeozoic rocks. Geol. Mag. Vol. 13. p. 399. 

S. L. Türnquist. Nâgra anmärkningar om graptoliternas terminologi. (Geol. Fôren. Fôrh. Bd. 16. 

D on 


TX S. Hall. Note on the Distribution of the Graptolitidae in the Rocks of Castlemaine. Rep. Aust. 


1895. 


Assoc. Adv. Sci. 1893. p. 374. 
Ph. Lake. The Denbigshire Series of South Denbigshire. Quart. Journ. Geol. Soc. Vol. 51. p. 9. 
G. Holm. Om Didymograptus, Tetragraptus och Phyllograptus. Geol. Fôren. Fôrh. Bd. 17. H. 5. 
p. 319—3959. (avec 6 Planches.) 


7 CNY 
RS 


Aperçu historique sur les Graptolites, en Bohême. 


1835. Les Graptolites de Bohême sont mentionnés pour la première fois par Bronn, dans sa ZLethea 
geognostica. Ce savant cite et figure sous le nom de Lomatoceras priodon l'espèce commune Monograptus priodon. 

1850. Joach. Barrande est le premier qui ait entrepris l'étude détaillée des Graptolites. Sa publica- 
tion, Craptolites de Bohème, est la pierre fondamentale qui sert de base aux travaux que l’on à faits depuis 
dans les contrées étrangères. Barrande décrit 21 espèces, nouvelles pour la plupart, et les répartit dans 
3 genres, Savoir: 

1. Graptolithus (avec les sous-genres Monoprion et Diprion). 

2. Rastrites. 

3. Gladiolites (= Retiolites). 

Voici la liste de ces 21 espèces : 


GHAPIONES PrIOUON +... , : . Bronn Graptolites sptiralis ... . .:... . : Greinitz 
“ DONCMAIGUS AE RO EEE BA Er: Û CURRION IA ITS ENEEET SS DA TT 
à TRUC NI AE : À ROOMS SPRINT : 
: COLONS RE A AEN Re : : palmeus : 
à LÉ COUS OS NRA js ; ovatus 2 
" RUSSE SUR SES es 5 Rastrites  Linnaci . ë 
ù TS D TERRE RER RES 5 ve fugax . à 
; OO RU re À s gemmatus : 
: NUS SON nn NE te à : IDOROUMINUS EEE NOR : 

: CIC haR ent : Gladiolites Geinitzianus . . . . . : 
LESÉS Re en : 


D) 4 ,. ? 

Nous constatons que les formes que Barrande à désignées par l'expression d’impressions scalariformes 
n’appartiennent pas toutes exclusivement au genre Climacograptus, mais qu'il s’en trouve quelques-unes que lon 
doit ranger dans le genre Diplograptus et même dans Monograptus. Parmi les individus enroulés, associés par 
Barrande à l’espèce Monograptus priodon, plusieurs sont des espèces du genre Cyrtograptus; autres, des 
Monog. spiralis et convolutus. Sous la dénomination de Monograptus Nilssoni et de Monog. colonus se trouvent 
réunies au moins 7 formes diverses, appartenant à des époques différentes. 

Grapt. tectus, que Barrande cite comme provenant des bandes 43 et 45, contient deux formes spécifiques 
distinctes de Climacograptus. 

Notre tâche étant de décrire les Graptolites de l'étage D de la Bohême, nous ne pouvons nous appesantir 
sur des questions de détail qui nous éloigneraient du sujet que nous traitons ici. 

Nous avons l'intention de passer en revue, dans la IIlè"* partie de nos Etudes, toutes les espèces 
établies par Barrande. Dans cet ouvrage, nous suivrons l'exemple de Tullberg, c’est-à-dire que nous reproduirons 
d’une manière précise et nouvelle tous ceux des originaux de la collection Barrande que nous avons eus à notre 
disposition, et que très peu de savants ont eu l'occasion d'examiner. Cette étude aura pour résultat, nous l’espé- 
rons, de prévenir beaucoup d'erreurs dans la détermination des espèces, et de jeter une lumière nouvelle sur la 
distribution géologique des Graptolites, en Bohême. 


grandis Suess 


De ce que Barrande à réuni sous un même nom plusieurs formes distinctes, il s’en faut de beaucoup 
que sa publication ait perdu de $a valeur; au contraire, elle restera, selon opinion du Prof. Lapworth, un ouvrage 
classique qui fera toujours autorité parmi les travaux publiés sur les Graptolites. 
se soit occupé en détail de l’organisation de ces fossiles; le premier qui ait exposé leur distribution géologique, 
et fait accompagner de beaux dessins les descriptions de tant de formes nouvelles. 


1851. 


Retiolites 


Petalolithus  parallelocostalus 


1 


Graptolithus serratus . 


1» 
Li) 


1» 


Quant 


D'ailleurs, Barrande à soumis le travail de Suess à une sévère critique dans une notice qu’il publie, 
en 18%1, et dans laquelle il prouve que la plupart des formes indiquées par Suess comme nouvelles, sont en 
réalité des espèces déjà connues, ou fondées sur des spécimens mal conservés. 

Les ouvrages que nous venons de citer sont les seuls qui, jusqu’en 1851, 
détaillée des Graptolites de Bohême. 

1851—1879. Ces fossiles se trouvent uniquement mentionnés dans les travaux de Lippold, de Krejëi 
Ces savants ne s'occupent que de la question des Colonies, où, comme on sait, les Graptolites 
représentent 90% de la totalité des pétrifications. 


de Barrande. 


Dans sa Défense des Colonies IV. 1870, Barrande cite les quatre espèces suivantes, sans description 


Nous étudierons minutieusement, dans la révision que nous avons annoncée ci-dessus p. 13, toutes ces 
formes, qui ne sont autres que des Monograptus déjà connus dans les contrées étrangères et provenant des zones 
à Rastrites. 


Lippold: Lit. 79, p. 391, 416, 423, 438, 441. 
#*) Krejéi: Lit. 186. 


ferrugineus 


. 


Helmhacker: Lit. 178, p. 12, Lit. 165. 


+) K. Feistmantel: Let. 185, p. 12. 


Ses efforts n’eurent guère de succès. 


20: (6h 
.n. SD. 
HS 

. Schloth 
‘np, 
LT SDS 
. Hall 
aux espèces nouvelles mentionnées par Suess, des savants suédois ont démontré que ÆRetiolites 
appartient à Stomatograptus, c’est-à-dire à un genre entièrement différent. 
formes introduites par ce savant sont représentées par des spécimens défectueux d'espèces déjà connues, ou bien 
si imparfaitement figurées qu’il est impossible de les déterminer avec sûreté. 


Graptolites floridus, 
nodulosus, 
tenuissimus, 


n 


1» 


Quelque temps après la publication des Graptolites de Bohéme, Suess fit paraître un travail 
intitulé: Ueber bühmische Graptoliten, dans lequel l’auteur prenait 
Barrande sur l’organisation de ces fossiles. 
a introduites, Suess en ajouta plusieurs autres entièrement nouvelles, et cita pour la première fois quelques 
formes étrangères à la Bohême, et dont voici la liste: 

Graptolithus dubius 


pi] 


» 


nombre de Graptolites, qui semblent n'avoir été pourvus que de noms manuscrits, c’est-à-dire non publiés, car 
toutes nos recherches pour en trouver une description ou une illustration quelconque, sont restées infructueuses. 
Mais en nous guidant sur les nombreuses observations manuscrites qui accompagnaient les fossiles de la collection 
Barrande, nous avons pu établir l'identité de ces formes encore inédites, et les présenter, dans la description des 


espèces, comme des équivalents d’autres individus. Tels sont les Graptolites : 


Barrande est le premier qui 


à tâche de rectifier quelques opinions de 
Aux espèces que Barrande 


Sow. et Salt. 


Barrandei 


La plupart des autres 


contiennent une description 


Graptolites avus Barr. èn lité. = Didymograptus Murchisoni. Beck. 


; Suessi à »s = partim Didymograptus V fractus. Salter. 
‘ militans , ,s  —=part. Dicellograptus anceps.  Nich. 
: teres re » = Diplograptus teres Barr. sp. in litt. 


Nous ferons aussi observer que Carruthers signale la présence en Bohême de Cyrtograptus Murchisont 
Carr., qu’il a trouvé parmi les fossiles que Barrande lui avait envoyés. (Lit. 101, p. 127). 

R. Richter cite la même espèce, qui, suivant les indications de M. le Doct. Stelzner, provient de Vysko- 
Cia, 61: . (Lait, 109). 

Enfin, l'apparition de Diplograptus pristis His. dans la bande 45 se trouve mentionnée pour la premiere 
fois par Linnarsson. En même temps, exprimant son opinion sur les Colonies qu’il a visitées lors de son 
excursion géologique, il prétend également que ces phénomènes ne sauraient nullement s'expliquer au moyen de 
la Stratigraphie. Seulement, il s’écarte de la théorie de Barrande, en tant qu'il suppose que les Colonies sont 
plus anciennes que tous les dépôts d'Angleterre et de Suède, dans lesquels la même faune fait son apparition: il 
en arrive à conclure que la migration des espèces s’est effectuée dans la direction inverse de celle que l’on croit. 

1579. John Marr est le premier qui se soit appliqué à l'étude détaillée de la distribution géologique 
des Graptolites, en Bohême. Après un court séjour sur notre terrain, ce savant publia, comme résultat de ses 
observations et de ses études, un parallèle entre les dépôts siluriens de la Bohême et ceux de l'Angleterre. 
Dans ce travail, il s’efforça, en se basant sur les zones à Graptolites, d'expliquer les Colonies comme des phéno- 
mènes stratigraphiques. 

Là où les études de TJ. Marr paraissent superficielles, c’est lorsqu'il compare la bande f2 et tout 
l'étage & avec Ludlow. Car il n’y a presque pas une seule espèce commune aux horizons comparés: l’on ne 
rencontre aucune trace de Graptolites ni dans f2, ni dans l'étage G, horizons que Kayser et d’autres s’acharnent 
à annexer au dévonien, et Monograptus Nülssoni, si fréquent dans les couches de Ludlow, apparaît dans la 
bande e1, en Bohême. 

J. Mar distingue, dans l'étage Æ, trois couches à Graptolites : 


1. La couche inférieure — zone à Diplograptus — contient les espèces suivantes : 

Monograptus cyphus : . . . . . . Lapw. Rostrires Etonnant UE ne Pare. 
ï Min eV tte Dali ; DÉRCUMIUS ER RAT 
; LÉNUDS RIRES UE NE DONUI Doplograptus forum . . à, . . His. 
; DROIOUS SE DATE: 5 LAMAMSOUS OCT: 
é spinigerus . . . . . . Nich. Ckimacograptus scalaris. . . . . :. His. 
: OOROUITIUS ER UE ATEN: 1 NORME RSR AT 
PAC RRLCUIAUS SR RON ERA 


Ce savant pense que la zone à Diplograptus pourrait être subdivisée en plusieurs zones secondaires. Le 
temps lui ayant manqué pour caractériser plus nettement ces horizons, il ne cite que deux zones secondaires, savoir : 
a) Zone secondaire inférieure avec Rastrites peregrinus et Climacograptus scalaris. 
b) Zone secondaire supérieure, renfermant en grande partie l’espèce Monograptus turriculatus. 
2. Au-dessus de la zone à Diplograptus se trouve la zone à Monograptus priodon, dans laquelle appa- 
raissent les espèces suivantes : 


MONO UND MDRIOTON EE ARE EEE ER Br: 

% DOME SEE OR SEE NT CE 
Curtograpius Manehisont ini Li, Carr, 
MODO TES GENE IUNUS NERO Barr. 


3. La troisième zone, la plus élevée, est la zone à Monograptus colonus, de laquelle J. Marr cite les 
formes qui suivent : 


Menograpius ColOmUs nl, 0... Barr. 
: DORCMIQUS RANCE SR Re 
À DER EUR OM ES ITR 
5 M Re ete (0) 


LESTIS RER OR OR D ATr. 


Y 
D 


Quant à lapparition des Graptolites dans les bandes e2 et f1. J. Marr ne s’en inquiète nullement, Il 
passe également sous silence des espèces comme Diplograptus palmeus, Monograptus spiralis, Monograptus Nil- 
sonni, qui ne sont pas rares dans la bande e1. Malgré cela, se basant sur l’analogie que paraissent offrir l’asso- 
ciation et la succession des Graptolites des Colonies et de la bande e1, il déclare, sans autre forme de procès, 
que les Colonies sont des plis de la bande e1, et il ne tient aucun compte de leur position stratigraphique. 

Les deux grands adversaires’ des Colonies, le Prof, Krejëi et Lipold, avaient cependant rejeté cette même 
opinion, en acquérant la conviction que les Colonies ne sont pas un phénomène stratieraphique. 

Les procédés de J. Marr ont été suffisamment relevés par Barrande dans sa Défense des Colonies, V., pour 
que nous songions à entrer ici dans une étude critique sur les opinions émises pour ou contre les Colonies. 

J. Marr à en outre attiré l’attention sur la présence de Graptolites dans l'étage D. 

I cite les formes: 

Climacograptus de la bande 43, 
Dicéllograpius 7 4000. 
Su au 
Se trouvent encore mentionnées pour la première fois les espèces suivantes du Silurien de la Bohême: 
Diplograptus Hughesii, Nich. | 
”. cometa, (ein. 


Didymograptus 


s toutes de la colonie Haïdinger. 

à sinuatus, Nich. ï 
Lastriles capillaris, Carr. | 

- L'exemple de J. Marr fut imité par S. A. Tullberg (Lit. 220). Ce géologue, sans même prendre la peine 
de s'assurer de visu de la situation exacte des Colonies, essaya à son tour de les expliquer comme un phénomène 
stratigraphique, en les considérant comme des débris de la bande e1, enclavés dans la bande 45. Cette assertion 
est basée sur les matériaux qui proviennent de trois Colonies et qui lui ont été procurés par le Prof. O0. Noväk. 


L'examen de ces fossiles à permis à $S. À. Tullberg de reconnaître les 6 Zones suivantes: 


1. Zone à Monograptus gregarius . . . . . . . Lapw. 
Ds “ lepiotheca. :::.,) 5,4 'ERDw. 
Do À FUMGINATUS 5.  ,  /Lapw, 
dire “ SPIP AUS ER LS PR AGEN 
(EUR “ JMUNOMISONI TASER . Car. 


6. , à Cardiola interrupta et Monogr. colonus Barr. 
Dans son ouvrage sont citées pour la première fois les espèces suivantes de la Bohême : 
Monograptus leptotheca  . . Lapw. 
gregarius . . Lapw. 
k As 1 de E— el. 
ii commnunis  . . Lapw. 
Oyrtograptus flaccidus . . . Tullb. 
Didymograptus Murchisoni | 
Diplograptus pristis de D. 
Lasiograptus sp. | 

Il est très regrettable qu’en expliquant les Colonies par des dislocations et par la situation stratigraphique, 
l’on ait passé sous silence les travaux de Lipold et de Krejëi, ainsi que leurs déclarations. (Déf. d. Colonies, IV. 

l jet, 

p. 80—82—83),. 

Nous ne pouvons également comprendre sur quels documents $. A. Tullberg s'appuie, quand il associe, 
dans la zone des Monograptus runcinatus, les espèces Monograptus priodon et Diplograptus palmeus, et quand 
il déclare ensuite que la succession et l'association des formes typiques que l’on trouve dans les Colonies et la 
bande e1, sont les mêmes qu’en Scandinavie! 

Malgré cela, lon invoque, comme preuves convaincantes, les recherches de Lapworth sur la distribution 
géologique des Graptolites, et les indications de J. Marr, quoique ni l’un ni l'autre de ces savants ne signale 
l'association de Diplograptus palimeus avec Monograptus priodon. 


LT 


De plus, il est inexact que Monograptus vomerinus et Monogr. testis apparaissent chez nous en même 
temps, comme J. Marr l'annonce en citant les espèces de la zone à Priodon. Au contraire, ces types, que Tullberg 
dit provenir de Schonen, apparaissent en Bohême dans des horizons complètement séparés, et, suivant le schéma 
de Lapworth, appartiennent à des zones tout à fait distinctes. 

Nous nous trouvons donc ici en présence d’un dilemne. Ou bien les indications de Tullberg sur cette 
curieuse association dans les couches de Schonen sont exactes, et alors nous pouvons dire: 1°, qu’il n'existe pas 
d’analogie sensible entre la succession et l'association des types de la Bohême et ceux de Schonen; 2°, qu’il résulte 
de là, qu'on ne saurait admettre de telles argumentations comme des preuves contre les Colonies; et 3°, qu'il se 
présenterait pourtant des exceptions dans la distribution géologique des Graptolites, telle qu’elle est généralement 
adoptée jusqu’à ce jour, ainsi que l’éminent Prof. Lapworth en a constaté après beaucoup de recherches laborieuses. 

Ou bien les indications de Tullberg sur cette association ne sont pas conformes à la réalité; dans ce cas, 
il aurait été commis une erreur bien regrettable, qui doit être à tout prix évitée, quand il s’agit d’études compara- 
tives d’où l’on tire des arguments contre les Colonies. 

Nous sommes nous-même convaincu qu'il s’est glissé quelque erreur dans la détermination des espèces de 
Schonen. Quoi qu'il en soit, il reste un fait certain, c’est que les Colonies ne sont pas du tout expliquées par 
ces assertions. 

Une notice objective de Wentzel (Lit. 256) confirme, à nos yeux, l'exactitude de ce que nous venons de 
dire au sujet des deux ouvrages précédents. Dans ce travail. Wentzel étudie les rapports qui peuvent exister 
entre les étages C(—D—E de Barrande et le Silurien en Angleterre; il consacre une attention toute particulière 
aux recherches de Lapworth et au travail de J. Marr. Voici ce qu'il dit: | 

»Si nous nous en tenons strictement aux faits que Marr nous fournit, nous pouvons bien distinguer, en 
Bohème, l'horizon de Birkhill, de Lower-Gala et de Wenlock, mais ses opinions se trouvent sur plusieurs points 


en complète contradiction avec celles de Barrande et de Lapworth.... Marr n'a pas du tout tenu compte de 
lapparition des Graptolites dans la bande e2. De plus, ce savant a oublié de mentionner la présence de 
Monograpt. Nilssoni et Monogr. spiralis Gein. dans la bande 61... — J'ai trouvé, près de Konieprus, Monogr. 


spiralis associé à des types de la zone à Cyrtograptus Murchisont, tels que Monogr. vomerinus, Retiolites 
Geinitzianus, mais, près de Malkov, il était associé avec Rastrites peregrinus, Subdivision de la zone à grega- 
rius! etc.... Il résulte de ces constatations, que les limites assignées aux zones graptolitiques de Marr entre 
Liandovery et Tarannon, entre Tarannon et Wenlock, sont considérablement infirmées, car Monograptus Nilssoni 
a été trouvé en Bohême associé sur le même morceau de roche avec des types de Birkhill, et Mon. spiralis avec 
des formes typiques de Birkhill et de Wenlock.“ 

Nous sommes de l'avis de Wentzel, qui fait observer que la faune de notre bande e1 se trouve condensée 
dans des couches de peu d'épaisseur, mais ce serait une grande erreur de penser que cet horizon n’est susceptible 
d'aucune subdivision. Seulement pour arriver à marquer les subdivisions, il ne faudrait pas s’en tenir aux 
indications déjà données; il faudrait d’abord recueillir soi-même les fossiles zone par zone, et surtout apporter 
une grande précision à la détermination de chaque espèce. Pour cela, il est nécessaire de savoir quelles sont les 
formes que Barrande a réunies sous un même nom, et qui sont distinctes entre elles morphologiquement et 
géologiquement. Barrande avait associé, sous le nom de Monograpt. Nülssoni, au moins trois espèces très sem- 
blables, dont l’une n’apparaît qu'avec Monogr. lobiferus (= Becki), la deuxième, dans un niveau plus élevé, avec 
Monogr. priodon, et la troisième, exclusivement avec Monogr. Roemert et Monog. colonus; ce sont donc, dans 
trois horizons différents, trois formes différentes, quoiqu'à un degré très minime. 

Un autre obstacle consiste dans la difficulté qui se présente, même pour un géologue expérimenté, d’assigner 
la limite exacte qui sépare e1 et e2, à cause du passage successif et insensible de ces bandes l’une dans l’autre. 

Dans les couches supérieures de la bande e1 commence l'apparition des sphéroïdes calcaires, d’abord tres 
clair-semés. A mesure que l’on s'élève, ils deviennent de plus en plus nombreux et finissent par former des 
bancs de calcaire compacts, parallèles, qui alternent avec des schistes à Graptolites. Comme la faune de ces 
sphéroïdes et de ces bancs de calcaire est la même que celle des schistes environnants, On ne peut pas juger au 
premier coup d'œil, d’après la composition pétrographique, si un morceau de calcaire provenant de l'étage E appar- 
tient à la bande e1 ou à la bande e2. On voit par là que la faune à Graptolites est encore celle qui donne les 
indications les plus sûres. 


Barrande avait, dans ses premières publications, rapporté à la bande e2 les calcaires de ces couches de 
transition. Plus tard, il avait cru devoir les réunir à la bande e1. Le calcaire de transition n'offre pas de:con- 
trastes assez grands pour que l’on puisse le distinguer exactement de la bande e2, si l’on ne connaît pas très 
bien l’horizon ou la faune à Graptolites des schistes environnants. Puisque les Graptolites nous fournissent un 
excellent moyen de distinguer les petits horizons géologiques, pourquoi ne pas nous appuyer sur les zones grapto- 
lithiques pour marquer les subdivisions de l'étage E? Nous étudierons ce cas dans la IV® partie de nos études, 
où nous exposerons la distribution géologique des Graptolites, en Bohême. 

En dehors des publications que nous venons de mentionner ci-dessus, nous n’en connaissons pas d’autres 
où les Graptolites de Bohême soient étudiés en détail. Les travaux où l’on compare entre elles plusieurs faunes 
siluriennes, sont à peu près les seuls où il soit tenu compte des Graptolites de la Bohême; encore s’y appuie-t-on 
sur les opinions exposées par les auteurs que nous avons nommés. On les cite principalement dans les ouvrages 
de Lapworth (Lit. 188), Nicholson (127), O. Noväk*), Linnarsson (167), Frech (233), Tôürnquist (242). 

Le tableau suivant contient tous les Graptolites de Bohême nommés par nos prédécesseurs. Chaque 
forme spécifique est accompagnée du nom du savant qui l’a citée pour la première fois. 


Tableau des formes graptolitiques citées jusqu'à ce jour, en Bohême. 


Espèces | Bibliographie 


Monograptus (Graptolites) priodon, Bronn. . Bronn L1t39! 
bohemicus, Barr. Barrande 
Roemeri, Barr. . “ 
colonus, Barr. . 
nUNTHUS 
Halli : 
Becki ë 

Nilssoni , 


Chimaera tre : | 


Hit ere 


testis ob 
spiralis, Geinitz . 
turriculatus, Barr. 
Proteus, Barr. 
quedraner Ban: ere 
tenuissimus 
nodolosus A Ne 
COHVOLIUS ee 2 Dam Lit: 119: p.125. 
ONU ADATR .| : ONE 
SCLTAQUS, ADCNIOGD SE Suess 
ferugineus, Suess . 
laevis Se 
dubius Rs 
taenia, Sow & Salt. . 
Sedguicki, Harkn. 
falxe Suess ee À 


Lit. 119. p. 48. 


*) Beitrâge zur Kenntniss der Fauna der Etage F — f1. — Sitzungsbericht der bühm. Gesellsch. d. Wiss. Prag. 


Espèces 


Monograptus ornatus, Suess . 


cyphus, Lapw. . 


“ spinigerus, Nich. . 

: tenuis, Portl. : 
* Héapsil-Saito (er) 
Ë gregarius, Lapw. . 

: leptotheca , 

: fimbriatus, Nich. 


sp. (colonus ??) . 
Rastrites peregrinus, Barr. 


à gemmatus : 
: Linnaei, Barr. 
»” fugax ” re 


Cyrtograptus Murchisoni, Carr. 


flaccidus, Tullb. 


» 


 Graptolithus flaccidus, Hall (?) . 


Retiolites Geinitzianus, Barr. 
SH 


Stomatograptus grandis, Suess . 


Diplograptus palmeus, Barr. . 
. ovatus : 
folium, His. . 


; pristis: Es. . 
Climacograptus scalaris, L. 
Du, 
à tectus, Barr. . 


1 » 


» (Graptolites) sp. 


TLasOera Dis BD"... 


Dicellograptus (anceps, Nich.?) 
Didymograptus Murchisoni, Beck . 

Pa (Graptolites) avus, Barr. . 
Suessi, Barr. . 


» 1» 


Tetragraptus sp. . 


Barrandei, Suess . 
vomerinus, Nich. . 


triangulatus, Harkn. . 


communis, Lapw. . 


tamariscus, Nich. . 


Auteur 


SUESS 


D) 
Marr 


Tullberg 


1» 


7 
O. Noväk *) 
Barrande 


Carruthers 
Tullberg 
Jahn **) 
Barrande 

Marr 
Suess 
Barrande 


n 
Mar 
n 
Linnarsson 
Marr 
Le 


Barrande 


. [Vala-Helmhacker 


Krejéi 
Tullberg 
Marr 
Gaudry ***) 
Lippold 


LL 


Türnquist 


102420 020) 


Bibliographie 


| 

| lat: 495: 

{10 220: 
JE 83e 


es mme ne 


Op 127. 
Lit. 220. 
p. 438. 
136 07. | 
Lit. 195. 
12 
lit 37 


Lit 195 
Lit. 148. p. 685. 
Eten 
IE er Te 
Lit 165;p: 200: 
Geol. 2% ed. p.420 
(en langue tchèque). 
Lit. 220. 
it 10: 

D 06: 

Hit. 79::p, 46, 


Li) 


Étage 


*) O. Noväk: Zur Kenntniss der Fauna F—f, in der palaeozoischen Schichtengruppe Bühmens. Sitzungsberichte der kônigjl. 
bühm. Gesellsch. d. Wiss. Prag 1886. p. 660. 


*#) J, Jahn: Beitriäge zur Stratigraphie und Tektonik der mittelbôhmischen Silurformation. Jahrbuch der k. k. geolog. 


Reichsanstalt. 


Wien 1892. Bd.42. Heft 3. p. 397—462. 
#**) Alb. Gaudry: Les enchaînements. du monde animal dans les temps géologiques. 


Fossiles primaires. 1883. 


3% 


MATICNSL MUSE UM Me LHUURINE 


20 


Description des espèces. 


Famille MBichograptidae. Lapworth. 


Genre Bichogranilus. Salter. 


Dichograptus (?) leptotheca, n. sp. 
PL:6: flo 16-217. 


Nous sommes obligé d'associer provisoirement à ce genre une forme de Dichograptidue, que nous trouvons 
malheureusement toujours isolée et incomplète, bien qu’elle soit assez fréquente. 

Les, branches atteignent jusqu’à 4°* de longueur et 0.3 à 1””* de largeur; elles sont rectilignes ou faible- 
ment courbées. Hydrothèques très étroites, 14 à 16 par 1°”, courbées dans toute leur longueur, soudées ensemble ; 


elles forment avec l’axe de la branche un angle d'environ 30". 
Les parois cellulaires communes se voient à la loupe en forme de stries très fines, et se terminent par 


un renforcement ovoïde, comme c’est le cas pour d’autres Graptolites. 

Gisement et local. Nous avons trouvé ce fossile à Xru$n& Hora, dans une couche très étroite et d’un 
accès très difficile, composée de schistes brun rouge, imprégnés de chamoisite et bleuâtres à la surface. Cette 
couche est enclavée dans la couche la plus basse des minerais de fer. — Bande 418. 


Genre T'etragr'aplus. Salter. 


Tetragraptus caduceus. KSalter. 


AR ae TELE 

Bibliographie: 
1853. Didymograptus caduceus, Salter. Lit. 52. p. 87. fig. 1. 
1859. Phyllograptus siümilis, Hall. Lit. 65. p. 140. 
1863. Didymograptus caduceus, Salter. Lit. S4. p. 137. 
1865. Graptolithus Bigsbyi, Hall. Lit. 85. p. 86. 
1868. Didymograptus caduceus, Nicholson. Lit. 102. p. 133. 
1874. Tetragraptus bryonoïdes, Hall. sp. R. Etheridge jun. Lit. 146. PI. 3. fig. 3, 4. 
1875. Graptolites (Didymograptus) caduceus, M'Coy. Lit. 150. p. 30. PI XX. fig. 3—5. 
1879. Tetragraptus Bigsbyi, Linnarsson. Lit. 182. p. 229. 
1880. ; Bigsbyi, Lapworth. Lit. 188. Vol. V. pag. 275. 
1882. : caduceus, Brügger. Lit. 208. pag. 39. 


Longueur des branches, 1°*; largeur, 2 à 3%. L’angle de divergence formé par les deux branches est 
: quelques-unes sont 3 à 4 fois plus 


de 30 à 40% Le nombre des hydrothèques varie de 12 à 16 par 1°”; 
longues que larges, médiocrement courbées, et échancrées en demi-cercle près de lorifice extérieur. 
Bande D—d18 Klabava. Mines de Aloisia. Couche des minerais de fer, N° 2. — 


Gisement et local. 
À en juger par 


L'original, qui fait partie de la collection de l’Université tchèque, a été donné au Prof. Krejéëi. 
les notes manuscrites que son successeur, le Prof. Noväk, à faites pendant le séjour de M. Tôrnquist à Prague, 
ce spécimen est le même que ce dernier a cité dans sa Chorologie d'Europe. (Lit. 242). 


21 


Genre Bidymograplus. Mc. Coy. 


A. Groupe Bidymograptus bifidus. Hall 


Didymograptus Murchisoni. Beck. (= Didym. avus Barr.). 


PL 4 10:90 
PI. 5, fig. 1—2 a b. 
PET HE) 8-4 
Bibliographie: 
1839. Graptolithus Murchisoni, Beck. Lit. 11. Tab. 26. fig. 4. 
1840. Prionotus geminus, His. Lit. 13. 
1851. Graptolithus Murchisoni, Boeck. Lit. 42. fig. 24, 96. 


F651: à geminus, Scharenberg. Lit. 44. Tab. I. fig. 1—4. 
1858. : : Kjerulf. Geol. des südl. Norwegen. p. 92. 


1861. Didymograptus Murchisoni, Baily. Lit. 78. PL 4. fig. 1 abc. 
1863. Graptolites avus, Barr. Lippold. Lit. 79. pag. 416. 


1865. : Murchisoni, Beck. Tôrnquist. Lit. 88. p. 17. fig. 11. 

1869. ; 5 Se HOpÉSon its LITE PI 8. fi9:.6 db. 

1869. : 7 s. Nichpison, Et 114 Pl 7. Fte. ‘7 ab, 

1970: ï à +. Éromehn ét Leébesconte. Lit::158. p. 46. 

SDS è à >). Hopkimson et Bapworth. Pit 152. p. 648. PI. 55, fig, 2 af. 
1875. Didymograptus furcillatus, Hopkinson et Lapworth ibid. 

1880. : Murchisoni, var. furcillatus, et var. geminus. Lapworth. Lit. 188. Vol. VI. p. 19. 
1882. : Murchisoni, Tullberg. Lit. 211. p. 16. 

1883. : Nan Éérrmann. Et 297. p.: 60; 

1892. ; : Barrois. Lit. 263. p. 132, 141, 185. 

1892, ; ‘ Gaudry. Enchaïînements etc. p. 65. 


Comme il existe déjà un grand nombre de descriptions de cette forme si fréquente dans d’autres pays, 
nous nous cContenterons de constater qu’en effet cette espèce est extrêmement variable, que le nom de Did. 
(Grapt.) avus trouvé dans les notes manuscrites de Barrande, se rapporte aux exemplaires en relief, et que 
ceux-ci ne différent nullement des individus que nous avons eus sous les yeux en Angleterre. La différence de 
conservation amène, bien entendu, une modification dans les apparences des spécimens en relief et des spécimens 
aplatis. Nos dessins montrent en effet que les hydrothèques des spécimens en relief ne sont que 3 fois aussi 
longues que larges. 


Gisement et local. Cette forme a été recueillie dans la bande d 1 y, à Osek, Sürka, Mito, Rokycan. (Voir 


l’Introduction.) 
0 


Didymograptus denticulatus, n. sp. 
PI. 4, fig. 1—2. 


Par son aspect général, cette forme ressemble fort à la précédente; toutefois, les branches sont beaucoup 
plus étroites, et la forme bien conservée des cellules est toute particulière. En effet, elles ne sont que trois fois 
plus longues que larges; 18 occupent l’espace de 1°*, et leurs prolongements libres présentent la forme de dents 
régulières, larges et recourbées vers le bas, ce que nous n’avons observé dans aucune autre espèce. Les parois 
cellulaires forment un angle de 60° avec l’axe solide de la branche. 


Grisement et local. Cette espèce, très rare, a été trouvée dans la bande d1y, à Sérka, près Prague. 


22 


Didymograptus oligotheca, n. sp. 
PI. 4, fig. 5—6. : 


Les deux branches sont courtes, larges, d’abord parallèles et plus tard convergentes, pourvues de quelques 
cellules, dont le nombre atteint 8 à 10 par 1°”. L'orifice externe est médiocrement échancré; les cellules, aussi 
larges que longues, recourbées, forment avec l’axe solide un angle de 30°. 


(risement et local. Bande d1y; Osek. Cette forme se rencontre fréquemment. 


Didymograptus indentus, var. nanus Hopk. et Lapw. 


PI. 4, fig. 3—4. 
PE 0er ub 
PI. 6, fig. 3—4. 
Bibliographie: 
1875. Did. indentus, var. nanus, Hopkinson et Lapworth. Lit. 152. pag. 647. PL 33. fig. 7 d; PL 35. fig. 4 a—<c. 
1880. Did. indentus, var. nanus, Lapworth. Lit. 188. pag. 19. Vol. VI. 
Cette espèce, relativement commune chez nous, est toujours mal conservée. Malgré cela, elle ne diffère 
nullement des spécimens d'Angleterre, en ce qui concerne la forme et les dimensions. 


Gisement et local. Bande d1, Osek. 


Didymograptus spinulosus, n. sp. 
PL be 00 


Les deux branches conservent la même largeur sur toute leur longueur. Elles sont d’abord faiblement 
recourbées; elles deviennent ensuite parallèles, après quoi elles se terminent en convergeant l’une vers l’autre. 
Les hydrothèques, très courtes, sont au nombre de 16 par 1°*; leur longueur ne dépasse la largeur que de la 
moitié; elles forment avec l’axe solide un angle de 35°. 

Les parois cellulaires sont visibles jusqu’au milieu de la largeur de la branche, et, près de l’orifice externe, 
elles finissent en une pointe fine. 


Gisement et local. Cette forme, très rare, a été recueillie à Osek, bande d 1. 


Didymograptus clavulus, n. sp. 


PL 4, fig. 15—16. 
Pole a 


Espèce très caractéristique, à branches courtes dont la largeur atteint jusqu'à 5””, et qui, formant 
d’abord entre elles un angle de 60 à 70°, convergent ensuite en forme d'arc. Hydrothèques, longues et très 
étroites, courbées seulement à la partie inférieure de la branche; à la partie supérieure de la branche, elles sont 
droites, et leur longueur est 6 fois plus grande que la largeur. Le nombre des hydrothèques est de 16 par 1°. 
L’angle d’inclinaison atteint 60%. Sicula, très courte. 

Gisement et local. Bande d1y. Sérka. Cette espèce n’est pas rare. 


Didymograptus Barrandei, n. sp. 
Rd GE 


Les deux branches sont rectilignes et forment entre elles un angle de 20°. Elles s’élargissent rapidement 
jusqu’à atteindre 6". 


23 


Les hydrothèques, nombreuses, sont extrêmement longues et étroites, et leur nombre est de 12—14 par 
1, — Les parois cellulaires, droites, ne se recourbent que dans la proximité de l’orifice externe: elles forment 


de longs prolongements horizontaux. 


(Gisement et local. Cette espèce se trouve dans la bande d1 B, à KruS$n& Hora, dans la couche des 
schistes argileux, gris cendré et bitumineux, qui est située sous la couche N° I; en outre à ZibéSow, 
dans le même horizon. 


Didymograptus Lapworthi, n. sp. 


PI. 4, fig. 13—14. 
PH fée dé et 
Fig. 1—2 dans le texte. 


La divergence des branches est ici à peu près la 
méme que dans l'espèce précédente; toutefois, elles sont 
bien plus étroites, car leur largeur ne dépasse pas 3, 
et elles suivent un cours parallèle. La longueur des 
hydrothèques n’est que 3 à 4 fois plus grande que leur 
largeur. Les hydrothèques sont d’abord fort courbées, 
mais plus loin cette courbure diminue, et près de l’ori- 
fice externe, elles se dirigent obliquement vers le haut, 
tandis que leur direction est horizontale dans l'espèce 
Didym. Barrandei. 

Les parois cellulaires atteignent jusqu'aux trois 


quarts de la largeur des branches; leur angle d’incli- 
naison est de 60°, et le nombre des cellules, de 16—18 


Role Hier Dar Aere 
Didymograptus Partie inférieure du même spé- 
Lapworthi, n. sp. FPE mORtrARE la MICRIER CE (risement et local. Cette espèce se rencontre avec 
Kruënä Hora D—d 18, grossie 6 fois. 


grossi 3 fois. la précédente dans la bande d18, à Kruën& Hora. 


Didymograptus bifidus. Hall, var. incertus mihi. 
PI. 5, fig. 5—6—8. 
PI. 6, fig. 1—2. 


Dans le voisinage de leur naissance, les branches forment un angle” de 35°; après quoi, elles suivent une 
direction plus ou moins parallèle. Leur longueur atteint 3°, et leur largeur, de 17% à 11/,"*, Malheureusement, 
la forme des hydrothèques est mal conservée; elles sont inclinées 60° par rapport à la branche; leur longueur 
atteint le double de leur largeur, et la sicule est remarquablement longue (environ 4%), 


Gisement et local. Cette espèce, assez commune, à été recueillie à Osek, bande d 1 7. 


Didymograptus vacillanoides, n. sp. 
PI. 5, fig. 3—4. 
L'aspect général de cette forme ressemble fort à l'espèce de Scandinavie, Didym. vacillans Tullberg. 


Mais les hydrothèques, dont le nombre est de 14 par 1°”, ont une longueur au moins 3 fois aussi grande que 
leur largeur, et le diamètre de ces éléments paraît rester le même dans toute leur étendue. 


Gisement et local.  Myto, bande d1 y. 


24 
B. Groupe Bidymograptus, V-fractus. Salter. 


Didymograptus V-fractus. Salt. (= Did. Suessi Barr. manuscr.). 
PI. 5, fig. 15—16; PI. 7, fig. 1—2. 
Bibliographie: 
1863. Didymograptus V.-fractus, Salt. Lit. 84 a, p. 137. fig. 13e. 
1863. Graptolites Suessi (?) Barr. Lippold. Lit. 79. p. 438. 
1868. : V-fractus, Nicholson, Lit. 102. p. 134. 
1876. ; sp, Nich. Lit. 161. p. 247. 
1878. Diplograptus Suessi, Keistmantel. Lit. 178. p. 12. 
1879. Didymograptus Suessi, Feistmantel. Lit. 185. pag. 12. 


1880. k V-fractus, Lapworth. Lit. 188. Vol. VI. p. 19. 
1882. < : Broeger. Lit. 210. p. 40. 

1883. à “ Tulberg.-Lit. 220. /p. 246. 

1885. fs À Herrmann. Lit. 227. p. 65. 

1890. À à var. volucer, Nicholson. Lit. 250. p. 342. 
1892: ; : Barrois. Lit. 263. p. 186. 


Gisement et local. Osek, d1y. (Rare). 

D’après les étiquettes que nous avons trouvées dans la collection de Graptolites de Barrande, nous serions 
porté à croire que ce savant avait réuni plusieurs espèces sous le nom de Didymograptus Suessi. Cette espèce 
se trouve souvent confondue par Barrande, Helmhacker, Lippold et Feistmantel avec d’autres formes de Didymo- 
graptus qui apparaissent dans d1, et appartiennent pour la plupart à Didymogr. V-fractus, Salt. 

Parmi les nombreux spécimens qui, dans la collection de Barrande, sont désignés par le nom de Didymn. 
Suessi, et représentent le vrai Didym. V-fractus, il y en à encore d’autres qui appartiennent à différentes espèces, 
telles que Didym. Murchisoni, Didym. Barrandei, n. sp. ete. Nous avons conservé pour plusieurs d’entre elles 
le nom de À). Suessi comme synonyme. 


C. Groupe Bidymograplus pennatulus. Hall 


Didymograptus linguatus, n. sp. 
PI. 4, fig. 7—8, 

Branches atteignant jusqu'à 4”” de largeur. Hydrothèques rectilignes et 10 fois aussi longues que larges, 
formant un angle de 30° avec l'axe solide. Nombre des hydrothèques, 8 à 10 par 1°. Les parois cellulaires 
des hydrothèques occupent les %, de la largeur de la branche. 

n' 


Gisement et local. Sürka, 417. (Rare). 


Didymograptus lonchotheca, n. sp. 
PI. 6, fig. 7—8. 


L’extrémité externe et bien conservée des hydrothèques présente un aspect tout particulier. La paroi 
cellulaire saille obliquement comme un prolongement semblable à une lancette. Les hydrothèques forment avec 
l'axe de la branche un angle de 30°, et leur nombre s'élève à 12 par 1°”. Leurs parois communes s'étendent 
jusqu'aux *, de la largeur de la branche. Par ses autres particularités, cette espèce se rapproche de l'espèce 
d'Amérique, Didym. constrictus, Hall. 

Gisement et local.  Krusnd Hora, 418. Schistes gris vert clair de la couche la plus élevée des mine- 
rais de fer. 


[Ne 
SL 


Didymograptus pennatulus Hall, var. hamatus mihi. 
PI. 7, fig. 5—6. 


Hydrothèques très dévelopées, rectilignes et très longues. On en compte 10 par 1°”. Les parois cellu- 
laires communes s'étendent jusqu'aux “,; de la largeur de la branche. Près de lorifice externe, elles sont libres 
et se terminent par un prolongement aigu et horizontal. 

Nous pensons que Hall figure plusieurs formes différentes sous le nom de Didym. pennatulus, et nous ne 
pouvons concevoir pourquoi l’on attache, dans cette espèce, si peu d'importance à la forme et aux dimensions des 
cellules, tandis qu'au contraire la conformation de ces dernières joue un si grand rôle dans d’autres espèces. 

(risement et local. Kru$nd Hora, bande 418. Schistes gris jaunâtre de la couche la plus élevée des 
minerais, N° IIL 


Didymograptus retroflexus, n. sp. 
PI. 6, fig. 5—6. 


Les cellules sont courbées en demi-cercle, profondément échancrées et très évasées à l’orifice externe. 
Leur longueur est 3 fois plus grande que leur largeur. 

Les parois cellulaires communes, qui forment avec l’axe solide un angle de 45°, s'étendent jusqu'aux ? 
de la largeur de la branche. 

Le bord postérieur de l’orifice externe porte une échancrure profonde, et les proloñgements saillants des 
cellules se recourbent vers l’intérieur du polypier. Le nombre des cellules est de 10 par 1°. 
Quant au reste, cette espèce est très rapprochée de Didym. patulus Hall, mais elle en diffère par la 
direction de l’orifice externe des cellules. 


3 


Gisement et local. Sérka, d1 y. 


Famille des Monodiprionidae. Hopkinson. 


Genre Dicellograplus. Hopkinson. 


Dicellograptus anceps. Nicholson. 


TE sir d'A ee AE 
Fig. 3—6 dans le texte. 


Dicellograptus anceps, Nicholson, D—d 5. 


Fig. 8 «a grand nat. Fig. 4 Impression Fig. 5. Spécimen entier, partiellement Fig. 6. Spécimen entier mon- 
db) grossi 6 fois; mon- scalariforme. conservé en relief, montrant le rap- trant la position normale des 
trant le sicule. Grossi 12 fois. prochement irrégulier des branches. branches. (Coll. du Musée de Bohême.) 


4 


26 


Bibliographie: 
1867. Didymograptus anceps, Nicholson. Lit. 95. p. 110. PL 7. fig. en 
1870. : : : Bit IT6p; 861 PLAT He-5 Textile 80, 
1871. Dicellograptus anceps, Hopkinson. Lit. 122. LL OMS Gi ie PE 2 . 
1876. : »  Lapworth. Lit. 163 8. PI. IV. fig. 82. 
1877. : : : Lit. 166: PL 7. fe. 5. 
1880. j sp, Marr. Lit. 195. p. 609. 
1882. ; sp., Tullberg. Lit. 220 b. pag. 262. 
1891. : anceps, Tôrnquist. Lit. 255. p. 21. Taf. II. fig. 16—19. 


Gisement et local.  Kosov, Kôniginhof, bande 45. (Commun.) Le spécimen fig. 3 dans le texte, se 


trouve dans la Collect. de l’université bohème. N° d'invent. 5175. 


Famille des Diprionidae. Hopkinson. 


Genre Cryplograptus. Lapworth. 


Cryptograptus ({diograptus) tricornis. Carruthers. 
PE En 10 
Bibliographie: 

1858. Diplograptus tricornis, Carruthers. Lit. 63 B. p. 468. fig. 2. 
1859. Graptolithus marcidus, Hall. Lit. 65. p. 515. fig. 1—8. 
1868. Diplograptus tricornis, Carruthers. Lit. 101. p. 131. PI. 5. fig. 11 ab. 
1872. Diplograptus Etheridgii, Hopkinson. Lit. 129. p.904." T2; fig. 0 
1880. Idiograptus (Cryptograptus) tricornis, Lapworth. Lit. 190. p'ITE Pl ohne 


Les spécimens de Bohême qui représentent cette forme singulière et intéressante, ne contrastent avec les 
spécimens d'Angleterre que quand ils sont conservés en relief. La fig. 10 montre la conformation véritable du 
polypier; les cellules font avec l’axe solide un angle de 60 degrés, et répondent au type de Monograptus. 


Gisement el local. Bande d1y. St. Benigna. Cette espèce est très fréquente par places. 


Genre Climacograplus. J. Hall. 


Climacograptus Novdki, n. sp. 
PPT 0 12 7 101b; 
Hydrothèques grandes, au milieu faiblement courbées vers l'extérieur: 9 par 1°*, Le bord supérieur des 


cellules est horizontal; le bord inférieur, oblique. Les échancrures qui séparent les cellules sont étroites, et occu- 


pent de /, à !}; de la longueur de la paroi latérale; leur profondeur atteint jusqu’à !/, de la largeur totale de 
l’hydrosome. 


Cette espèce se rapproche de Glyptograptus confertus Lapworth, (Quart. Journ. Geol. Soc. 1875. PI. 34, 
fig. 4 a—f.), mais elle en diffère par ses cellules bien plus grandes et ses échancrures moins larges. 


Gisement et local. Na Selätku, près de la briqueterie de Jenerälka, Vallée de Srka, bande 41 7. 


Climacograptus tectus. Barr. sp. 
PI. 7, fig. 11. (Fig. du texte 7—8.) 


1850. J. Barrande. Graptolites tectus. Lit. 37. PI. 1, fig. 19. 


Barrande avait réuni sous cette dénomination spécifique deux formes de Cimaco- 
graptus, qui provenaient de d5 et de d3, et dont il ne connaissait que les #mpressions 
scalariformes. 


Nous avons réussi à retrouver sur un spécimen la forme véritable des hydro- 


thèques, qui nous sert de base pour l'identification de cette espèce avec quelques formes 
très ressemblantes de 43. 


Quant aux spécimens de d5, ils appartiennent sans aucun doute à une autre 
espèce, et nous ne pouvons leur conserver le nom de Climacograptus tectus, Barr. que 
comme synonyme. 


Gisement ct local. Bande 43, Trubin. 


Re 


Fig. 7. Spécimen de grande 5 re 
taille, comprimé latéralement, Genre Diplograptus. Me. COV: 


et montrant à gauche la 
forme des cellules ; grand. nat. 


no on. Diplograptus (Glyptograptus) Trubinensis, n. sp. 


PL als ds. 
Les hydrothèques sont étroites, recourbées, et en contact les unes avec les autres dans le tiers inférieur. 
Elles forment avec l’axe de l’hydrosome un angle de 25°. Leur longueur dépasse de 3 à 4 fois leur largeur, et 
reste constante dans toute leur étendue. A l'extrémité distale de l’hydrosome, les hydrothèques sont moins rappro- 


chées, et la partie supérieure de l’hydrothèque est alors presque parallèle à Paxe de l’hydrosome. C’est cette parti- 
cularité qui différencie notre espèce des deux formes analogues: Climac. pusillus, Hall, et Dipl. teretiusculus, His. 


Gisement et local. Bande d3. Trubin. 


Diplograptus pristis. His. 
DS be 10 212 


Bibliographie: 
1837. Prionotus pristis, Hisinger. Lit. 10. p. 114. Tab. 35. f. 5. 
1873. : ; Limarsson. Lit. 143. p. 685. è 
1881. Diplograptus pristis, Tôrnquist. Lit. 201. p. 443. Tab. 17. f. 8a, g. 
1882. ; Cube it 211. D. 10. Tab: fe. 1-11. 
1883. : à Tullberg. Lit. 220. pag. 262. 
A 0 eécthen * 1800 ; 2 Lords Lit 260, pe 06 Pl, £-18--90, 
comprimé latérale-. À 
ment, grand. nat. Gisement et local. Cette espèce n’est pas rare dans la bande 45, à Gross-Kuchel. 


Diplograptus (Glyptograptus) euglyphus. Laworth. var. angustus mihi. 
PL. 8, fig. 14 ab. 
1880. Lapworth. Lit. 190, p. 166. PI. 4. fig. 14 a—e. 


Longueur de l’hydrosome: 1°*1,; largeur: 1". Nombre des cellules par 1°*: 12. Le bord supérieur 
des hydrothèques est échancré et atteint tout au plus !/, de la largeur de la cellule. Au dernier tiers supérieur 


4* 


28 


de la cellule, les parois externes sont parallèles à laxe de l’hydrosome: celles des deux autres tiers sont 
recourbées à 30 degrés vers l’intérieur. 

Cette forme offre beaucoup d’analogie avec l'espèce Dipl. englyphus Lapworth, mais elle est bien plus 
étroite, et les cellules sont plus longues par rapport à la largeur de l’hydrosome. 


Gisement et local. Bande 45. Kôniginhof. 


Diplograptus (Glyptograptus) lobatus, n. sp. 
F0. 106 Pl. 8-00 15, 


L’hydrosome atteint jusqu'à 2° de long, et 1 à 12 de large. Le nombre des hydrothèques est le 
même que dans l'espèce précédente. La longueur de l’échancrure entre 2 cellules voisines atteint la moitié de la 
hauteur des cellules et !/, de la largeur du polypier. Les parois latérales sont presque parallèles à l’hydrosome, 
et se recourbent vers l'extérieur dans leur partie inférieure, de sorte que la cellule est plus large en bas qu’en 
haut. Cette dernière particularité décide en faveur de l’indépendance de cette forme, malgré sa ressemblance avec 
l'espèce Diplog. minutus, Carruthers. 


Gisement et local. Bande 45. Küniginhof. 


Diplograptus lingulitheca, n. sp. 
PL. 8, fig. 6. 


Hydrosome atteignant jusqu'à 2°" de longueur et 3” de largeur. Hydrothèques étroites et longues. 
Cette dernière dimension dépasse de 2 fois la largeur. La direction des hydrothèques fait un angle de 45° avec 
l'axe de l'hydrosome, et leurs parois latérales sont presque verticales ou inclinées très légèrement par rapport 
à l’axe. Les échancrures qui séparent les hydrothèques sont à angles très aigus. 


Gisement et local. Bande d5. Gross-Kuchel. 


Diplograptus (Glyptograptus) feres. Barr. (in Litt.). 
Pl ne 18 veto, 


L’hydrosome présente une longueur de 1:8°*, et une largeur de 1:5"*% à 9", Le nombre des cellules 
s'élève à 10 par 1°*. Les parois latérales externes des cellules sont à leur tiers supérieur presque parallèles 
à l’axe de l’hydrosome; dans le reste de leur étendue, elles sont fortement recourbées en dedans, de sorte qu’elles 
forment une échancrure profonde dans lhydrosome. Cette échancrure atteint le !/, de la largeur du polypier. 
La longueur de la paroi cellulaire supérieure, fortement échancrée, égale la moitié de la largeur de la cellule. 

Cette espèce est très rapprochée de Glyptograptus euglyphus Lapworth, dont elle diffère par son hydro- 
some plus large et par la hauteur proportionnellement plus grande de la cellule. (Voir Lapworth, Lit. 190, PI. 4, 
fig. 14 a—e). 


Gisement et local. Cette forme n’a été recueillie jusqu'ici que dans la localité de Zejskov, bande 45. 


Diplograptus insculplus, n. sp. 
PL 8, fig 9. 


L’hydrosome atteint une longueur de 3°”, et une largeur de 3”. Les hydrothèques sont étroites et très 
longues, car leur longueur est quatre fois plus grande que leur largeur, Leur angle d’inclinaison est de 45°. 


29 


Nous n'avons pu distinguer la véritable conformation des cellules que sur un très petit nombre de spéci- 
mens partiellement conservés en relief, car tous ces individus proviennent d’une couche de schistes argileux 
à gros grain, sur lesquels les contours seuls des cellules apparaissent en forme de stries légères. 

Les exemplaires bien conservés montrent que la partie libre et élargie des hydrothèques affecte la forme 
d’une massue, et que les échancrures situées entre les hydrothèques sont très petites et à angles très aigus par 
rapport à la largeur de l’hydrosome. 


Gisement et local. Zahorëan, bande d4. Cette forme est assez commune. 


Diplograptus rugosus. Emmons, var. Fritschi mihi. 
PL Sie Te 0-0. 
Bibliographie: 
Diplograptus ‘rugosus, Emmons. American Geology pl. I. fig. 26. 
laciniatus, Emmons, ibid. fig. 24. 
pristis, Hall. Pal. New-York. Vol. I. pl. 72. fig. 1. etc. 
hypniformis, White. Geol. Rep. 100t* Merid. 
: rugosus, Lapworth. Lit. 190. p. 168. 


n 


Longueur de l’hydrosome, 1°5°*; largeur, 22%, Nombre des hydrothèques, 8 par 1°". Angle d’incli- 
naison des cellules, 30°. La longueur des parois cellulaires est le double de la largeur. Les parois latérales 
extérieures de l’orifice externe portent une profonde échancrure située au premier tiers de la hauteur. 


Gisement et local.  Kosov, Küniginhof; bande 4 5. 


Diplograptus truncatus. Lapworth. 
IPS Si Hiver 
Bibliographie: 
1876. Diplograptus pristis, His. var. truncatus, Lapworth. Lit. 163 B, PI. I. fig. 28. 


1877. À truncatus, Lapworth. Lit. 166. PI. VI. fig. 17. 
1891. k ; Tôrnquist. Lit. 255. PI. I. fig. 23., 24., pag. 27. 


La forme de Bohême possède tous les caractères typiques de l’espèce d'Angleterre. 


Gisement et local. Zahorëan, AA. 


Diplograptus foliaceus. Murchison, var. vulgatus. Lapworth. 
PS te.5 abc. 


Bibliographie: 
1839. Graptolites foliaceus, Murchisoni. Lit. 11. PI. XXVL. fig. 8. 
1847. : pristis, Hall. Lit. 26. PL LXXIL fig. 1 d—r. 
1847. 5 secalinus (Eaton), Hall. Ibid. fig. &, b, c. 


1850. Diprion foliaceus, Harkness. Lit. 88. p. 64. PI. I. fig. 13 a, b, c. 

1852. Diplograpsus foliaceus, Geïnitz. Lit. 49. PI. I. fig. 29, 30. 

1859. Graptolithus pristis, Hall. Lit. 65. p. 516. 

1866. Diplograptus barbatulus, Salter. Mem. Geol. Surv. PI. XI. A. fig. 1e, d. 


1868. : prishis. Carruthers. Dit. 101: PI. M: fig. 13 a, bc, d. 

1869. : à Honknson it dt PL NII fe, 1 @ 

lon, e a Nicholson dit Jemoll 0 0922650. 

er à foliaceus, Lapworth. Lit. 166. p. 656. PI. XXXV. fig. 7 a—g. 


(Grisement et local.  Gross-Kuchel, bande 45. Cette espèce est fréquente. 


30 


Appendice. 


Sur la PI 6, fig. 13—15, nous figurons un spécimen qui provient de la bande d1 8, et que nous avons 
d’abord associé aux Rhabdophora. Dans le cours de nos études, nous avons acquis la conviction que cette forme 
appartient plutôt aux (Uladophora, et que, par sa conformation générale, elle se rapproche de Dendrograptus lentus 
Carruthers, ou bien de Dichograptus tenellus Linnarsson, qui, selon Tullberg, représente un Bryograptus, un Clono- 
graptus Selon Herman, et un Zrichograptus selon Nicholson. Mais comme le peu de matériaux que nous possé- 
dons ne nous permettant pas d'observer bien distinctement le mode de ramification, nous avons rangé provisoire- 
ment cette forme dans le genre Dendrograptus. D'ailleurs, nous ne faisons en cela que suivre l'exemple des 
graptolithologues qui rangent beaucoup de formes analogues, soi-disant Dichograptidae, dans les genres Cado- 
graptus, Dichograptus et Dendrograptus. 

La forme en question ne répondant exactement à aucune des espèces décrites, nous lui donnons le nom 
de Dendrograptus constrictus. 


Dendrograptus constrictus, n. sp. 


Cellules fortement échancrées, de grosseur inégale. Leur longueur varie entre 0‘8 et 1'8"”"; elles se 
terminent en une pointe très aiguë. Les branches se divisent dichotomiquement; leur côté sans cellules est 
recourbé et présente des ondulations, de manière que la largeur de la branche atteint son minimum au point où 
la cellule est le plus échancrée. 


Gisement et local. Krus$nd Hora, 41 B. Dendrograptus coustrictus, est associé dans cet horizon avec 
Dichograptus (?) leptotheca, n. sp. 


Tableau indiquant la distribution des Graptolites dans les subdivisions de l'étage D, 


| Genres et espèces | 


Dichograptus leptotheca, n. sp. . . . + 
Tetrahaptus CuHCeuS. Salle 04 ou one e 
Didymograptus Murchisoni, Beck. RS 
nanus, Lapworth . 

. denticulatus, n. sp. . 

oligotheca ; 

spinulosus : 

Lapworthi * 

: Barrandei a Lo 

| bifidus, Hall. var. incertus mihi 

| vacillanoides, n. sp. . 

clavulus SR el eus 
V-fractus Salt. var. volucer, Nich. 
pennatulus, Hall. var. Hamatus mihi 
| lonchotheca, n. sp. . 

| à retroflexus à 


ER 


++ 


+OÆ++I+IN #++++# 
dE 


“le ++ 
| 
| 
1 
l 


31 


D 
Genres et espèces D, D D. 
Pr 
6 | 10! — | — | — | 
Didymograptus linguatus, n. sp. . ee. + | 
Cryptograptus (Idiograptus) bbunis. Carr. + | 
PO araBEns ADODS NICE pu ur, + 
RAROOTDUNS NOM M BD A MU er, . ne + | 
à D ND ne Un ion a AE 
Diplograptus pristis, His. . re ; dt does + 
. (Glyptograptus) trubltiensis, MAD ee EE 
Es : euglyphus, Lapw. var. an- 
gustus mihi . a” 
" : teres Barr. (èn litteris) + 
| ù à lobatus, n. sp. . st +: | 
| : HneMITNECA ANS Re + 
+ HDSCUIDEUS ENS SD Pr Sat + 
: rugosus, Emmons var. Fritschi mihi + 
: tnunCatus. LAPWONS. à 6. Fe ra + 
: foliaceus, Murch. var. vulgatus, io + 
Total des espèces par bande . | 6 19 2 2 8 


En résumé le nombre des espèces de Graptolites, qui font leur apparition dans l'étage D, en Bohême, 
s'élève à 31. Huit de ces formes sont connues dans les contrées étrangères. Des 23 espèces qui n'apparaissent 
qu’en Bohême, 2 ont été introduites par Barrande; les autres sont nouvelles. A lexemple du Prof. Lapworth, 
nous avons cité quelques-unes de ces formes comme des variétés, parce que l’état défectueux des spécimens ne 
nous permettait pas de reconnaître en toute sûreté leur indépendance. Il est fort probable que les recherches 
ultérieures fourniront des preuves de lindépendance spécifique de ces fossiles qui pourront servir alors à caracté- 
riser certains horizons. 


PL. 


Fig. 


4. 


9b. 
10. 


A. EXPLICATION 


Étage 


Didymograpius Murchisoni. Deck sp. D 
Var. 


Spécimen complet, conservé partiellement en relief. Les 


cellules initiales manquent près de la sicula. Grand. 
nat. — Nodule siliceux de Sérka, 1 y. — Collection 
géologique de l'Université bohême. — N° inven- 
taire, 5182. — N° de l'original, 49. 

id. fragment de la branche, grossi 7 fois. 
Didymograptus nanus. Lapw. . . . D 


Spécimen complet, montrant quelques cellules en plein 
ou comme empreinte négative mais mal conservées. Grand. 
nat. — Nodule siliceux de Sarka, 417. — Coll. 
géol. de l'Univ. boh. — N° dinv., 5176. — N° de 
VONI0 51. 

id. partie inférieure, grossie 7 fois. 


Didymograptus oligotheca ». s). . D 


Très petit spécimen. L'empreinte négative de la branche | 
gauche est très bien conservée; la branche droite n’est 
que faiblement indiquée. Grand. nat. — Nodule sili- 
ceux d'Osek, d1y. — Collect. Barrande; N° de | 
l’orig., 39. 

id. grossi 6 fois pour montrer la forme des cellules. 


Didymograptus lénguatus 1. sp... . D 


Branche horizontale, dont les cellules, de forme parti- | 
culière, sont bien conservées. Grand. nat. — Nodule | 
siliceux de Sérka, 41 y. — Coll. géol. l’ Univ. boh. — 
N° d'invent. 5180. — N' de l’orig., 40. 


id. plusieurs cellules grossies 6 fois. 


Didymograpius Murchisoni. Beck sp. D 


Grand spécimen, montrant en quelques endroits des 
ouvertures distales de cellules très bien conservées. 
Grand. nat. — Nodule siliceux de Sérka, 417. — 
Coll. géol. de l’'Univ. boh. — N° dinvent., 51938. — 
NV'de Vord 52, 

id. partie inférieure (proximale) grossie 8 fois. 

id. quelques cellules avec leurs prolongements; grossies 


8 fois. 


DES FIGURES. 


Fig. 


sk æ 


12: 


AT: 


Étage 
Didymograptus Barrandei 1.5sp. . D 


Grand spécimen, très bien conservé jusqu'aux cellules 
initiales. Grand. nat. — Schistes gris argileux de 
Krusnd Hora, 418. — Coll. du Musée bohéme. — 
N° de l’orig., 58 a. 

id. partie terminale de la branche, grossie 8 fois. 


Didymograptus Lapworthi n. sp. . D 


Petit spécimen, montrant la sicula et les cellules initiales 
bien conservées. Grand. nat. — Même fragment de 
roche que le précédent; N° de l’orig. 58b. 

id. grossi 8 fois. 


Didymograpius clavulus 1. sp . . D 


Spécimen montrant ses deux branches très divergentes. 
Nodule siliceux de Sarka, 41y. — Coll. de l’Univ. 
boh. — N" d'invent., 5179. — N9 de l’orig., 47. 
id. fragment d’une branche, grossi 8 fois. 


Didymograpitus Murchisoni. Beck = D. 
ours Pt NU R 
Partie horizontale d’une branche, conservée en plein. 


Grand. nat. — Nodale siliceux d'Osek, 41 y. — Collect. 
du Musée bohême. — N° de l’orig. 8. 


ites de Boh 


des sur les Graptol 


en E 


: 


Ê 


| 


| 


ême Par 


tu 


erne 


ia 


à 
Perner ne del. 


val 


PI. 


Fig. 


2a. 


2b. 


5. 


7b. 


e 
+) 


Étage 
Didymograptus Murchisoni, Beck sp. D 


Spécimen conservé en relief; grossi 8 fois. 

Les renflements pyriformes aux extrémités des parois 
cellulaires sont très visibles. — Nodule siliceux d’'Osck, 
d1y. — Collect. Barrande. — N° de l'original, 46. 
Empreinte montrant très visiblement les prolongements 
des cellules. 

id. fragment de branche; grossi 7 fois. 

Nodnle siliceux d'Osek, 417. A côté du spécimen 
figuré se trouvent un grand nombre de branches serrées, 
appartenant à la même espèce. — Coll. Barrande. — 
N° de lVorig., 44. 


Didymograptus vacillanoides 1.5». D 


Spécimen de grandeur naturelle. — Nodule siliceux de 
Myÿto, étang de St. Etienne, AT y. — Collect. géol. 
de Univ. boh. — N° d'invent., 5192. — N° de 


“'orig., 43. 
id. grossi 7 fois. 


Didymograptus béfidus. Hall. var. incertus 
mihi . x 1) 

Empreinte négative montrant une sicula très longue. 

Nodule siliceux de Sérka, Œ1y. — Collect. géol. de 

l'Univ. bohôme. Nt dinvent. 5181. — N° de 

l’origin., 41. 

id. grossi 8 fois. 


Didymograpius nanus. Lapworth (?). D 


. Partie terminale d’une branche avec cellules très bien 


conservées. Osek, Œly. — Coll. Barrande. — N° 
de lorigin., 38. 
id. partie initiale. 


Fig. 


10. 


ÉT: 


12. 


15. 


14. 


15. 


16. 


EXPLICATION DES FIGURES. 


Étage 
Didymograptus hbifidus. Hall var. incertus 
mihi . de =D 


Spécimen grossi 7 fois. Nodule siliceux d’Osek, d 1 y. — 
Collect. Barrande. — N° de l’orig., 42. 


4: 


Spécimen complet; grand. nat. Osek, A 1 y. — Collect. 
Darrande. — N° de l’origin., 37. 

id. branche latérale montrant un orifice distal bien 
conservé; grossi 6 fois. 


Didymograptus spinulosus 1. Sp. 


. D 


Deux branches appartenant au même spécimen, sans 
sicula. Grand. nat. Nodule siliceux de Sérka 
d17. — Collect. géol. de l’Univ, boh. — N° d’invent., 
5178. — N9 de l’orig., 50. 

id. une des branches, grossie 8 fois. 


Didymograptus clavulus 1. sp. 


D 


Partie inférieure d’un polypier, montrant la sicula bien 
conservée; grossie 8 fois. Schistes argileux gris cendré 
de Xru$nd Hora, 16. — Collect. du Musée bo- 
hème. — N° de l’origin., 60. 

id. Partie terminale d’une branche, grossie 8 fois. 


Didymograptus Lapiworühi 1. sp. 


Didymograptus V-fractus. Salt. (=D 
Suessi Barr.) . D 
Spécimen entier. Grand. nat. — Nodule siliceux d'Ose, 


diy. — Coll. Barrande. — N° de l’origin., 14. 
id. partie verticale d’une branche; grossie 8 fois. 


D'Jar Perner Etudes sur les Graptolites de Bohème Part. IT. 


Perner ad nat del 


: 


ace 


ER 


PL 6. 


10. 
1: 


12. 


EXPLICATION 


Étage 


Didymograptus béfidus. Hall var. incertus 
HOUR ORAN AR TE sn . D 


Spécimen entier montrant la sicula très bien conservée ; 
les orifices des cellules sont indistincts. Nodule siliceux 
d'Osek, dir. — Coll. Barrande. — N° de l’ori- 
ginal, 20. 

id. grossi 7 fois. 


. D 


Spécimeu entier montrant la sicula. Orifices des cel- 
lules. bien conservés dans la partie supérieure d’une 
branche. Nodule siliceux d’Osek, 417. — Coll. Bar- 
rande. — N° de l’orig., 45. 

id. grossi 7 fois. 


Didymograptus nanus. Lapw. 


il) 


Partie horizontale d’une branche; cellules très bien 
conservées. Grand. nat. Nodule siliceux d’Osek, 41 y. — 
Collect. géol. de l'Univers. boh. — N° d’invent. 
5177. — N° de l’orig., 53. 

id. plusieurs cellules, grossies 7 fois. 


Didymograptus retroflexus 1. Sr. 


Didymograptus lonchotheca 1. sp... D 


Deux spécimens de grand. nat. — Schiste argileux 
jaunâtres de AXruÿnd Hora, 416. — Coll. du Musée 
bohême. — N° de l’orig., 59. 


id. plusieurs cellules, grossies 7 fois. 


Tetragraptus caduceus. Saiter (= T. 
Bigsbyi) É EE à 


Deux branches montrant quelques cellules bien con- 
servées. Schiste argileux grisâtre et micacé de Xlabavwa, 
d18. — Collect. Géol. de l'Univers. bohème. — N° 
d'invent., 5197. — N° de l’origin., 56. 

id. grossi 6 fois. 

Deux autres branches, appartenant peut-être à l’exem- 
plaire précédent, et se trouvant sur le même fragment 
de roche; grossies 8 fois Même local. — Collect. 
géol. de l’Univ. boh. — N° dinvent., 5198. — N° 
de l’orig., 54. 

Fragment isolé d’une branche, grossi 8 fois. — Môme 
provenance. — N° de Vorigin., 56. 


DES FIGURES. 


Fig. 


15. 


14. 


15. 


16. 


Le 


Étage 
Dendrograptus? constriclus 1.sp.. D 


Partie du polypier, divisée dichotomiquement et mon- 
trant des cellules très bien conservées. Schiste noi- 
râtre et rougeâtre de Ærusnd Hora, 41B. Couche 
N°1. — Collect. du Musée boh. — N° de l’orig., 61. 
id. partie supérieure du polypier, grossie 6 fois, pour 
montrer le mode de bifurcation. 

id. partie inférieure et simple du polypier. 


. D 


Deux spécimens dans lesquels les parois cellulaires sont 
seules conservées. — Même localité que le spécimen 
fig. 13, A1B. — Collect. du Musée boh. — N° de 
l’orig., 62. 

id. fragment grossi 12 fois. 


Dichograptus? leptotheca 1. sp. 


€ 
À 
À 
À 
[X 


À 
À 
À 


à 


À Haase Praque 


Perner ad nat.del. 


PI. rs EXPLICATION 

Fig. . Étage 

Didymograpius V-fractus. Salt. var. 
volucer. Nicholson. 


1. Vue latérale d’un fragment de branche en relief. Osek, 
D— d17. — N° de l’orig. 11. — Collect. du Musée 
de Bohéme. 

200 Le ui du Coté dorsal 
Didymograptus Murchisoni = Di- 

dymograpius avus. Barr. 

3—4. Deux fragments de branches conservées en relief, 
grossis 6 fois. — Nodules d'Osek, A 1 y. — Collect. 
Barrande. — N° de l’orig. 8 et 29. 


Didymograptus pennatulus. Hal. var. 
hamatus mihi. 


5. Branche, grand. nat. — ÆXyusnd Hora, 416. 

6. Autre fragment, grossi 6 fois — Même local. — 
Collect. du Musée de Bohême. — N° de l’orig. 35. 
Cryptograptus (Idiograptius) rri- 

cornis. Car. 


7a. Empreinte d’un spécimen comprimé latéralement. — 
Sta Benigna, 41 y. — Collection Barrande. — N° de 
l’orig. 69. 


4D. 24... 2rossi 6 ois. 
Sa. Empreinte, grand. nat. — Collection de l’ Univers. 
bohéme. — N° dinvent. 5196. — N° d'orig. 70. 


SD. 24... Srossi 6 dois. 
9. Fragment de spécimen conservé en relief, grossi 6 fois. — 
Une rangée de cellules est détachée. 


10. Autre spécimen semblable, vu du côté opposé au précé- 
dent; grossi 6 fois. — St Benigna, 417. — Coll. 
Barrande. — N° de l’orig. 78. 

Barr. 


Impression scalari- 


Climacograpius fectus. 
dE, 


Spécimen dejà figuré par Barrande. 
forme. Associé avec Zrinucleus ornatus. 


— Collect. Barrande. — N° de l’orig. 72. 


Trubin, d 3. 


DES FIGURES. 


Fig. Étage 
Climacograptus Novak 1. sy. 


12. a. grand. nat. 


b. id. grossi 6 fois. 
Na selätku, près de la briqueterie de Jenerälka, 
vallée de Särka, 41 y. — Collect. du Musée de 
Pohême. — N° de l’orig. —. 


Diplograptus (Glyptograptus) Tru- 
Dinensis 1. sr. 
13. Spécimen bien conservé. Trubin, 4 3. — Collect. de 
l'Université bohêéme. — N° de lorig. 80. — N° de 
l’invent. 5155. 


Diplograpius sr. 


14a. Spécimen de très grande taille, conservé en relief. 
Grand. nat. Afedl, 44. — Collect. Barrande. — 
N° de l’orig. 30. 

14b. 24. ...grossi 6 fois. 


Diplograptus lobalus 1. Sr. 
15. Impression scalariforme. ÆKüniginhof, 45. — Collect. 
du Musée de Bohême. — N° de l’orig. 67. 


Diceilograpius anceps. Nicholson. 


17. Partie inférieure d’un spécimen partiellement conservé 
en relief, grossie 7 fois. Môme localité, 45. — Collect. 
du Musée de Bohème. — N° de l’orig. 64. 


N.B. La fig. 9 a été figurée en sens inverse; elle aurait 
dû être orientée et ombrée comme la fig. 10. 


Etudes s 


urles Graptolite s de Bohème Part. 


ES AR Re 


Perner ad nat. del. _. ne | À Haase Prague 


PL à. 


Fig. Étage 


Dicellograptus anceps. 
LE 


Nicholson, voir 


1. Fragment d’une branche partiellement conservée en 
relief. Grossi 6 fois. Küniginhof, 45. — Coll. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 27. 

2. Autre spécimen montrant les parois cellulaires bien con- 
servées, aux extrémités desquelles on distingue des ren- 
forcements pyriformes analogues à ceux qui sont visibles 
chez d’autres Rhabdophores. Même local, 45. — Coll. 
du Musée de Bohème. — N° de l’orig. 31. 

3. Extrémité inférieure d’un polypier, montrant les prolon- 
gements des cellules. Même local, 45. — Coll. de 
l'Univers. bohême. — N° d’invent. 5173. 

4. Autre spécimen, empreinte négative, montrant une branche 
principale bifurquée. Même local, 45. — Coll. du 
Musée de Bohême. — N° de lorig. 63. 


Diplograptus foliaceus. Murchison, var. 
vulgatus. Lapworth. 


Gross-Kuchel, 43. — Coll. 
— N de 


5a. Spécimen grand. nat. 
de l'Univers. bohême. — Inv. N° 5167. 
l’orig. 776. 

5b. ?d. ... extrémité supérieure, grossie 8 fois. 

DOTE 


extrémité inférieure, grossie 8 fois. 


Diplograptus Zéngulitheca 1. Sp. 


6. Partie médiane de l’hydrosome, grossie 6 fois. Gross- 
Kuchel, 45. — Coll. Barrande. — N° de lPorig. 33. 


Diplograptus rugosus. En. var. 
Fritschi mihi. 
a. Spécimen grand. nat. ÆKüniginhof, 45. — Coll. du 
Musée de Bohême. — N° de l'orig. 75. 


Didi 


. grossi 6 fois. 


EXPLICATION DES FIGURES. 


Fig. Étage 
Diplograptus fruncalus. Lapworth. 


Spécimen, grand. nat. Zahorëan, AA. — Coll. du 
Musée de Bohême. — N° de l’orig. 76. 
8Sb. %d....grossi 6 fois. 


8a. 


Diplograptus insculplus 1. Sp. 
9. Extrémité inférieure de l’hydrosome, grossie 6 fois. 


Zahorëan, d4. — Collect. Barrande. — N° de 
l’orig. 34. 


His. 


10. Spécimen comprimé latéralement, grossi 6 fois. Gross- 
Kuchel, 45. 

11—12. Deux spécimens très bien conservés en relief, 
grossis 6 fois. Même local, 45. — Coll. du Musée 
de Bohême. — N° des origin. 7S et 79. 


Diplograptus préstis. 


Diplograptus (Glyptograptus)£eres. 
Barr. (èn lit.) 
Spécimen grand. nat. Lejskov, 
Barrande. — N° de l’orig. 71. 
13b. 24. ... grossi 8 fois. 


13a. ds. — Collect. 


Diplograptus (GIyptograplus) eu- 
glyphus. Lapw. var. anguslus mihi. 
14a. Spécimen grand. nat. ÆKüniginhof, 45. — Collect. 
Barrande. — N° de lorig. 67. 
14b. id. ... grossi 6 fois. 


Diplograptus (Glyptograptus) [o- 
Dbatus n. Sp. 


15. Spécimen grossi 6 fois. Küniginhof, A5. — Coll. du 
Musée de Bohême. — N° de l'orig. 74. 


s de Bohème PartIL. 


AHaase Prague. 


PAR LE 
+ D* TAROSLAV PERNER, : 
ë Jia | ASSISTANT AU MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE, À PRAGUE, “Are, 


,,C'est ce que j'ai vu‘ Barrande. 


III PARTIE: 


® MONOGRAPHIE DES GRAPTOLITES DE L'ÉTAGE HE 


© AVEC 5 PLANCHES LITHOGRAPHIQUES ET 28 FIGURES DANS LE TEXTE. 


SECTION a. 


SUITE DE L’OUVRAGE: 


EE AUX FRAIS DU BARRANDE-FONDS. 


TRADUIT PAR A. S. OUDIN, ANC. SECRÉTAIRE DE J. BARRANDE. 


ke 


di PRAGUE. . 
COMMISSION CHEZ RAIMUND GERHARD, LEIPSIC. 


1897. 


Avant-propos. 


L troisième partie de nos Æfudes sur les Graptolites de Bohême est divisée en deux sections. La pre- 
mière, que nous présentons aujourd'hui aux savants, contient la description de 50 espèces et variétés de Grapto- 
lites qui apparaissent dans les couches inférieures de la bande e 1, c’est-à-dire dans celles qui s'étendent depuis 
la base jusqu'aux schistes à Cyrtograptus exclusivement. Cet horizon correspond à peu près au groupe de 
Llandovery-Tarannon, en Angleterre, ou aux schistes à Æastrites, en Suède. Nous avons également compris dans 
cette section l’étude des formes graptolitiques renfermées dans les mêmes couches des Colonies. 

Parmi les espèces que nous décrivons ici, il en est plusieurs que Barrande a mentionnées, dès 1850, dans 
sa brochure Graptolites de Bohéme. Quelques-unes ont donné lieu, plus tard, à des controverses et à des malen- 
tendus très fâcheux, qu'il convient d'attribuer à ce que les figures de Barrande ne montrent pas toujours la vraie 
conformation, ainsi que les proportions des hydrothèques et de lhydrosome, particularités . auxquelles, grâce 
à l’emploi du microscope, on attache aujourd'hui la plus grande importance. De plus, le grand paléontologue avait 
quelquefois associé sous un même nom deux ou même plusieurs formes très ressemblantes, reconnues dans la suite 
comme des espèces entièrement distinctes, apparaissant dans des horizons séparés, et appartenant même à des 
genres tout à fait différents. Tel est le cas, p. ex. pour les formes réunies sous le nom de Monograptus priodon, 
Nülssoni, colonus; Diplograptus palmeus, etc. 

En outre, plusieurs spécimens de Barrande ayant été figurés sans aucun grossissement, il est impossible 
de décider sûrement, d’après les opinions actuelles des savants, quelle espèce Barrande avait l'intention de re- 
présenter. Il en est résulté que les savants, ignorant à laquelle de ces formes appartenait exclusivement la 
dénomination déjà donnée, signalèrent, l’un, la présence d’une espèce de Barrande dans une zone tout à fait 
différente de celle indiquée par un autre, qui, à son tour, donne le même nom à une espèce différente, en 
regardant les autres formes comme des espèces nouvelles. 

Cette incertitude sur la détermination exacte des individus, et la trop grande latitude à ranger sous le 
même nom générique ou spécifique un certain nombre de formes, ont amené chez Barrande et Wentzel l'opinion 
erronée qu'il n’existerait en Bohême aucune distribution de Graptolites par zones, parce que la faune des schistes 
à Graptolites serait si fortement condensée que l’on trouverait associées ensemble les espèces qui, dans d’autres 
pays, apparaissent dans des horizons distincts, et qu'ainsi il serait impossible d'établir pour le Silurien de Ja 
Bohême une division par zones qui eût quelque valeur pratique. Nous prenons à tâche de démontrer que cette 
conception est loin répondre à la réalité. 

A l'exemple de Tullberg, qui a rendu à la science un service signalé en reproduisant les spécimens décrits 
par Hisinger et ceux d’autres auteurs anciens, nous avons refigure les originaux de Barrande, ainsi que ceux de 
ses exemplaires doubles qu’il avait accompagnés de notes autographes. Nous avons déterminé, à l’aide de ces 
nouveaux dessins, la forme à laquelle il convient d'appliquer le nom primitif. Nous pensons avoir contribué 
de la sorte à élucider cette question et comblé une lacune dont on a ressenti longtemps les inconvénients. 


il 


Les auteurs anglais et suédois estiment qu’un dessin exact, qui représente clairement la forme des hydro- 
thèques, offre un moyen sûr pour reconnaître l'identité des espèces et les contrastes qui les différencient ; nous 
sommes entièrement de cet avis. En conséquence, nous avons employé pour la reproduction des dessins le procédé 
suivant. Les spécimens, grossis de 6 à 20 fois, et dessinés au moyen de la camera lucida, ont été réduits par 
la photographie, à l’échelle de 4/1 ou 61, et transportés directement sur la pierre. Les polypiers entiers repré- 
sentés dans le texte en grandeur naturelle, (il est très difficile, même pour un dessinateur habile, de rendre 
exactement les dimensions, la forme et les proportions des hydrothèques,) ont été également dessinés à l’aide de 
la camera lucida, ramenés à leur grandeur naturelle par le procédé photographique et enfin reproduits par la 
photozincographie. De cette manière, nous croyons avoir évité les inexactitudes que l'on peut commettre en 
redessinant les objets. En effet, il arrive fréquemment que les cellules des hydrosomes, qui sont représentées 
en grandeur naturelle, montrent des proportions toutes différentes de celles qui sont srossies et dessinées 
isolément, ce qui cause des erreurs regrettables, et donne lieu à des discussions au sujet de Pidentité des formes. 

Parmi les 50 espèces et variétés décrites dans ce travail, il s’en trouve 16 nouvelles, et 15 dont la présence 
n'avait pas encore été signalée en Bohême jusqu'à ce jour. Les paléontologues que la question des colonies 
intéresse particulièrement pourront trouver dans nos études des documents utiles et importants pour la solution 
qu'ils cherchent. 

Nous adressons ici nos bien sincères remerciements à M. le Prof. Ch. Lapworth, qui nous a facilité notre 
tâche en nous aidant à déterminer nos spécimens; nous offrons à notre cher maître et protecteur, M. le Prof. 
Ant. Fritsch, ainsi qu’à M‘ A. Girardeau, l'hommage de notre profonde gratitude en reconnaissance du vif et 
bienveillant intérêt qu'ils ne cessent de nous témoigner. 


PRAGUE, le 15 avril 1897. 
Dr. Perner. 


MTS Cie 
F RER2T 


nc rl ant So 


| 
| 
3 
| 
2| 
| 


Description des espèces. 


Dans la description suivante des formes spécifiques et des variétés, nous adoptons en général l’ordre proposé 
ne AA n 
par Tullberg. 


Famille des Hiprionidae. 


Genre Hiplograptus. M° Coy. 
Diplograptus palmeus, Barrande. 
PI. 9, fie. 1—8. 


1850.? Graptolithus folèum, Richter. Lit. 35, p. 203. PI. VIIL By. 15—17. 


1850. # (Diprion) palmeus, Barrande. Lit. 37, p. 59. PI. III, fig. 1—4. 
1851. Petalolithus palmeus, Suess. Lit. 43, p. 20. (104). PI. VIIL fig. 1. 

lost ; parallelo-costatus, Suess. Lit. 43, p. 21. (105). PI. VIIL, fig. 2. 
1852. Diplograptus palmeus, Geiïnitz. Lit. 49, p. 21. PI. 1, fig. 5—14. 

1852. : ; Richter. Lit. 51, p. 455. PI XII, fig. 8—10. 

1868.? à is et pa Nicholson Hit: 103, p.523: PI XIX,: fie, 3, 
1868. à folium ex p. ; us Drop PIS IX. Gb. 
LOnde ; palmeus, Nicholson. Lit. 132, p. 43, fig. 11. 

1876. - ; Eapworth.. Lit 1636. PL L fig. 27. 

1881. “ : Linnarsson. Lit. 204, p. 522. PI. XXIII, fig. 26 —28. 
1891. . | Lomanéens dite 056, D JA PE L'h0730-51; Pl, TE 'te"t— 5; 
1893. ” : è Lit. 264, p. 9. PL L fig. 29—35. 


Nous représentons, sur notre PI. 9, fig. 5—6, les originaux de Barrande. La variété lata, Barr., PI. 9, fig. 1, 
est caractéristique pour les schistes gris verdâtre de Zelkovitz, où elle est associée avec Rastrites Linnaeï et 
Diplogr. ovatus. : 

La variété fenuis, Barr. PL 9, fig. 3—5, est identique avec l’espèce Dipl. parallelocostatus, Suess. La 
fig. 6 représente la variété ovato-elongatus, Kurck, et la fig. 4, la variété d (Tôrnquist), déjà figurée par 
Linnarsson, /. c. 

Toutes ces variétés nous semblent si étroitement unies ensemble par des formes intermédiaires, que nous 
ne les désignerons plus désormais que par le nom de Diplograptus palmeus. Au moment où notre travail est 
sous presse, il vient de paraître dans le Quart. Journ. Geol. Soc. 1897. May, p. 186—225, 2 planches, une 
étude intitulée: The Subgencra Petalograptus and Cephalograptus, par Miss G. L. Elles. L'auteur publie ses 
observations sur l'espèce Diplogr. palmeus, ainsi que sur plusieurs autres formes apparentées. Le lecteur trouvera 
dans cette étude ce qui se rapporte aux variétés de cette espèce. 

1ES 


Nous reproduisons sur notre PI. 10 des spécimens que Barrande a figurés /. c. Pl. 3, fig. 5—6, sous le 
nom d'impressions scalariformes de Diplogr. palmeus, mais qui appartiennent indubitablement à Climacograptus 
scalaris, His. Il en est de même de limpression scalariforme de Monogr. Halli, que Barrande figure PI. 2, fig. 15. 

Les dessins de Barrande, fig. 1, 2, 3, 7, étant exacts, nous avons jugé inutile de les reproduire. 


Local. — Les exemplaires de cette espèce sont très fréquents à Ze/kovitz, et rares à Litohlav. 


Diplograptus belullus, Tôrnq. 


PI. 9, fig. 14—15. 3 
Fig. 1 dans le texte. | 


Tormquist.: == Lit: 255, p. 28: PL L' fig. 25—29. 
“ O4 poil: fig 42-44. 
Les exemplaires figurés que nous associons à cette espèce, et qui concordent généra- 
lement avec les figures et les descriptions contenues dans le premier ouvrage de Tôrnquist, 
proviennent des schistes à Rustrites peregrinus de la Colonie Haidinger, ainsi que de Litohlav, 
où ils sont peu nombreux. Fig. L 
Diplograptus 


Diplograptus (Glyptograptus) vesiculosus, Nich. belullus, Türnq. 
; Colonie ,Haidinger“ 


PI. 9, fig. 13. — PI. 10, fig. 9—12. Orig. No. 256 b. 


Grossi 2h. 


Nicholson. — Lit. 114, p. 237. PI. XI, fig. 14—15. 
Lapworth. — Lit. 166, p. 133. PI VI, fig. 19. 
Les spécimens recueillis en Bohême sont analogues à ceux de l’Angleterre. On distingue deux variétés, savoir : 
1. La variété typique, PL 9, fig. 13. Elle est conforme aux figures de l'ouvrage de Nicholson. Les échan- 
crures situées entre les cellules sont peu profondes; les parois externes des hydrothèques sont parallèles à la 
virgula, et les orifices externes, petits. 
2. La variété fiiferus Lapw. (manuser.) Parois externes obliques, courbées ; échan- 
crures profondes ; orifices larges, munis de prolongements externes pointus. Par suite de la 
compression et de l'érosion, les cellules se présentent sous des aspects très contrastants; 
voir Pl 10:69. 11. 
Les deux variétés ont 9 à 10 hydrothèques par cm. 
Local. — Cette espèce était jusqu'alors inconnue en Bohême. Sa présence indique 
l'existence d’une zone du Llandovery inférieur dans notre pays. Les spécimens ont été 
recueillis dans les schistes jaune blanchâtre de la Colonie Bèlë; nous avons également trouvé 
un exemplaire près de ZLibomysl. | 
Cette variété sera décrite en détail par M. le Prof. Lapworth, qui nous en a gracieuse- 
ment communiqué le nom. è 


Diplograptus tamariscus, Nich. 


Pie 0 Ho 21628 
Hi 2#dansile texte: 


Nicholson. — Lit. 103, p. 526. PL XIX, fig. 10—13. 

Lapworth. — Lit. 166, p. 132. PL VI, fig. 12. 

Les figures de l'ouvrage de Nicholson représentent deux variétés qui apparaissent 
en Bohême dans les schistes à Rastrites, mais dans des zones différentes. Nous n'avons 
pu savoir si C’est aussi le cas en Angleterre. Notre fig. 16 répond aux fig. 10—12 de Diplograptus 
Nicholson. Notre fig. 23 représente une forme étroite, longue, analogue à celle de Sa  tamariseus, Nich. var. 
fig. 13. Nous la désignons par le nom de var. linearis, avec laquelle nous identifions la Jinearis mihi Litohlav. 
forme représentée par Lapworth (4. c.) Orig. No. 263. Grossi 41. 


Fig. 2. 


QU 


Toutes deux possèdent 9 à 10 hydrothèques par em de longueur. 

Local. — Dipl. tamariseus a été recueilli à Zelkovitz, où les spécimens, rares, sont associés avec Dipl. 
palmeus, ovatus et Rastrites Linnuei. La variété linearis est également peu fréquente dans les schistes à Rastrites 
(Rastr. peregr.) de la Colonie Haidinger. 


Diplograptus (Glyptograptus) sinuatus, Nich. 
PL 9 a 9210-11-12. 
Fig. 3 dans le texte. 
Nicholson "it: ME p.299, :PL'XE ne. 1. 


Lapworth. — Lit. 166, p. 132. PL VI, fig. 9. Ÿ 
Nos spécimens offrent une analogie complète avec ceux de l'Angleterre. Les individus Si 


comprimés se distinguent difficilement des exemplaires de Dipl. modestus, Lapw.; ïls ressemblent NE 
également, à s’y méprendre, à ceux de Diplogr. bellulus, Tôrnq. Ÿ 
Local. — Cette espèce se rencontre fréquemment dans les schistes à Rastrites de la nn. 
. . . . . 0 A A . v e . 
Colonie Haidinger. Les individus sont plus rares dans la même zone, à Zibomysl. in 

Diplograptus 

; (Glyptograptus) 

Diplograptus ovatus, Barr. sinuatus, Nich. 


Colonie ,Haiïdinger.“ 
Grossi 4/1. 


PL 9, fig. 17—-22. 


Barrande. — Lit. 37, p. 36. PI. 3, fig. 8—9. 

Suess. — Lit. 43, p. 21. PL 8, fig. 3—4. 

Geinitz. — Lit. 49, p. 20. PI. I, fig. 1—4. 

Les figures que nous exposons ont pour but de montrer les profondes modifications que le contour des indi- 
vidus peut éprouver durant la croissance. La fig. 17 représente un jeune individu déjà figuré par Barrande, et 
à la description duquel nous n'avons rien à ajouter. 


Local. — Les nombreux spécimens proviennent de Zelkovitz, où ils sont associés avec Rastrites Linnaeï et 
Dipl. palmeus. 


Diplograptus (Glyptograptus) modestus, Lapw. 
PL 10 0614 


Lapworth — Lit. 1638. PI 2, fig. 33. 

P Lit. 166, p. 132. PI. VI, fig 8. (Cité dans l'explication des figures sous le nom de confertus, 
Nich., et dans le texte sous celui de sodestus, Lapworth.) 

Nous identifions avec l'espèce de Lapworth une forme qui concorde parfaitement avec elle sous le rapport 
de la conformation des hydrothèques et des dimensions de l’hydrosome entier. Seulement le nombre des hydrothè- 
ques est relativement un peu plus élevé dans les individus de la Bohême, car on en compte 11 par em, tandis 
que la figure la plus récente que donne Lapworth n’en montre que 9 par cm. 


Localité. — Litohlav, schistes à Rastrites. 


Genre Cephalogr'aptus. Hopkinson. 


Cephalograptus cometa, Geinitz. 
PA fe 16. 


1852. Diplograptus cometa, Geïnitz. Lit. 49, p. 26, T. I. fig. 28 a; b. 
1853. E 0 Richter Lib al, pid5t D XIL fie, 16:17. 
1868. à - A ACarruthers. it. TON p.18. PLV fie. da—c. 
1876. : 0 Papuonin it. 1695. PL 2 ti, 31. 


1877. Cephalograptus cometa, Lapworth. Lit. 163 «, p. 132. PL. 6, fig. 4. 


1890. F : Gent it 250p 27 A to 47 
1891. : fs Tornquist dut. 258 p.82 TEL 66: 
1891. ù 4 Lit 964 p: 11. fie. 36-41, 


Nos ee offrent une complète analogie avec ceux de l'Allemagne. 


Local. — Colonie Haidinger, ,d' Archiac,* ,Karlik“ etc. — Litohlav. Spécimens rares, mais associés 
mêmes formes que dans les autres contrées. 


Cephalograptus folium, Hisinger. 
PI 10; "fig. 14. 


1828. ,Näppeligen en Graptolith®, Hisinger. Anteckn. i Physik 0. Geognosi h. 4, p. 169. Tab. IV, fig. 2 «. 
1837. Prionotus folium, Hisinger. Lit. 10, p. 114. T. XXXV, fig. 8 a, b. 
1881. Diplograptus folium, Tôrnquist. Lit. 201, pag. 442. T. 17, fig. 7 
1882. Cephalograptus folium, Tullberg. Lit. 211, p. 15. T. I, fig. 15—19. 
1890. : : eo Gemitz. lit 9512. Taf À. fe da 46, 
1891. à ss Totnquist. 160286 D 01e ES 4 D 

Les spécimens de la Bohême sont tout à fait semblables à ceux de l'Angleterre et de la Suède. Voir 
la notice publiée par Miss G. L. Elles, (Quart. Journ. Geol. Soc. 1897. May, que nous avons citée plus 
haut, p. 3). 

Local. — Colonies d'Archiac, Haidinger, spécimens rares; plus fréquents dans les schistes à Rastrites 
à Litohlav; peu nombreux dans d’autres localités. Ils sont associés aux mêmes individus que dans les autres 
contrées. 


Genre €limacogr'aplus. Hall. 


Climacograptus phrygionius, Tôrnquist. 
EL: HO HE LT 
1891. Climacograptus phrygiontus, Tôrnquist. Lit. 255, p. 26. PI IL, fig. 10—11. 
L'espèce que nous figurons est identique avec celle que Tôrnquist décrit /. c. 


Localité. — Cette forme n’a été recueillie jusqu'à ce Jour que dans la Colonie Haidinger, où elle apparaît 
très fréquemment avec Climacograptus scalaris, Rastrites peregrinus, ete. Il est fort probable que ce soit cette 


espèce que J. Marr signale sous le nom de Dipl. Hughesii, dans la Colonie Haïdinger, et dont l'espèce Dipl. : 


internexus est fort rapprochée. Elle offre également beaucoup d’analogie avec Climac. undulatus décrit par Kurck, 
(Lit, 214 p. 3080 Pl 14, fig. 11). 


Climacograptus bohemicus, n. sp. 
AO NN TUE D 


L'hydrosome atteint une longueur de 12””, et une largeur de 1 à 17*7., Le prolongement de la virgula 
est ordinairement de 3—4"*, Les hydrothèques sont au nombre de 12 par «x. La partie distale des parois 
externes est parallèle à l'axe. La partie proximale des parois internes forme entre les hydrothèques une échancrure 
oblique, inclinée à environ 55° sur la virgula. Les hydrothèques sont très courtes, petites, non à angle aigu, 
mais arrondies du côté interne, et à angle droit du côté externe. 


Localité. — Les exemplaires proviennent des schistes noirs à Rastrites, à Litohlav, où ils sont souvent 
associés avec Rastr. peregrinus. 


4 
} 
À 
à 
î 
: 
$ 
: 


Climacograptus scalaris, Linné. 
PL 100 fa 126: 


Lorna if. 255 p.95; PL II, fig. 8-9. 

Dans les spécimens figurés, nous reproduisons, fig. 1 et 3, les originaux que Barrande rangeait parmi les 
impressions scalariformes de Diplograptus palmeus. L'hydrosome fragmentaire, que nous avons grossi, possède des 
cellules analogues à celles des spécimens de Climacog. scalaris, auquel nous lassocions. Les autres dessins de 
Barrande sont exacts et entièrement conformes aux Originaux. 

Plusieurs savants ont considéré avec raison comme des formes indépendantes certaines variétés de cette 
espèce, et surtout deux, savoir: 

CL. scalaris, var. normalis Lapw. — PI. 10, fig. 1, 

ï ü » Tectangularis M° Coy. — PI 10, fig. 6, 
qui sont assez fréquentes en Bohême. Toutefois il est difficile de déterminer nos nombreux spécimens d’après 
les figures trop défectueuses qui représentent les autres variétés ou espèces, et qui ne permettent pas de recon- 
naître la forme exacte des cellules. Ces déterminations ne doivent donc être regardées que Comme provisoires. 

Lapworth cite la variété tectus Barr. sp. (Lit. 166, p. 138). Nous avons démontré dans la Ilièe partie de 
ces études (Grapt. de l'étage D), que Barrande avait employé cette dénomination pour diverses formes de d 3 et 
A5 (Glyptogr. lobatus, Per.), mais principalement pour des individus de la bande d38, ainsi qu’on le trouve 
mentionné dans ses collections. Nous avons donc conservé ce nom pour celles de ces formes qui proviennent 
de la bande d 3. 


Local. — Colonies Haidinger, d'Archiac, Karlik. — Litomysl, Radotin, ete. 


Genre Rastriles. Barr. 


tastrites Linnaei, Barr. (= R. fugax Barr.) 
PLATS. fe 09701. 


Fig. 4—5 dans le texte. 


Et 57,°p: 65. PL 4e. 04. 
St: p. 66. PL 4 fe 1. 


1850. R. Linnaei Barrande. 
»” S. fugax »” Li] 


1851. R. Linnaei Suess. Lit. 43, p. 126. PL IX, fig. 14. a 
1859. Geinitz. Lit. 49. PL V, fig. 10. Een d 
1881. R. Linnaeïi, Linnarsson. Lit. 204, p. 520. PI. 23, Do DDRaDEe Cou sue Sr 


Barrande avait distingué dans cette forme deux espèces indépendantes: 2. Linnaei 
cb Li. fugax. Quelques exemplaires complets, que nous avons découverts, nous ont 
montré la modification que subissent petit à petit sur le même hydrosome les cellules 
pourtant si différentes des deux espèces citées. (Voir fig. 5 dans le texte, et la fig. 29, 
PI. 13.) I faut donc voir dans À. fugax l'extrémité proximale de la forme adulte 


la forme de l’orifice externe, 
et des hydrothèques. 


R. Linnaei. D'ailleurs, excepté en Allemagne, on n’a cité dans aucune contrée, À. 
fugax comme espèce indépendante. 

Les originaux que Barrande figure sous le nom de Z. fugax et dont l’un est 
copié sur notre PI. 18, fig. 27, 28, montrent une extrémité proximale arquée, d’une 
longueur atteignant jusqu'à 2°, plusieurs fois tordue et recourbée. Les hydrothe- 
ques, élargies à la base dans les fragments des hydrosomes les plus jeunes, sont 
distantes de 0*”8 à 1"#2, obliques par rapport à l’axe, et d’une longueur de 172 
environ. Nous n'avons pu constater l'élargissement des orifices sur les originaux figurés 
par Barrande, mais, sur plusieurs doubles bien conservés, il y a quelques cellules où 
on distingue cette particularité. Le canal commun, très mince, a une largeur maximum 


ju. 


Fig. 5. 
Rastrites Linnaei, Barr. 
Zelkovitz. Orig. No. 261. 
Grandeur naturelle. Partie 
moyenne d’un spécimen mon- 
trant la connexion avec la 
partie proximale décrite par 
Barrande sous le nom de R. 
fugax, Barr. 


8 


de 0**15, Chez quelques spécimens moins bien conservés, fig. 27, il ne reste plus que la virgula, visible sous forme 
de fil ténu et brillant. Dans le premier stade de croissance, la lumière des hydrothèques est invisible. Ce n’est 
que dans la partie médiane de lhydrosome que l’on aperçoit au milieu des cellules un canal creux (fig. 29). 
A cet endroit, les hydrothèques ont une longueur de 1""8 à 4””, et la distance qui les sépare varie de 1775 
à 3%» toutefois leur forme ne diffère pas de celle des hydrothèques proximales, (fig. 4 et 5 dans le texte). Les 
cellules de la partie distale ont 7 à 15” de longueur, et sont situées à des distances inégales variant de 3 
à 6%, Leur orifice externe est élargi, ainsi que leur base. Sur le côté distal, les cellules passent insensi- 
blement dans le canal commun, tandis que, sur le côté opposé, elles portent une échancrure profonde et à angle 
aigu. Leur lumière va en se rapetissant en forme de cône à partir de l'élargissement de l’orifice jusqu’à la base, 
de sorte qu'il n'existe en bas qu’un canal étroit muni de fortes parois. La disposition des hydrothèques par 
rapport à l’axe est la même que dans la partie proximale. Cependant le canal commun, trop étroit, est plusieurs 
fois tordu, et les hydrothèques se trouvent alors tantôt d’un côté du canal, tantôt ‘de l’autre. : 

D’après l'explication que nous venons de donner, on n’hésitera pas à rapporter à l'espèce R. Linnaei plusieurs 
spécimens dans le stade moyen de croissance, que Geinitz a figurés, et pour lesquels Lapworth avait proposé le 
nom de var. abbreviatus. 

Le manque de matériaux à comparer nous empêche pour le moment de décider si les parties distales, 
aux cellules longues de 10 à 15”, sont identiques avec À. maximus, Carruthers. Mais c’est fort probable, car 
le dessin de Carruthers ne présente aucun contraste avec nos exemplaires de Æ. Linnaei, qui sont également 
munis d’hydrothèques de même longueur. 


Local. — Zelkovitz, où cette espèce se trouve fréquemment avec Diplog. palmeus, Monogr. Becki etc. 
Près de Litohlav, (PI. 13, fig. 47—49), elle apparaît associée avec Zetiolites obesus, que Barrande avait con- 
fondu avec Retiolites (reinitzianus, et qui servait à démontrer l'impossibilité d’une division par zones dans 
la bande e 1. 


tastrites peregrinus, Barr. 


PI. 15, fig. 33, 34. 


Fig. 6 dans le texte. 


1850. Rastrites percgrinus, Barrande. Lit. 37, pag. 67. PI 4, fig. 6. 
1850. { Linnaei : Et SM DA9200 AR) APE 


) DLL Les 
1851. ñ peregrinus, Harkness. Lit. 38, pag. 59. PL 1, fig. 1. Fe 
1852. ë d Geïnitz. Lit. 49, pag. 48. PI. V, fig. 11, 12. Fig. 6. 
1868. L 2 Nicholson 1411-1082) 2531 Pl h08292 22 Rastrites peregrinus, 
1972 5 î 5 Hit 139 D 0lb ere 7e AT) Barr. Bikosch. No. de 
1876. . : Lapworth. Lit. 163a, p. 6. PI. X, fig. 1. lorig. Re En 
: Se s naturelle. Original de 
ne & n & Lit. or p. 6. PI. ï, fig. 3. Barrande montrant la 
1877. : : 5 Lil GO De 1209 API D Me AT RUES 
1892. fé Fe Donnaquist bit 201%D2 Pl ereon 


Les savants ont cité et décrit sous ce nom des formes qui non seulement different entre elles, mais encore 
contrastent avec les figures et la description que Barrande donne dans son ouvrage, et qui sont cependant très 
claires, surtout la fig. 6. 

L'original que Barrande représente, fig. 6 (spécimen de droite), provient d’un schiste gris rougeâtre de Bikos ; 
il est associé avec Monogr. mirus, Barr. (manuscr. sp). Son extrémité proximale avec la sicula est courte, enroulée 
en ellipse; la partie médiane et la distale sont médiocrement arquées. Les hydrothèques sont obliques par rapport 
à la direction de l’hydrosome; leur longueur atteint 2” au plus, et la distance qui les sépare, mesurée au milieu 
de la base des cellules, est juste de 1”. Nous ne faisons pas mention du nombre des hydrothèques par 
centimètre de longueur, parce que, dans les spécimens enroulés, on ne peut guère constater que la distance qui 
sépare les cellules. 


PPT EL EP EL EE EE 


Eat 4 co re 6€ ait ve 


RS NO ER RE da NT Re St TE TOUT, 


Ed à 


EI ND PS TE | PORN UN 


Le second original de Barrande, fig. 6 (à gauche), provient d’un schiste noir de Libomysl. Les hydrothèques 
sont également inclinées par rapport à l'hydrosome, mais à un angle plus grand, qui atteint quelquefois J0°. 
La distance qui les sépare est aussi de 1”, et leur longueur, de 2 à 2""3. Les observations que nous 
avons faites sur des individus entierement développés, nous autorisent à considérer ce second Spécimen comme 
la partie distale de la même forme représentée à droite, (Barr. /. c.), et dans notre texte. fig. 6. 

Dans cette espèce, les hydrothèques sont élargies à leur orifice externe, mais les spécimens sur lesquels on 
peut constater ce fait sont très rares, car les orifices des cellules sont indistincts dans la plupart des Rastrites 
de la Bohême. 

La forme décrite et figurée par Barrande représente, selon nous, le type de l’espèce, et se distingue de presque 
toutes les autres qui ont été figurées sous le nom de Rast. peregrinus. En effet, on ne saurait l'identifier avec 
le dessin de Lapworth (4. c.), qui montre des hydrothèques longues de 4””, ni avec la forme figurée par Tôrnquist 
(Z. c.), dont les hydrothèques, quoique plus courtes, sont distantes de 1%*5. C’est tout au plus si l’on pourrait 
lui associer la forme que Geinitz Houré 6) PV fig 13, fig. 3, p. 4 

En dehors de cette forme typique, nous en connaissons en Bohôme deux autres très caractéristiques, qui 
apparaissent dans des zones différentes, ce sont : 


A. Var. longispinus mihi. 
ALATSE Pine 0 Et 
Fig. 7 dans le texte. 


L’hydrosome de cette variété atteint environ 3°” de longueur dans la partie proxi- 
male; il présente à peu près la forme d’un demi-cercle. La partie distale est presque 
rectiligne. Les hydrothèques ont partout une longueur de 3 à 4”*. Elles sont toujours 
perpendiculaires à la direction du polypier, et rétrécies à leur base. La distance qui les HAS peregrinus, 
sépare varie de 1"*2 à 1®*5, Par son habitus, cette forme ressemble à celle que Lei D dE 
Lapworth figure /. c, mais ses cellules sont plus fortes et plus distantes les unes Rene aet 
des autres. 

Les figures exposées sur la PL V, fig. 11—12 de l'ouvrage de Geinitz (Rastr. peregrinus, Barr.) représentent 
peut-être cette variété. L'espèce figurée sur /« même planche, fig. 9, pourrait bien être identique avec Zust. 


Hors 


hybridus, Lapworth. 
Local. — Litohlav; spécimens assez fréquents. 


B. Var. approximatus mil. 
PL:13. Ge, 9640: 49, 43 


Dans la partie proximale, l’hydrosome a la forme d’un cercle presque entier, dont le diamètre atteint 
jusqu'à 1°. La partie distale a une longueur de 3°*; elle est arquée, jamais droite. 

Les hydrothèques sont perpendiculaires à l’hydrosome, ou bien elles s’écartent fort peu de cette position. 
Leur longueur maximum est de 2"”5 dans la partie distale. La distance qui les sépare, prise au milieu de 
leur base, atteint 0"*G à 0"*8: elles sont donc plus rapprochées que dans la forme typique. 

Local. — Lodenitz, Biko$, Radotin: associé avec Rustr. Lichteri, Mon. lobiferus etc. 

Les spécimens de la forme typique se rencontrent fréquemment pres de Zitohlav, et dans les Colonies: Hai- 
dinger, Lapworth, d'Archiac, Karlik, Solopisk, etc.; ils sont rares près de Biko$ et de Libomysl. 


Rastrites Zichteri, n. sp. 

PE te A0 
Hydrosome court, arqué. Cellules au nombre de 11 à 12 par cm, cylindriques, de même largeur que le 
canal commun, et recourbées à angle droit à leur extrémité, de sorte que l’orifice externe, un peu élargi, est 
parallèle à la direction de l’hydrosome 


[Ne] 


10 


Local. — Cette forme, très rapprochée de Rastr. urceolus, Richter, se rencontre avec la précédente près de 
Biko$ et de Lodenitz, mais les spécimens sont rares. 


Genre Monograptus. Geinitz. 


I groupe: Leptopodes. 


Monograptus arqutus, Lapw. 
RU RRe CUS 


Lapworth. Lit 163a, p. 11. PI X, fig. 13 a—<c. 
s ATOS DS PAPE to 25e 
Les seuls contrastes à signaler entre les spécimens de la Bohême et ceux que Lapworth figure, consistent 
en ce que, dans les premiers, les orifices portent une échancrure moins profonde et qu’ils ont tout au Dius ses 
de largeur. 
Local. — Zelkovitz, associé avec Rastrites Linnaei et Mon. palmeus (var. de Mon. Proteus, Barr.) 


Monograptus attenuatus, Hopkinson (Grapt. Proteus.) 
PL. 11, fig. 30-32. 


HS 0 Patate MS TND DS APE o 18 
lon AAOopinSon Bit 120 0nr9 PL NEE EE. 0 
1876: Lapworth. Lit. 163, p. 10. PI X, fig. 9a—d: 
1876/7. : Hit 166: p. 130. PLV, fe ab | 

Nos spécimens montrent une parfaite analogie avec ceux que figurent les savants anglais. Barrande avait 
cru voir dans cette forme une partie proximale rectiligne de Mon. proteus, Barr. Mais, en comparant les parties 
proximales de la forme typique Uon. proteus avec celles AZ. attenuatus, on remarque le contraste qui existe dans 
la conformation des hydrothèques de ces deux espèces. Voir notre PI 11. 

L'aspect extérieur de cette espèce ressemble, en ce qui concerne les autres particularités, à Mon. (Rastrites) 
gemmatus, Barr., qui possède toutefois un autre type d’hydrothèques. 


Local. — Zelkovitz, Litohlav, Vyskoëilka. Spécimens très communs. 


Monograptus limatulus, Tôrnquist. 
PL "EE, Ag. 8, 
1892. Monogr. limatulus, Tôrnquist. Lit. 265, p. 9. PI. I, fig. 6—7?, 8. 
Cette espèce très caractéristique, qui n’était jusqu'à ce jour connue qu’en Suède, apparait dans les schistes 
à Rastrites, près de Æosov, mais elle y est rare. 


Monograptus cyphus, Lapworth. 
PLIS fe Ts 


Fig. 8 dans le texte. 


ES re 


Monograptus nuntius, Geinitz. Lit. 49, PI. IL fig. 26—27. 
Graptolites sagittarius, Nicholson. Lit. 103, PI. XX, fig. 25—926. 


Monograptus cyphus, Lapw. Lit 163 «, p. 17. PI. XII, fig. 3 a—d. Fig. 8. 
ie à Dee : : do Abe Monograptus cyphus 
Localité. — Litohlav, spécimens très rares. Colonie Haïdinger, où les individus sont Lapw Fee che 
Ÿ » Or 


fréquents. Orig. No. 257. Grossi 4. 


CCR CREER EEE 


Monograptus tubiferus, n. sp. 
PL (0 34 072 JR.) 359 200 


Hydrosome arqué ou presque rectiligne, d’une longueur atteignant jusqu'à 4° et de 1°” d'épaisseur, pourvu 
d'hydrothèques sur le côté concave. On compte dans la partie proximale 10 hydrothèques par centimètre de 
longueur. Elles ne se touchent pas, mais présentent l'aspect de tubes contigus, plus ou moins longs, formant un 
angle de 70 à 80° avec la direction de l’hydrosome. Les orifices ont le même diamètre que les cellules. 

Dans les spécimens comprimés latéralement, les parois proximales des cellules sont concaves, et les orifices 
saillent en forme de tubercules arrondis. 

Nous avons trouvé dans la Collection Barrande des exemplaires dont les hydrothèques sont de même forme, 
mais. beaucoup moins nombreuses. On ne saurait affirmer que ces spécimens appartiennent à cette espèce, d'autant 
plus qu’ils ont été recueillis dans un endroit situé entre Listice et Hostin, et dont nous ne pouvons, pour le moment, 
indiquer l'horizon exact. 

Les exemplaires typiques proviennent tous de la Colonie Haidinger, où ils sont associés avec Mon. lobiferus. 
circonstance qui nous à amené d’abord à penser que les représentants de cette espèce étaient de jeunes spécimens 
comprimés de Mon. lobiferus où distans. Mais nous n'avons trouvé nulle part d’hydrothèques montrant les 
particularités caractéristiques que l’on observe sur les spécimens de Monogr. lobiferus figurés par Tôrnquist. 
(Lit. 261). Quant à Mon. distans, notre espèce s’en distingue facilement par son hydrosome beaucoup plus mince. 

(rist. — Colonie Haidinger. Individus associés avec lastrites peregrinus. ï 


IIè" groupe: @rthopodes. 


Monograptus leptotheca, Lapworth. 
PS te de 


Graptolithi sagittarii, Wahlenberg. Lit. 5, pag. 90. 


1ReA 

1857. Prionotus sagittarius, Hisinger. Lit. 10, pag. 114. Tab. XXXV, fig. 6. 
1873.  Monograptus leptotheca, Lapworth. Lit. 163&, pag. 17. PI. NRPAo A 
1876. : : : Lit. 1636, PL I fig. 14. 

1877: Re : ; Lit. 166, pag. 130. PI 5, fig. 22. 
1882. . à Hullbers. SE 2414, pas: l4 PL IT fe 8-12. 
1882. ; : à rie pas Aie 

1883. à k > Éir-220/0 pas 11. 

1890. : sagittarius ex p., Geïnitz. Lit. 251. pag. 12. T. A. fig. 1. 
1892. à leptotheca, Tôrnquist. Lit. 261, pag. 11. PI I, fig. 9—11. 


Les exemplaires de la Bohême sont identiques avec ceux du Silurien des contrées étrangères. 


Local. — Colonie Haïdinger, Litohlav; spécimens rares. 


Monograptus Hisingeri, Carr. (= sagittarius His.) 
Pl 19 fig 26. 


Prionotus sagittarius, Hisinger. Lit. 13. PI. 38, fig. 6. 
Monograptus sagittarius, Geinitz. Lit. 49. PI. IL, fig. 2—4, G, 11. 
; À Hciece at Da, BL IE fe. :19. 
Hisingeri, Carruthers. Lit. 101, p. 72, 126. 
Griestonensis, Nicol. Lit. 32, p. 64. 
Hisingeri, Lapworth. Lit. 163 «, p. 15. PI. XII, fig. 1 a—f. 
Jjaculum, Linnarsson. Lit. 204, p. 508. PI. 22, fig. 1. 


Éhol & 


MU 20 muse renvrtone 


L2 


Le seul contraste qui existe entre les spécimens de l'Angleterre et ceux de la Bohème, c’est que ces derniers 
possèdent un hydrosome un peu plus large. Cette forme apparaît dans la zone à Diplograptus de J. Mar. 
Barrande, la considérant comme un véritable Mon. colonus, concluait de sa présence qu'il n'existe en Bohême 
aucune zone à Graptolites. 


Local. — Lilohlav, avec Monograptus densus n. sp. Rastr. Linnaei. 


Monograptus jaculum, Lapw., var. variabilis mihi. 
PL 13, fig. 10, 11—15. 


L'hydrosome atteint une longueur de 10°”; il est rectiligne ou faiblement courbé, et, dans ce dernier cas, 
les hydrothèques se trouvent sur le côté concave. Nous possédons dans notre collection un spécimen dont la 
partie proximale est faiblement courbée du côté ventral, et la partie distale, du côté dorsal. On compte 11 à 12 
hydrothèques par centimètre de longueur; elles sont longues, coniques, et font avec la virgula un angle de 80 à 35°. 
Les parois proximales des hydrothèques, droites ou deux fois recourbées, atteignent une longueur triple du 
diamètre de l’orifice. Ce dernier porte une échancrure droite ou concave, et forme avec l’axe principal un angle 
de 70° environ. Les échancrures qui séparent les cellules sont à angle aigu dans les spécimens à parois latérales 
convexes; elles sont arrondies dans les individus à parois latérales droites. 

Nous avons cru d’abord être en présence de deux espèces, mais plus tard, ayant observé sur le même 
hydrosome des cellules aux parois convexes et droites, nous avons reconnu que cette forme présente des aspects 
différents provenant peut-être de la compression latérale. 

Nôtre variété se distingue de Mon. jaculum (Lapw., Lit. 163 a, p. 16, PL XII, fig. 2a—d) par son 
hydrosome plus étroit, ses cellules plus nombreuses et sa forme variable. Par le grand nombre de ses cellules, 
notre variété contraste encore avec la forme très analogue, Mon. concinnus, Lapw. (Lapu., Lit. 166, PI V, 
fig. à a, b), avec Mon. intermedius et d’autres du même groupe. 

Mon. jaculum figuré par Linnarsson (Lif. 204) diffère de la var. variabilis par sa très grande largeur. I] se 
rapprocherait plutôt de Mon. Hisingeri, Carr., tel que Lapworth le figure, et qui apparaît dans le même horizon 
que notre variété. (Lit 163 a, PI. XII, fig. 1e.) 

Les individus de la var. variabilis se rencontrent à Zelkovitz avec Rastrites Linnaei et Diplograptus palmeus. 
Barrande et Wentzel les considèrent comme des représentants de l'espèce Mon. Nilssoni, et de la prétendue 
association de cette forme avec celles que nous venons de nommer, ils en tirent un argument de plus pour 
prouver l'impossibilité de distinguer des zones à Graptolites en Bohême. 


Local. — Zelkovitz, spécimens assez fréquents. 


Monograptus crenulatus, Türnq. 
PL 18, fe. 13—14 
SSL MOmQUE AA 201 SN ASS Der net 
1883. Tullbere. Lit. 220, p. 19. PI IT, fig. 1—4. (Mon. personatus.) 
1602 Tôormquist Dit 2061-p Il PL l'fg.12-—-16. 


Cette espèce, ainsi que la forme Cyrtogr. cfr. flaccidus? (PI. 13, fig. 12), appartiennent à la deuxième 
Section de la II" partie de ces études. 


Local. — Konèprus. 


Monograptus Sedgwicki, Port. 
PO AR OT 


Fig. 9 dans le texte. 


1845: Portioole Lit TS D 618 PRE RTS 006, 
1852: Harkness. Lit. 38, :p C0 PE-L 1e 4 


1852. Geinitz. Lit. 49, p. 40. PI. IT, fig. 1—4, 
1852. nine bleu. (Monogr. Hucbneri). 


1868. Nicholson. Lit. 105, p. 535. PL XIX, fig. 32. (var. spinigerus.) . 

1872. Lit. 132, p. 23, fig. 5. (var. spinigerus.) 

1876. Lapworth. Lit. 163 «, p. 22. PI. XIII, Je 

1876. ; D lo 6 lite. ve 

1877. : Lit. 166, p. 128. PL V, fig. 15. Fo 

1890. Geinitz. Lit. 251, p. 19. PI. À, fig. 23. a Ale ANS 

1899. Tornquist. Lit. 261, p. 28. PI. II, fig. 31-34. PL IL, fig. 1—4. ee ao 
Local. — Colonies: Haïdinger, Karlik. — Spécimens très rares. Grossi #1. Partie du rhabdo- 


some montrant la forme 
des hydrothèques. 


Monograptus Halli, Barr. 
PI. 13, fig. 19—920. 


1850. Barrande. Lit. 37, p. 48. PI. 2, fig. 19-—13: 14? (non 16). 
1852. Geinitz. Lit. 49, p. 41. PL IL, fig. 2—8 (Sedgwickii et Halli.) 
Ren6S Bapworth Lit 163&, p. 19. PI XIIL, fig. l'a—d. 

1880. à Enet00"p 154." PL IV. He 0072 

Les spécimens que Barrande a figurés, et dont l’un est reproduit sur notre PI. 13, fig. 20, sont conformes 
au dessin et à la description. ZL’émpression scalariforme de Mon. Halli (Barrande, Pl. 2, fig. 15), représente 
très probablement l'espèce Diplograpt. palmeus. Le spécimen figuré par Barrande, /. €. fig. 14, quoique dessiné 
très exactement, est indéterminable. 

Les dessins de Lapworth représentent des individus extrêmement larges, inconnus en Bohême, ce qui est 
aussi le cas pour un grand nombre d’autres formes. L’exemplaire, fig. 9, PI. IV. Lapw. Lit. 190, possède un 
hydrosome d’une largeur extraordinaire, et ses hydrothèques ont une direction différente de celle que l’on observe 
dans les spécimens de la Bohême. 


Local. — Litohlav, Zelkovitz, Colonie d'Archiac: associé avec Rastr. Linnaei, etc. 


IITIé* groupe: Helicopodes,. 


Monograptus convolutus, His. 


PH LD, fie 262290 PT LS fu: 43. 
Fig. 10 dans le texte. 
1828. ÆXrôkta graptoliter frûm Furundal. Hisinger, Antekningar i Physik och Geognosi Has 


: ALOOMPI INC Te AC: Monograptus convo- 
oo sue lutus, His. Colonie ,Hai- 


1837. Prionotus convolutus, Hisinger. Lit. 10, p. 114. PI. XXXV, fig. 7. do mu Nora 
1868. Graptolitus Sedgwickii (= Grapt. spiralis), Nicholson. Lit. 103, p. 533. PL XX, © Grossi 2h. 
fig. 28. 
1876. Monograptus convolutus, var. spiralfs, Lapworth. Lit. 163 &, p. 24. PI XIIL, fig. 4g, h. 
1876. : . UE : Lit. 163.8, PL L'fig. 21. 
Der : spiralis, Lapworth. Lit. 166, p. 128. PI. V, fig. 12. 
1882. " convolutus, Tullberg. Lit. 211, p. 19. PI IL fig. 13—16. 
1890. : 5 Getite Lib: 25 h4p ad PE A Ge. 94 


1892. à à Pénanist > Dit: 2610. 30 PL TL fe: 511: 


14 


Nos spécimens s’accordant parfaitement avec les originaux de Hisinger refigurés par Tullberg, et les 
observations récentes de Tôrnquist, nous n'avons pas cru devoir faire une nouvelle description de cette forme. 


Local. — Exemplaires très nombreux dans la Colonie Haidinger; rares près de Litohlav. 


Monograptus planus, Barr., (— resurgens, Linnars.) 


Pgo TD 1 PE Fo ge 


Fig. 11 dans le texte 


1850. Graptolithus Proteus var. plana, Barrande. Lit. 37, p. 58. PL 4, fig. 15. 
ex. p., Geinitz. Lit. 49, p. 44. PI. 


rAle on 
D1892; 


21852. 


1881. 


Le) 


Monograptus millipeda ex. p., Geïinitz. Lit. 49, p. 43. PI. 4, fig. 1—3, 
DR QE ee 


Monograptus priodon ex. p., Geinitz. Lit. 49, p. 42. PI. 


3 


espèce, que nous prions le lecteur de consulter. 

Une variété de cette espèce nous montre la partie distale enroulée en une spirale conique, peu élevée, pou- 
vant atteindre une longueur de 10%, avec 10 hydrothèques par ex de longueur. 
conservés, les hydrothèques de la partie distale, au lieu d’être recourbées en arrière, ont les pointes presque 
perpendiculaires à la direction de l’axe solide. 

La variété représentée par notre dessin, fig. 24, PI. 12, a la partie proximale peu courbée, elle s’enroule 
ensuite immédiatement en spirale, et les hydrothèques, hautes à la base, deviennent plus courtes et se rappro- 


chent davantage les unes des autres. 


Gis!. et local. 
avec Diplogr. palmeus, Rastrites Linnaci. 


4, fig. 25, 95. 


Aster 22m 


resurgens, Linnarsson. Lit. 204, p. 515. PI. 28, fig. 13—21. 
Barrande considérait cette forme comme une variété de Mon. Proteus. En 1881, 
Linnarsson a fait, sous le nom de Mon. resurgens, la description détaillée de cette 


Monograptus triangulatus, Harkness sp. 
PSE SRG NS 0 


Rastrites triangulatus, Harkness. 
Monograptus 


Lu 


Colonie Haidinger. 


1850. 
1851. 
1852. 


1853. 
1890. 
1892. 


Geinitz. 

Lapworth. 
Les spécimens qui sont le plus conformes aux figures de Harkness, 

trouvent à ZLitohlav, avec Climacograptus cfr. scalaris; ils sont rares dans la 


Fig. 12 dans le texte 


Tit-d8 PL fe 3402 


Lits 497 p; 47 Pl V fie. DS: 


Lit. 1634, p. 24. PL XIIL fig. 5. 


Monograptus Proteus, 


Barr, 


PI, 19, fig. 21-95. 


Fig. 13 dans le texte. 


Graptolithus Proteus, Barrande. Lit. 37, p. 58. PI. IV, fig. 12, 14 (non 13). 
Suess DIRES D 90 RAI t0 298 S 
Geiniez it 49 pe dt PI TV fer 


n 
Monograptus 
16-19), 


Li] 


» 


Graptolithus Proteus, Richter. 


» 


» 


» 


” 


Geinitz. 
Tôrnquist. 


Lit. 51, p. 460. 
nr Pb IE AC tn 
Et 26e D AMC PESTE 


614 À LE 90, 


00 
fie 2930: 


se 


Fig Il. 


Monograptus planus, Barr. 

var. = M. resurgens Linnars. Zel- 

kovitz.. Orig. Nr. 228. Grossi 2h. 

Original de Barrande. (Barr. L. c. 
PISE fe 15) 


Sur les rares exemplaires bien 


Nous donnons à cette variété le nom de var. contorta. 


Les spécimens sont très fréquents près de Ze/kovitz et de Litohlav, où ils sont associés 


da 


Fig. 12. 
Monograptus triangulatus, 
Harkn. Litohlav. Orig. Nr. 1870. 

Grossi #h. 


LAmvri 014 244 


Fig. 18. 
Monograptus Proteus, Barr. 
Litohlav. Orig. No. 268. Grossi #1. 
Partie d’un spécimen montrant 
la forme des hydrothèquesedans 

la partie médiane. 


Nous avons refiguré tous les originaux que Barrande a réunis sous ce nom spécifique. Les exemplaires 
typiques montrent à leur partie proximale des hydrothèques allongées et contiguës. Le spécimen, fig. 13 de 
l'ouvrage de Barrande, est reproduit sur notre PI. 11, fig. 31; il appartient à Mon. attenuatus, Hopk. L’original 
des fig. 23 et 25 Barr., est une espèce indépendante que Barrande avait désignée sous le nom de var. plana. 
et que Linnarsson décrit en détail, beaucoup plus tard, sous le nom de Mon. resurgens. Conformément à la loi 
de la priorité, le nom de resurgens doit être considéré comme synonyme. 


Local. — Zelkovitz, Litohlav. 


Monograptus turriculatus, Barr. 


Pl. 19: fin. 34-38. 


1850. Graptolites éwrriculatus, Barrande. Lit. 37, p. 56. PI 4, fig. 7—11. 


1851. ÿ ss Sos te 480. 98. Pl IN Get: 

1852: Monograptus furriculatus, Geïinitz. Lit. 49, p. 37. 

1853. k . Richter.‘ Lit61: p: 440: PL XIE Go 28 

1868. (Graptolites ; Menolson., “Dit” 103 p. 947: PI XX He 29 80: 

1876. Monograptus ; Lapworth. Lit. 163&, p. 24 PI. XIIL fie. 6a, € (non fig. 6 b) 
1876. à : . Lit 1682 Pl, 1 ne. 00, 

1881. 5 “ Étnnarsson. : Lit, 204,/p. 518.:.Pl 29 fig, 19-18: 

1890. : ; Geinitz. Lit. 251, p. 20. PL À, fig. 26, 27. 

1892: s à Tôrnquist. Lit. 261, p. 38: PI. II, fig. 24—926. 


Quoique la forme extérieure de tout le polypier ait été de la part des auteurs anciens et récents l’objet 
- d’études très détaillées, il est cependant curieux de constater que la véritable forme des hydrothèques n'a jamais 
été exactement décrite. La cause doit en être attribuée à l’état défectueux des spécimens. D’après la figure que 
Barrande expose sur la PI. 4, fig. 11, les hydrothèques auraient une forme vésiculaire, ou plutôt triangulaire, et 
finiraient insensiblement en un prolongement pointu, spiniforme, recourbé à angle obtus. Ce dessin ne s'accorde 
pas avec les originaux dont Barrande s’est servi, car tous les exemplaires que nous avons examinés, ainsi que 
tous nos spécimens bien conservés de Mon. turriculatus, montrent les hydrothèques en forme de vésicules, 
débouchant dans un petit tube un peu recourbé, dont la longueur égale le diamètre des cellules, et duquel sort 
un long prolongement filiforme. Le prolongement le plus long que nous ayons observé avait 2"" de long, mais 
Tôrnquist en a figuré qui atteignent 8"”"5 de longueur, (Lit. 261, PI. III, fig. 26). 

Barrande compte 16 à 18 hydrothèques par centimètre de longueur. Nous n'avons constaté ce chiffre que 
dans des cas très rares. La plupart de nos spécimens possèdent 14 à 16 cellules par centimètre de longueur; 
ceux de la Suède et de l’Angletèrre n’en ont que 12 à 14. 

Gist. et local. — Cette espèce est très fréquente en Bohême, surtout dans les schistes à Graptolites de 
Zelkovitz et de Litohlav, où certains bancs en sont remplis. Elle est plus rare dans d’autres localités, telles que: 
Kuchelbad, Vonoklas, et dans les colonies d’'Archiac, Lapworth. Dans la localité de Zelkovitz, elle est associée 
à Rastrites Linnaei = Rast. fugax, Baxr., Mon. Proteus, Barr. etc. 


Monograptus communis, Lapworth. mi 


Plane déaebDs Fig. 14. 
PI. 12, fig. 5—9; 20. Monograptus 


communis, Lapw. Lito- 
hlav. Orig. No.130. Gran- 
à : ; 7 : deur naturelle. Exemplaire 
1876. — Lapworth. : Lit. 163 «, p. 23. PI. XIII, fig. 4 a b. de du . re 
Nous associons à cette espèce quelques formes étroites qui présentent une tran-  Rastrites peregrinus Barr, 
sition entre Mon. gregarius et le type Mon. communis, mais, vu l’état défectueux de la et Retiolites (Neurograptus) 
plupart des exemplaires, il nous est impossible pour le moment de définir les particu- perlatus Nich. 


Fig. 14 dans le texte. 


16 


larités qui permettraient d'établir des variétés. Lapworth figure également sous le nom de communis une forme 
étroite. Tous ces individus apparaissent ensemble dans les schistes inférieurs à Rastrites. Quelques fragments 
contrastent avec Mon. mirus, Barr., sp. manuscr. par les échancrures à angle aigu qui séparent les hydrothèques. 


Local. — Colonie Haidinger; Litohlav. Les spécimens sont associés avec ceux de Monogr. lobiferus. 


Monograptus mirus, Barr., sp. manuscr. 


L'hydrosome est d’abord enroulé en hélice conique, peu élevée; dans la partie distale, il est droit ou courbé 
irrégulièrement, et sa longueur dépasse 4%. Nous comptons 10 cellules par x dans la partie distale. Elles sont 
presque triangulaires, fortement convexes sur la paroi proximale, presque droites, allongées horizontalement près 
de l’orifice. Les parois distales sont faiblement convexes, dirigées obliquement vers le bas. Les échancrures 
entre les cellules sont semi-circulaires. 

Les hydrothèques de la partie enroulée présentent la même forme; elles ne sont pas contiguës. Le canal 
commun, extrêmement ténu, n'atteint une certaine largeur qu'à l’extrémité de la partie distale. Nous avons 
examiné plusieurs parties distales isolées dont le canal est plus fort, et qui ressemblent aux formes minces de 
Mon. communis, mais celles-ci diffèrent des premières par l’échancrure à angle aigu des cellules. Quelques autres 
fragments que nous désignons avec doute, fig. 49, se rapprochent de Mon. Nilssoni, var. major, Nich. (Nicholson 
Lit. 103, PI. XX, fig. 20—21). 


Loeul. — Litohlav, Biko$, Colonie Haïdinger ; associé avec Rastrites peregrinus, la forme typique. 


IVè® groupe: Gpisodes. 


Monograptus Becki, Barr. 
PI. 10, fig. 23-295. 


Fig. 15 dans le texte. 


Barrande. Lit. 37, p. 50. PL 3, fig. 11—15, 16? (non 17—18). 

DUbas sit A PL IN fo dc? 

Gemtz. Lit. 49: PL IV, fig. 19? 

Lino AMIRAlGS a PC 0/9 lb. 

Barrande a réuni et figuré sous le nom de Graptolites (Monogr.) Becki trois formes Fig. 15. 
distinctes qui apparaissent dans des zones différentes, et qu'il a considérées comme les Monograptus Eecki, 
différents stades de croissance d’une seule et même espèce. Après bien des méprises Barr. Zelkovitz. Origin. 
dues en partie à ce que le grossissement des hydrothèques n’était pas exécuté avec exacti- No. 173. Grossi 7h. Orig. 
tude et que les caractères spécifiques n’ont pas été clairement définis jusqu'à ce jour, de Barrande (Barr. 1. c. 


k : À ne É Pl she" #16) PConserve 
nous croyons enfin reconnaitre que ces formes peuvent bien être distinguées. dan dE 


1°* forme: (Monograptus Becki, Barr. s. str.) 


Nous reproduisons sur notre PI 10, fig. 24, le grossissement de la partie inférieure du spécimen que 
Barrande a figuré sur la PL 8, fig. 14 de sa brochure, et dont le dessin représente assez exactement l’habitus 
général. Nous ferons seulement observer que cette forme, qui atteint jusqu'à 25°” de longueur, n’est jamais aussi 
large que pourraient le faire supposer les fig. 16 à 18 de Barrande. Au contraire, les exemplaires de cette 
longueur ne possèdent guère que la largeur indiquée sur sa fig. 16. Nous avons vérifié sur l'original le nombre 
des hydrothèques. Il est de 12 à 13 par em dans la partie proximale et de 9—11 sur l'extrémité distale. 


17 


La fig. 15 de notre texte montre la véritable forme des hydrothèques; elle a été dessinée d’après un double 
bien conservé en relief, appartenant à la Collection Barrande. Les fig. 23 « et 24 de notre PI. 10 représentent 
la forme des empreintes. La plupart des originaux de Barrande ont subi une compression latérale qui à déformé 
les hydrothèques, ainsi qu'on peut s’en assurer en examinant nos fig. 19 et 25. La fig. 23h, PI. 10, représente 
la sicula avec les 3 premières hydrothèques. Nous conservons à cette forme le nom de Mon. (Gr.) Becki, que 
Barrande lui à donné. Jusqu'à ce jour, elle n’a été figurée nulle part. Les spécimens sont fréquents à ZeZkovite, 


où ils sont associés avec Diplograptus palmeus, var. lata; Rastrites Linnaci, etc. 


2% forme: (Mon. lobiferus, M° Coy.) 


Fig. 16 dans le texte. 


Sous le nom de Grapt. Becki, Barrande figure, PI 3, fig. 17, un Spécimen qui 
est renfermé dans un schiste rose brun provenant de Ziko$, et appartenant à une zone 
inférieure à celle des spécimens, fig. 14 et 15. qui ont été recueillis à Ze/kovitz. Le 
morceau de roche porte la remarque suivante de la main de Barrande: 3% Gge de crois- 
sance, PI. 3, fig. 17. Sur la fig. 20 de notre PI. 10, nous figurons plusieurs hydrothèques 
aplaties de ce spécimen, et la fig. 16 dans notre texte montre la forme de quelques autres 
hydrothèques conservées partiellement en relief. Dans cette espèce, on compte 8 à 9 hydro- 
thèques par cm. La largeur de l’hydrosome est de 13, et sa longueur dépasse 64%, Il est 
facile de distinguer le contraste qui existe entre cette forme et la précédente. Nous 
sommes d'avis que le spécimen en question appartient à l'espèce Mon. lobiferus, M° Coy. 
Il offre surtout une grande analogie avec la forme figurée par Tôürnquist (Lit. 261, PI. II, 
fig. 2) sous le nom de Mon. lobiferus. Les dessins de Lapworth, (principalement la fig. 16, 
PI. XX, de son ouvrage: On Scotish Monogr.) s'accordent sur ce point avec ceux de 
Tôrnquist. (Nous avons trouvé dans la Coll. Barrande un autre spécimen, portant égale- 
ment la remarque, 3°” âge de croissance. Mais cet exemplaire appartient indubitablement 
à Mon. Becki; il provient de Ze/kovitz.) 


3% forme: (Mon. lobiferus, var. Lapworthi mihi.) 


Fig. 17 dans le texte. 


L'original figuré par Barrande sur sa PI 3, fig. 18, provient du schiste blanchâtre de 
LibomySl. La plupart des hydrothèques, ayant perdu leur forme primitive par suite de 
la compression et par la conversion de la couche chitineuse en une masse ferrugineuse, 
sont telles que les représente notre fig. 19, PI. 10. Mais nous avons réussi à découvrir 
sur le même spécimen la continuation de l’hydrosome, dont les hydrothèques, bien 
conservées, ont échappé à l’action des agents atmosphériques. Nous reproduisons quel- 
ques-unes de ces hydrothèques sur la fig. 17 de notre texte. Cette forme, dont l’hydro- 
some est un peu recourbé, possède une largeur de 1”*6 et une longueur de plus de 5°. 
Elle est identique avec Mon. lobiferus, M° Coy, var. Laprvorthi mihi, que nous décrivons 
ci-après. 

Il résulte de ce que nous venons de dire, que les spécimens de Barrande, fig. 17 
et 18, appartiennent à l'espèce Mon. lobiferus, et que le nom de Mon. Becki ne doit 
être appliqué qu’à la première forme représentée par les fig. 14—16 de Barrande. Il est 
donc possible de prévenir les confusions amenées par la synonymie et de préciser la zone 
dans laquelle apparaît le véritable Mon. Becki, ainsi que nous le ferons voir dans la 
IVière partie de ce travail. Dorénavant, nous n’emploierons plus le nom de Mon. Becki 


PHSMIG 
Monograptus lobi- 
ferus, M° Coy. Bikosë. 
Orig. No. 126 a. Grossi 8/,. 
Original de Barrande pour 
sa figure de la partie plus 
âgée de M. Becki. (Barr. 
Déc CPL AIR He 172) 


| 


AN our 
lg 
Monograptus lobi- 
ferus, M° Coy., var. Lap- 
worthè mihi. Libomyël. 
Orig. No. 1274. Grossi 5. 
Original de Barrande pour 
sa figure de la partie la 
plus âgée de Mon. Becki. 
(Barr LC APE Ho else) 


18 


que pour désigner la première forme citée par Barrande, qui est associée avec Rastrites Linnaei et Diplograptus 
palmeus, et dont lhabitus des hydrothèques, pris sur le premier spécimen de Barrande, est exposé sur la PI. 10, 
fig. 23—25 et fig. 15 de notre texte. D'ailleurs la plupart des savants se servent aujourd’hui du nom spéci- 
fique Becki pour désigner cette forme. 


Monograptus lobiferus, M° Coy. 
PI. 10, fig. 20 
né AE RÉ te 
Fig. 16 dans le texte. 


1850. Graptolites lobiferus, M° Coy. Lit. 36, pag. 270. 


1850. : Becki, Barrande ex parte. Lit. 37, pag. 50. PL 3, fig. 17. 
1851. & Becki, Harkness. Lit. 38, p. 60. PI I, fig. 6 (corr.) 

1851. à Nicoli, k Mo à OU LS DD D. 

1851. Diprion nodosus, ; 00 00 db ioelOe 

1852.? Monograpsus Becki, Geïinitz (ex parte!) Lit. 49, p. 41. PI. III, fig. 14, 15 
15520 ; millipeda, Geïnitz (ex parte!) Lit. 49, p. 438. PI. IV, fig. 5 
1853. . Bechi,; Richter. Lit. 51, p. 459...PL XIL fe. 9% 

1855. Graptolites lobiferus, M° Coy. Lit. 41, p. 4. PI. IB, fig. 3 

1868. : N Nicholson exp. Lit. 108;:p. 532 PL XX 2 
1876. Monograptus lobiferus, Lapworth. Lit. 163 &, p. 26. PI XX, fig 

1876. , “ k Li PGO PEL 6e 27 

l'O # ; : Fit. 166: D 4129 Pl 5e 6 

1890. e Becki, Geinitz.. Lit. 251, p. 18. PL 4, fig, 17, 18. 

1892. À lobiferus, Tôrnquist. Lit. 261, p. 18. PI I, fig. 36, 37. T. I, fig. 1—5. 


I nous semble superflu de faire une nouvelle description de cette forme, qui a été étudiée en détail par 
plusieurs savants. Nous nous bornons à figurer les spécimens de la Bohême, afin de montrer qu ils ne présentent 
aucun contraste avec ceux de la Scandinavie et de l’Angleterre. 

Barrande considérait les exemplaires de Mon. lobiferus comme des représentants adultes de Mon. Becki. 
Comme nous avons reproduit très correctement les originaux de Barrande, il suffira de jeter un coup d'œil sur 
les figures nouvelles pour Sr l'identité de quelques-uns d’entre eux avec Monograptus lobiferus. Le 
spécimen de Barrande, PI 3, fig. 18 de sa brochure, appartient à une variété nouvelle, à laquelle nous avons 
donné le nom de ane Prof. Lapworth. Nous avons en outre reconnu une autre variété, que nous appelons 
var. undulatus. 


Monograptus lobiferus, var. Lapworthi, mihi. 
Rl. 10. Het 90 
Fig. 17 dans le texte. 


Hydrosome arqué, d’une longueur de 10% et d’une largeur de 1""6 à 2*, Le nombre des hydrothèques 
est de 8 par cn. Celles-ci sont très grandes, toujours situées sur le côté concave de l’hydrosome, et se touchent 
presque par le bord externe de leur orifice. Les parois latérales externes des hydrothèques sont à peu près droites, 
ou bien médiocrement bombées. Les parois supérieures sont convexes, et forment, avec les parois inférieures des 
hydrothèques précédentes, une longue échancrure dont l'extrémité arrondie est oblique par rapport à l'axe. 

Les extrémités libres des hydrothèques sont plus larges dans leur partie externe que dans leur partie interne, 
en quoi cette espèce se distingue des autres du même groupe. Comme nous n'avons jamais rencontré d'exemplaires 
de dimensions plus exiguës que celles citées plus haut, nous ne pouvons considérer cette forme comme représentant 
l’âge adulte de Mon. lobiferus. 

Nous avons déjà dit plus haut p. 17, que Barrande regardait les spécimens de cette variété comme des 
individus adultes de Mon. Becki. 


Le grossissement, que Barrande représente fig. 18 4, PI. 8, n’est pas tout à fait 
exact, car il a été pris sur des exemplaires dont le relief est déformé par l’action 
des agents atmosphériques. La continuation de l’hydrosome, que nous avons dé- 
couvert, nous à permis de reproduire la vraie forme des hydrothèques, fig. 17 dans 
je texte. 


Gis!. et local. — Colonie ,Lapworth“, près de Zditz; Libomysl. 


Monograptus lobiferus, M° Coy, var. undulatus, mihi. 


PI. 10, fig. 18 a b, 22. 
Fig. 18 dans le texte. 


Hydrosome atteignant une largeur maximum de 08 à 12, Côté dorsal à cour- 
bures onduleuses, de sorte que lhydrosome est plus large vers l’orifice externe qu’à 
l'endroit où les hydrothèques se touchent par la base. Les extrémités libres des hydro- 
thèques offrent la forme d’un crochet recourbé vers le bas. Ces extrémités s'appuient 
souvent à la paroi proximale des cellules, et, dans ce cas, elles présentent une saillie 
globuleuse munie d’une pointe sur le bord externe. 


Local. — Colonie ,Lapworth“, près de Zditz. Les spécimens de cette variété sont 
associés avec ceux de Ja forme typique. 


Monograptus runcinatus, Lapworth. 


Fig. 19 dans le texte. 


1876. Monograptus runcinatus, Lapworth. Lit. 163 «, p. 28. PI. XX, fig. 4. 


1876. : : : Lit 1638. PL IL, fig. 26. 

17e : >: à Di 166 a le El à fe 7 
1881. . : Linnarsson.: Dit. 204,p. 513. PL 23, fig. 8-12. 
1892. : À Hornidust "Et 261007 b1.Il ‘He:29) 31: 


Cette espèce très intéressante se rencontre assez fréquemment à Zelkowitz. Elle 
est associée avec Monogr. densus n. sp. Mon. retusus n. sp., etc. 


Monograptus crispus, Lapw. 
Fig. 20 dans le texte. 


obromtn te 16e, p. 30, PL:XX, fie, 7. 


Local. — Colonie ,Lapworth*.  Spécimens très rares. 


Monograptus dextrorsus, Linnarsson. 
Fig. 21 dans le texte. 
1881. Monograptus dextrorsus, Linnarsson. Lit. 204, p. 511. PI 23, fig. 1—7. 
1892. : cit, devtrorsus, Tornquist.. Lat, 261, p. 24. PI. IL fig. 18—21, 


Les représentants de cette espèce apparaissent dans la localité de Zelkovitz, où 
ils sont assez rares. - 


19 


Fig. 18. 
Monograptus lobi- 
ferus, M° Coy, var. undu- 
latus mihi. Colonie , Lap- 
Worth”. Oris. NO: 129/a: 
Grossi 7, Quelques hydro- 
thèques bien conservées du 
même exemplaire qui est 
figuré sur notre PI. 10, 
five 


Den there en en NO ANS Te 


6. be dec nu 


à 714 


Fig. 19. 
Monograptus runcinatus, 
Lapw. Zelkovitz. Orig. 255. 

Grossi 8/1. 

a partie proximale avec les 
hydrothèques comprimées ; 

b— partie distale avec les 
hydrothèques bien conser- 
ACCCR 


£ 
F 


SE UM ME ROYAN 


SAT Cri Mu 


20 

Nous avons en outre découvert dans un horizon plus bas une variété que 
nous désignons par le nom de var. incisus m. Elle se distingue par l’obliquité de 
ses parois cellulaires proximales, par les échancrures bien marquées que forment 
les hydrothèques dans l’hydrosome. De plus, ses parois cellulaires distales sont 
également obliques et fortement voûtées, de sorte que les extrémités libres des 


hydrothèques sont très fortes. Cette variété est figurée sur notre PL 11, HO 


Monograptus distans, Portl. 
PI. 10, fig. 26—30. 


Il est très difficile de déterminer la véritable forme des hydrothèques sur les 
spécimens que nous possédons. Nous associons à cette espèce les exemplaires 
figurés, en nous basant uniquement sur le nombre des hydrothèques qui est de 


9 à 10 par «x, et sur les dimensions du polypier entier, dont la longueur dépasse 


12°, et la largeur varie entre 0"G à 172, 
Cette espèce n’est connue jusqu'à ce jour que par la description et la figure 


incomplètes qu’en donne Portlock. Les hydrothèques, généralement situées sur le 
côté concave, sont représentées, dans les spécimens les mieux conservés, par de 


petites saillies arrondies qui s'élèvent du canal commun, et sont également distantes 


Dans la partie distale des exemplaires adultes, l'intervalle 


les unes des autres. 
qui sépare les hydrothèques est plus étroit, en revanche, celles-ci sont plus larges 


et plus grandes. 
Nous avons d’abord pensé que les spécimens comprimés appartenaient à Mon. 


lobiferus, mais nous avons reconnu que ce n’est pas le cas. Les spécimens Com- 
primés que nous représentons, fig. 26—30, montrent une forme que l’on n’observe 
jamais chez Mon. lobiferus. La largeur relativement considérable de l’hydrosome 
ne permet pas non plus de les identifier avec certaines espèces du groupe de 
Mon. dextrorsus, Linnarsson, décrites par Tôrnquist, telles que Mon. nodifer, ansu- 
losus, scanicus. De plus, les spécimens de la Bohême ne montrent aucune trace 


de la conformation si caractéristique de la partie libre des hydrothèques des 


Monograptus crispus, Lapw. 
Litohlav. Orig. No. 258. 
Grossi 3/.. 


; 


Fig. 21. 
Monograptus dextrorsus, 
Linnarsson. Zelkovitz. Orig. 
No: 145: /Gro$si 10 -Parte 
distale de l’exemplaire figuré 
sur notre PI. 11, fig. 29, avec 

des hydrothèques bien 


représentants de ce groupe, en Scandinavie, qui sont considérés par Geinitz (Lit. 251, der 
P. 18) comme de jeunes stades de Mon. Becki ou lobiferus. 
Local. — Colonie Haidinger. Les exemplaires se trouvent dans la même zone 
que Mon. lobiferus et Rastrites peregrinus. 
ere 


Monograptus retusus, n. sp. 
À FA RES AE 


Fig. 22 dans le texte. 


Nombre des hydrothèques: 7 à 8 par em. 


HER, 
/ 
MERS à 
Hydrosome rectiligne, atteignant une longueur de 15°* et une largeur de 2""5. AR 
ue 


Parois distales recourbées vers le bas en demi-cercle; parois proximales très 


courtes, presque rectilignes. 


dirigé vers le bas. 
tales, et atteignent à peine la moitié de la largeur de l’hydrosome. 


libre des hydrothèques est tellement rapprochée de l’hydrosome par sa paroi in- 


Orifice externe très large, droit, non échancré et 


Les parois communes sont faiblement arquées, presque horizon- 
La partie Fig. 22. 


Monograptus retusus, n. sp. 
Zelkovitz. Orig. 1396. Grossi 8h. 


terne, que, la plupart du temps, c’est à peine si l’on distingue la limite de sépa- 
Partie d’un exemplaire dont les 


ration. (Voir fig. 22 dans le texte.) 


associés avec Mon. densus n. sp. et Mon. runcinatus. 


Local. Les spécimens se rencontrent fréquemment à Zelkovitz, où ils sont 


hydrothèques ont conservé 
leurs contours. 


Monograptus Marri, n. sp. 


PEL no LOS ET: 
Fig. 23—25 dans le texte. 


Cette espèce est très rapprochée 
de Mon. priodon, dont elle se distingue "2 
par son hydrosome de peu d’étendue. 
Celui-ci atteint une longueur de 4 à 6°, 
etsune largeur de. 17#9 à 1#®7, On 
compte 10 hydrothèques par em, tant 
dans la partie distale que dans la partie 


» 


UC 


proximale. Les extrémités libres des \ 

hydrothèques sont cylindriques, beaucoup 4e r 

plus longues que dans Mon. priodon, Na 
recourbées vers le bas en forme de Fig. 25 Fig. 24, Fig. 95. 
crochet; elles ne s’amincissent pas vers Monograptus Marri, Monograptus Marri, Monograptus Marri, 
lorifice, comme c’est le cas chez les n. sp. Zelkovitz Orig. n. Sp. Zelkovitz. Orig. n. sp. Litohlav. Orig. 


spécimens de Mon. priodon. Les parois pa ee ss . a 0 ue . 5 No. 166. Grossi 81. Partie 
ÉRtEne distale de l’exemplaire dont proximale de l’exemplaire i . 5 i 
communes sont courtes, indistinctes chez F Pare  distale de l’exemplaire qui 


: : la partie proximale est figuré surmotre PL 11,695: af figuré sur notre PI. 11. 
la plupart des exemplaires, et forment figurée sur notre PI. 11, (parois presque ARR 
avec la virgula un angle de 75 à 80°, fig. 10. horizontales.) . 


particularité caractéristique. 

L'espèce Mon. Marri est très analogue, sinon identique, à celle que Linnarsson a figurée sous le nom de 
Mon. cfr. lobiferus, M° Coy (Lit. 204, PI. 22. fig. 11—12). Mais les hydrothèques de cette dernière sont élargies 
à l’orifice externe, ce que nous n'avons pas encore observé chez les formes de la Bohême. L'espèce Mon. priodon, 
que Linnarsson figure sur la PI. 22, fig. 5—6 de son ouvrage cité ci-dessus, présente un type intermédiaire entre 
nos espèces Mon. Marri et Mon. Holmi. Cette forme, dont les parois communes sont également peu inclinées. 
pourrait bien ne pas appartenir à Mon priodon, qui, à notre avis, n'apparait pas dans les mêmes couches que 
Mon. turriculatus, du moins en Bohême. 

L’exemplaire muni de la sicula, représenté sur notre fig. 11, a été employé en partie par Barrande pour le 
dessin de son Mon. priodon, PI. 1, fig. 13. Sur la même roche, on trouve encore associées les espèces suivantes 
Diplograpt. palmeus, var. parallelo-costatus et Rastrites fugax = R. Linnaci, que J. Marr cite comme provenant 
exclusivement de la zone à Diplograptus. Barrande voyait dans la présence de cette forme, qu’il considérait 
comme un véritable Hon. priodon, une preuve en faveur de son opinion sur l'absence de zones à Graptolites en 
Bohême. Il s’appuyait en même temps sur l'existence de cette espèce pour combattre les arguments de J. Marr, 
qui prétend que la succession et l'association des espèces, dans les Colonies et la bande e 1, sont les mêmes que 
dans les autres contrées. Nous avons signalé dans la Ilièwe partie de ces études, une erreur semblable commise 
plus tard par Wentzel (Lit. 256). 

Nous aurons encore l’occasion, en faisant la description d’un certain nombre d'espèces de Barrande, de 
signaler les fautes causées par la détermination inexacte des formes, ainsi que la confusion, amenée par l'incerti- 
tude où l’on se trouvait de dire au juste quelle espèce Barrande avait voulu représenter. 


Zi à pe QE 4 rÿ . \ . 
Local. — Les spécimens, assez rares, ont été recueillis à Ze/kovitz et à Litohlar. 


Monogr. Holini, n. sp. 
HDI Mo 7220. 
Cette espèce se distingue de Mon. priodon et Mon. Marri par les extrémités libres, très courtes, de ses 


hydrothèques. Elle n’atteint que 6° de longueur; sa largeur est de 18, et le nombre de ses hydrothèques, 
de 8 par cm. 


22 


Les extrémités libres des hydrothèques sont relativement très larges, et se recourbent subitement vers le 
bas; leur orifice externe n'est ni aigu, ni arrondi, mais il montre une échancrure concave et des arêtes vives. 
Le bord de l’orifice est incliné obliquement vers la direction de la virgula. Les parois communes sont convexes, 
obliques et plus longues que dans l'espèce précédente. 


Local. — Tes exemplaires de cette espèce sont assez rares. IIS proviennent de Zifohlav. 


Monogr. densus, n. sp. 
PTT RE LS. 


MOonoer wmonon Bart ir orme nl tie 12; 

L'hydrosome, rectiligne, atteint jusqu'à 18°* de longueur; sa largeur à la partie distale est de 2””3. 
Le nombre des hydrothèques par em s'élève à 8 dans la partie proximale, à 9 dans la partie distale. Les 
extrémités libres des hydrothèques, larges, courtes, quadrangulaires, arrondies, se dirigent obliquement vers 
le bas. La paroi cellulaire (proximale) forme, en se recourbant vers le bas, une échancrure dirigée vers le côté 
interne, ce qui rétrécit les extrémités libres des hydrothèques à la naissance de leur courbure. Les parois proxi- 
males des cellules deviennent plus courtes et obliques à mesure qu’elles se rapprochent de lextrémité distale de 
l'hydrosome. Elles finissent par former une petite échancrure étroite entre les larges hydrothèques, dont les bords 
des orifices externes sont presque contigus. Les parois communes n’atteignent, dans la partie proximale, que la 
moitié de la largeur de l’hydrosome; mais, dans la partie distale, elles s'étendent jusqu'aux *, de la largeur, et 
finissent toujours par un très gros renflement pyriforme. 

Le “spécimen représenté sur notre PI 12, fig. 12, a été d’abord figuré par Barrande sur sa PI 1, fig. 12, 
sous le nom de Mon. priodon. 

Il ressort des observations de ce savant que cette espèce lui fournissait une preuve de plus contre la division 
par zones de la bande el, telle que J. Marr la propose, parce que l’exemplaire provient de la zone à Diplo- 
graptus à Zelkovitz, horizon que J. Marr distingue nettement de la zone à Mon. priodon. 


Local. — Zelkovitz. Les spécimens se rencontrent fréquemment; ils sont associés avec Mon. Hisingeri 
(= sagittarius), que Barrande considère comme Won. colonus. 


Monograptus Nicholsoni, n. sp. 
PL 11, fe, 292298 


Hydrosome atteignant une longueur de plus de 8°”, et une largeur de 1**8. Le nombre des hydrothèques 
s'élève à 9 par em. Elles appartiennent au type priodon, où plutôt au type lobiferus. Leurs extrémités libres 
sont très courtes, larges, et se dirigent vers le bas en formant un angle de 45° environ. Les parois inférieures 
(proximales) des hydrothèques sont obliques, presque rectilignes, et se recourbent subitement, ainsi que les parois 
supérieures ; leur longueur dépasse que de 1!, la largeur de l'orifice. 

Cette espèce, qui rappelle en quelque sorte Mon. tortilis, Linnars. (Linnars. Lit. 204, p. 514, PI. 22, 
fig. 19, 20), diffère de la forme scandinave par lexiguité de son canal commun et par les parties libres, non 
rétrécies, de ses hydrothèques. : 

Local. — Vallée de Radotin. Les spécimens se trouvent associés avec Rastrites peregrinus, Richteri, et 
Climacograptus cfr. sealaris. 


Monograptus Clingani, Carr. 
PI. 11, fig. 14—17, 21. 
Nicholson. Lit. 103. PI. XIX, fig. 29. (Mon. lobiferus). 


Carruthers. Lit. 101. PI. V, fig. 19. (Mon. Clingani). 
Lapworth. Lit. 163a, p. 28. PI XIX, fig. 3abc. (Mon. Clingani). 


23 


La forme typique, telle que Lapworth la figure /. c. est très rare en Bohême. Nous pensons que les spéci- 


mens figurés sur notre PI. 11, fig. 15—17, montrent les caractères propres à cette espèce. 
qui offrent quelques légers con- 
Ce sont: 


Nous avons trouvé en outre, dans différentes zones, des formes 
trastes avec l'espèce typique, et que nous considérons comme des variétés. 
Hoplinsonti. 


Var. tenera mihi. 


He 14, 04 


var. tenera et var. 


La forme générale extérieure est analogue à celle de lespèce typique, mais les hydrothèques sont moins 


hautes ; l’hydrosome est plus mince, même dans la partie distale. 


Les hydrothèques, situées sur le côté convexe, sont cylindriques et subitement recourbées vers le bas. 


parois latérales proximales sont parallèles au côté dorsal de l’hydrosome. 


Local. — Colonie Haidinger; Radotin, Kosov. 


à Rastrites. 


Var. Hopkinsoni mihi. 


PI. 11, fig. 24—96. 


Cette variété se distingue de la première en ce que les hydrothèques sont sur le 
côté concave de l’hydrosome. LeS parois latérales des hydrothèques sont obliques, et 
les cellules offrent l’apparence de triangles recourbés. 

L'orifice, qui est droit, se dirige obliquement vers le bas, et sa largeur dépasse 
celle de l’hydrosome, (dimension prise à la base des cellules). Pour les autres particu- 
larités, cette forme est analogue à Mon. Nicholsoni. 


Local. — Zelkovitz. 


Monograptus (Rastrites) gemmatus, Barr. sp. 


PA ee 58. 


Fig. 26 dans le texte. 


Barrande. Lit, 37, p. 68. PI. 4 fig. 5. : (Rastr. gemmatus). 


Hydrosome dépassant 3°” de longueur, linéaire, d’une largeur maximum de 0””2, 
médiocrement courbé. Hydrothèques situées sur le côté convexe de l’hydrosome. Elles 
ont la forme d’un crochet, et sont dirigées vers le bas, de sorte que leur orifice est 
parallèle à la direction de l’hydrosome. On en compte 7 par ex». Aux endroits où les 
hydrothèques saillent de l’hydrosome et se recourbent vers le bas, la largeur de l'hydro- 
some est quelquefois plus grande. Les parois communes sont très courtes. 

Barrande range cette espèce dans le genre Rastrites; mais la fig. 26 dans notre 
texte montre qu’elle appartient au genre Monograptus. 


L'original avait été représenté par Barrande comme si les hydrothèques étaient diri- 


gées vers le haut, ce qui n’est pas le cas. 


Local, — Zelkovitz, Litohlar. 


Les 


Les exemplaires apparaissent dans les zones inférieures 


Fig. 26. 
Monograptus (Rast- 
rites) gemmatus, Barr. 
sp. Zelkovitz. Orig. No. 
146y.  Grossi *h. Exem- 
plaire provenant de la zone 
à  Diplograptus  palmeus 
var. parallelocostatus, Rast- 
rites Linnaei, Monograptus 
Marri etc. 


N7ième groupe: Camptopodes. 


Monograptus nuntius, Barr. 
PAS 146 AT ab; 18? 
Fig. 27 dans le texte. 


18504 -Barrande. Lit. D 40 CPI 0 0.6, (non 1, 8) 
1858 Cémitz- Et 40 pe Pr Mo 100 02629 ,26 2 (non 8,09, 1) 


L’hydrosome des originaux de Barrande atteint une longueur de 12°”, et une 
largeur de 17*5. Le nombre des hydrothèques est de 10 à 11 par cm. Celles-ci se 
trouvent sur le côté convexe de l’hydrosome, qui est arqué, et sont inclinées à 30° 
environ par rapport à l’axe. La fig. 27 dans le texte montre que l’on est en présence 
dun type tout particulier, reconnaissable au premier coup d’œil à la forme de ses hydro- Fig. 27. 
thèques et à la largeur exceptionnelle du canal commun. Monograptus nuntius, 

Notre fig. 174, PI. 13, montre l’aspect que présentent les spécimens comprimés. La Barr. Libomyël. Orig. No. 
fig. 170 représente une partie de l'original employé par Barrande pour la fig. 6 de sa PI. 2. 176b. Grossi 61. Partie de 
Nous avons cru d’abord que l’orifice externe des cellules était dirigé vers le bas, mais nous  lexemplaire montrant la 
avons reconnu notre méprise, car Geinitz figure la même forme avec la partie proximale enroulée. Ro ré 

Nous ne savons s’il convient d'associer à cette espèce le spécimen représenté par la : . 
te do PET 

Les hydrothèques sont situées sur le côté concave; on en compte 12 à 13 par em. Les échancrures entre 
les cellules sont arrondies, et l’orifice externe, concave. Ces particularités ne peuvent guère s'expliquer par l'effet 
de la compression de l’hydrosome, c’est pourquoi nous proposons pour cette forme, qui est peut-être une variété, 
le nom de var. expectans muihi. 

Nous l'avons trouvée dans la zone à Diplogr. palmeus, à Zelkovite. 

La forme typique apparaît dans une zone située plus bas que celle de la variété. 


Famille des Retiolitidae Lapworth. 


Genre Betioliles Barr. 


Retiol. perlatus, Nichol. 
PTS 18 che 4445. 


1868: 7-"Nichôlsone Tail, 108 "p.580 PL 'ATK fe 21-00. 
rIS812 Linnarsson Dit 204 :p 592, PL 98-#re 20; 
1801; TÜmaMSREME 206 pe ds PP LEE 26 


Dans la détermination de cette espèce, il convient de s’en tenir à la description de Nicholson plutôt qu’à 
son dessin, qui est très imparfait. Les savants suédois figurent sous ce nom une forme qui répond très bien 
aux caractères exposés par Nicholson dans sa description, et avec laquelle nos spécimens montrent beaucoup 
d’analogie. 

La longueur du polypier atteint jusqu’à 8°”. La partie proximale, qui était inconnue auparavant, se termine 
en une pointe obtuse. Sur les côtés, le réseau ne forme pas de mailles pointues, les bords sont droits et ne 
portent que de très petites échancrures. Les hydrothèques sont inelinées à 45° par rapport à l’axe. La virgula 
est toujours bien visible; elle présente l’aspect d’un fil raide, rectiligne ou bien légèrement courbé. 


25 


L'espèce Ret. fibratus, Lapw. ne diffère de cette forme que par son réseau, qui est épaissi au milieu de 
l’hydrosome. 


Local. — Litohlav. Tes spécimens apparaissent dans la même Zone que les espèces Rast. peregrinus, 
Monogr. lobiferus, Climacograptus bohemicus, Cephalograptus cfr. cometa, etc. 


*etiolites obesus, Lapw. 
PI. 13, fig. 46—49. 


Fig. 28 dans le texte. 


1670 Lapyorth. Lit 165. PI TL fig. 61. (BR. perlatus). 

1877. J Lot 168 np. 1370 PE VE Ou 00. 

166. Lionareson, Lab 204,-p. 523. PI 23, fie. 29. *(R. perlatus). 
101 lomamst. Lt 9595. -p 10. PL IE 0-24 95, 

Le polypier a une longueur de 4 et une largeur de 6””. Le réseau, 
très fin et épais, se termine de chaque côté par des pointes dont les extrémités 
sont réunies entre elles par des fibres. Les parois forment avec l’axe un angle  fitohlav. Grossi 71. Partie du poly- 
de 60° environ. Elles sont indiquées par de larges bandes alternantes, finement  pier montrant les saillies latérales 
ponctuées. La virgula saille souvent de plus de 1°* hors de l’hydrosome, et . du réseau. 
devient alors très forte. 

Cette forme était bien connue de Barrande, qui la considérait comme appartenant à lPespèce ARetrol. Greiniteia 
nus. Sur le même morceau de roche se trouve aussi l’original que Barrande a figuré sous le nom de Zastrites 
fugax. S'appuyant sur l'association de ces deux types, qui, dans d’autres contrées siluriennes, se trouvent dans 
des horizons très distants, Barrande en concluait que les zones à Graptolites, telles que J. Marr les présente, 
n'existent pas en Bohême. Barrande était d'avis que les arguments mis en avant par J. Marr contre les Colonies 
en se basant sur la succession et l’association des espèces, n’ont aucune valeur, puisque l’on voyait, selon lui, 
associées ensemble des formes de la zone à Diplograptus et de la zone à AZ. priodon. 


Fig. 98. 
Retiolites obesus, Lapworth. 


Local. — Litohlav. Les individus sont associés à Monogr. cfr. runcinatus, Mon. attenuatus, Marri, Rastrites 
fugax = Linnaei. 


Errata et Corrigenda. 


Page Ligne au lieu de lisez 
12 D ed DUO ee ddl dos unten, te ti 
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Pere 


Fis 


Ce 


Perner ad nat del. . A Haase, Prague 


Fig. 


2: 


EXPLICATION DES FIGURES. 


Diplograptus palmeus. DLarr. 


Spécimen montrant les parois cellulaires bien conser- 
vées et le prolongement de l'axe, Sicula faiblement 
marquée, avec un prolongement en forme de pointe. 
Grossi 3 fois. Zelkovitz, el. — Collection du 
Musée de Bohème. — N° de l’orig. 98. 

Jeune spécimen montrant la sicula bien conservée, 
Grossi 4 fois. Méme localité. — Collect. du Musée 
de Bohème. — N° de lorig. 100. 


Fig. 


PEN 


JALT., UT. pu- 


Diplograpius palineus. 


rallelocostatus.  Suess. 


Extrémité distale d’un individu adulte. Le prolonge- 
ment de l'axe est tordu 3 fois et aplati Grossi 


4 fois, Litohlav, e 1, — Collect, Barrande. — N° de 
l’orig. 96. 

(Nous continuons d'employer la terminologie acceptée 
généralement depuis un grand nombre d'années, et 
nous nous servons du terme distal pour désigner cette 
partie du polypier qui, d’après les recherches de R. 
Ruedeman, devrait étre appelée proximale.) 

(Voir R. Rucedemann. Synopsis of the Mode of 
Growth and Developement of the Graptolitie Genus 
Diplograptus. State Geologist. — N, York, 1894. 


EE 


10. 


11. 


12. 


15. 


de EXPLICATION 


Diplograpius palmeus. Bar. 
Extrémité proximale d’un jeune individu montrant la 
sicula bien conservée. Grossi 4 fois. Zelkovitz, e 1. — 
Collect. Barrande. — N° de l’orig. 95 b. 


Diplograpius palmeus. Barr. var. pu- 


rallelocostatus. Suess. 


Fragment de l'extrémité distale d’un spécimen adulte, 
montrant une partie de l’axe tordu représenté sur la 
fig. 3: Grossi 4 fois. Laitohlav, el. — Collection 
Barrande. — N° de l'orig. 96. 


Autre spécimen grossi 4 fois. 
Collect. du Musée de Bohême. 


Zelkovitz, e 1. — 
— Ne de l’orig. 97. 


Diplograpius palineus. Barr. var. tenuis. 


Spécimen possédant un axe élargi; grossi 4 fois. Lito- 
hlav, e1. — Collect. du Musée de Bohême. — 


N° de l’orig. 99. 

Biplograptus palmenus. Barr. var. ovato- 
elongatus. Kurck. 

Partie médiane d’un polypier adulte; grossie 3 fois. 


Zelkovitz, e1. — Collect. Barrande. — N° de 
lorig. 95 «. 


Diplograpius (Gilyptograpius) 


sénasatus. Nich. 
Spécimen grossi 6 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
Darrande. — N° de lorig. 119. 
Autre spécimen appartenant #rès probablement à la 
même espèce; grossi 6 fois. ZLibomysl. Collect. 
du Musée de Bohême. — N° de l’orig. 94. 


Autre spécimen appartenant probablement à la même 
espèce; grossi 6 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
Darrande. — N° de l’orig. 120. 

Autre spécimen grossi 4 fois. Colonie Haidinger. — 
Coll. Novak. — N° de lorig. 116. 


Diplograptus (Glyptograpius) 
vesiculosus. Nich. 


PBelc. — Coll. Parrande. — 


Spécimen grossi 4 fois. 
N° de l’orig. 108 0. 


DES 


14. 


15. 


16. 


17. 


18. 


19. 


20. 


21. 


22. 


25. 


FIGURES. 

Diplograptus belullus. Türnq. 
Spécimen grossi 4 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
du Musée de Bohême. — N° de l’orig. 111. 

Autre spécimen grossi 4 fois. Litohlav, e 1. — Coll. 


du Musée de Bohème. — N° de l’'orig. 117. 


Diplograptus (Glyptograptus) 


Nich. 


Spécimen grossi 6 fois. Zelkovitz, e 1. — Collect. 
du Musée de Bohème. — N° de l’orig. 25. 


tamariscus. 


Diplograpius ovafus. Dar. 

Spécimen figuré dans la brochure de Barrande. (Grapt. 
PI. 3, fig. 8). Grossi 4 fois. Zelkovitz, e 1. 
Barrande. — N° de l’orig. 106. 


Spécimen adulte, grossi 4 fois. Zelkovitz, e 1. — 
Collect. Barrande. — N° de lorig. 107. 


Spécimen peu étendu, grossi 4 fois. Môme local. — 
Collect. du Musée. — N° de l’orig. 102. 

Spécimen long, grossi 4 fois Même local. — Coll. 
du Musée. — N° de l’orig. 104. 

Autre spécimen de forme allongée; grossi 4 fois. 
Dovorskÿ mlyÿn. — Collect. du Musée. — N° de 
l’orig: 103. 

Autre spécimen très âgé et le plus long qui ait été 
observé jusqu'à ce jour. Il porte une rangée de 18 
cellules.  Grossi 4 fois. Zelkovitz. — Collect. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 105. 


Diplograptus (Glyptograptus) 
Lamarisous. Nich. var. linearis mihi. 


Spécimen grossi 6 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
Barr. — N° de l’orig. 121. 

Cet exemplaire se rapproche beaucoup par son 
aspect de Diplog. euglyphus, Lapw., var. angustus, 
Perner, de la bande d 5. 


Haase, 


A 


Perner ad nat del. 


Fig. 


EXPLICATION 


Climacograpius scalaris. His. (Linné). 


Plusieurs cellules bien conservées, et prises au milieu 
d’un polypier adulte. Grossies 6 fois. Colonie Hui- 
dinger. — Collect. Barrande. — N° de l’orig. 91. 

Ce spécimen a été employé partiellement par Bar- 
rande pour figurer Déiplograptus palmeus, Barr. (Grapt. 
de Bohême, PI. 3, fig. 6, impressions scalariformes.) 
Voir notre fig. 5. 


Polypier étroit, comprimé latéralement, grossi 3 fois. 
Vallée de Radotin. — Coll. du Musée de Bohème. 
N° de l’orig. 92. 

Spécimen bien conservé, dont Barrande s’est servi pour 
la fig. 6 de sa PI. 3, et qu'il considérait comme une 
impression scalariforme de Graptolites palmeus, Barr. 
Grossi 6 fois. Libomysl. — Collect. Barr. — N° de 
Porig. 90. 

Spécimen contourné, grossi 3 fois. Méme local. — 
Collect. du Musée. — N° de lorig. 93. 

Spécimen comprimé latéralement et traversé par un 


polypier bien conservé. Grossi 4 fois. Colonie Karlik. — 
Collect. Barrande. — N° de Porig. 13. 


DES 


Fig. 


fa. 


7b. 


FIGURES. 


PI. 10. 


Climacograpius scalaris, var. rectanqu- 


taris. MS: Coy. 
Partie distale d’un spécimen très bien conservé. (Grossie 
6 fois. OColonie Haidinger. — Collect. Barrande. — 
N° de V'orig. 118. 


Climacograpius bohemicus 1. Sp. 


Grossi 


N° de 


Spécimen montrant les parois et l’axe central. 
6 fois. Lilohlaw. Coll. Barrande. 
l’orig. 220. 


Jeune spécimen comprimé, grossi 4 fois. Môme local. — 
Coll. Barrande. — N° de l’orig. 219. 


Diplograptus (Giyptograptus) 
modestus. Lapw. 


Partie distale d’un jeune polypier. La sicula émet un 
long prolongement filiforme de son extrémité plus large. 
Gross. 6 fois. Même local. — Coll. Barrande. — 
N° de l’orig. 221. 


PL. 


Fig. 


10. 


11. 


15. 


14. 


1e È 


10. (suite.) 


Diplograptus (Glyptograptus) vesi- 
culosus. Nich. 


Spécimen comprimé obliquement dans le sens de la 
longueur, grossi 4 fois. Belë., — Coll. Barrande. — 
NS0EE. 


Diplograpius vesiculosus. 
filiferus.  Lapw. (manuscr.) 


Partie d’un spécimen adulte, comprimé latéralement 
dans le sens de la longueur. Gross. 3 fois. Belë. — 
Coll. Barrande. — N° de lorig. 110. 


Spécimen aplati dans le sens de la longueur.  Méme 
local. — Coll. Barrande. — N° de lPorig. 109. 


Partie médiane d’un polypier adulte montrant des 
cellules bien conservées. Les contours des cellules 
ressemblent beaucoup à ceux que l’on observe à la 
partie inférieure de Ja fig. 10. Gross. 8 fois. Libo- 
mysl. — Collect. du Musée de Bohême. — N° de 
Vorig. 113. 


Nich., var. 


Biplograpius modestes. Lapw. 
Partie médiane d’un polypier; grossie 4 fois. Colonie 
Haidinger. — Coll. Noväk. — N° de l'orig. 114. 


Cephalograptus folésan. Iis. 


Spécimen montrant des cellules aux contours bien con- 


servés; grossi 4 fois. Colonie d'Archiac. — Coll. 
Darrande. — N° de l’orig. 115. 
Cepbhalograpius cometa. Gen. 

Partie inférieure du polypier; grossie 3 fois. Colonie 
Haidinger. — Coll. Barrande. — N° de lorig. 9. 
Autre spécimen, grossi 4 fois. Litohlav. — ‘Coll. 
Barrande. — N°. de l’orig. 26. 
Climacograpius phrygionius. Tôrnq. 


Spécimen grossi 6 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
du Musée de Bohème. — N° de l’orig. 112. 
var. 


Monograptus lobiferus. M Coy, 


undulatus mil. 
Partie médiane d’un exemplaire adulte. Grossie 6 fois. 
Colonie Lapuworth. — N° de l’orig. 129. 
id. ... 2 cellules comprimées, grossies 6 fois. 


partiellement en relief et 
Vovdl. — 


Spécimen jeune, conservé 
grossi 7 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
No de Poria 12010: 


EXPLICATION DES 


Fig. 


19. 


21. 


20. 


FIGURES. 


Monograpius Zobiferus. 
Lapworthi mihi. 


M° Coy.. rar. 


Spécimen ayant servi partiellement à la composition 
de la fig. 18, PI IIT de Barrande, sous le nom de 
Graptolites Becki.  Grossi 4 fois. Les hydrothèques 
ont perdu leur forme primitive par suite de la méta- 
morphose de la couche chitineuse. Ztbomysl. — Coll. 
Barrande. — N° de l’orig. 127 a. 


Autre spécimen grossi 4 fois. Colonie Lapworth. 
Coll. Barrande. — N° de lorig. 127 b. 


Monograptus lobiferus. M:° Cory. 


Spécimen comprimé, figuré sur la PI. IT, fig. 17 de 
la brochure, Grapt. de Bohême, sous le nom 
Graptolites Becki, Barr. Grossi 5 fois. Libomysl. — 
Coll. Barrande. — N° de lorig. 126 a. 


Monograptus Beck. Barr. 


Spécimen grossi 7 fois. Zelkovitz. — Coll. Bur- 
rande. — N° de l’orig. 127 b. 


id. . . . sicula et 3 cellules, grossies 4 fois. 


Spécimen déjà figuré par Barrande, PI. 3, fig. 14, 
sous le nom de Graptolites Becki.  Grossi 4 fois. 
Zelkovitz. — Collect. Barrande. — N° de lorig. 124. 


Autre spécimen également figuré par Barrande, PI. 8, 
fig. 16. Grossi 4 fois. Môme local. — Collect. Bar- 
rande. — N° de l'orig. 173. 


Monograptus déstans. Portl. 


Spécimen grossi 6 fois Vyskoëilka. — Coll. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 8. 
Partie proximale d’un spécimen comprimé. Grossi 4 
fois. Colonie Haidinger. — Coll. du Musée de 
Bohême. — N° de lorig. 156. 

Spécimen montrant la conservation typique dans la- 
quelle cette forme apparaît généralement. Grossi 4 fois. 


Colonie Haidinger. — Coll. Noväk. — N° de 
l'orig. 127 c. 
Spécimen comprimé obliquement et latéralement. Partie 


distale. Grossi 4 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
Novdk. — N° de l’orig. 128 a. 


Grossi 4 fois. 
N° de 


Spécimen comprimé, vu du côté dorsal. 
Colonie  Haidinger. Coll. Noväk. 
l’orig. 126 b. 


DT Jar Perner Etudes sur les Graptolites de Bohèm 


Perner ad nat. del. k : ‘ . A haase, Prague. 


2 


Fig. 


EXPLICATION DES 


Monograptus lobiferus. M Coy. 


Spécimen grossi 4 fois. Colonie Huidinger. — Coll. 
Novdk. — N° de l’orig. 169. 
Autre spécimen, grossi 4 fois. 
Novak. — N° de l’orig. 247. 


Même local. — Coll. 


Spécimen grossi 4 fois. — Colonie Tullberg. — Coll. 
Barrande. — N° de Porig. 128 b. 


Monograpius relusnrs 1. Sp. 


Spécimen grossi 4 fois. Zelkovitz. — Collect. du 
Musée de Bohême. — N° de l’orig. 140. 


Monograptus Marri n. sp. 
Spécimen grossi 6 fois. Zelkovitz. — Collect. du 
Musée de Bohème. — N° de l’orig. 121. 


id, ... autre spécimen grossi 6 fois. Môme local, — 
Collect. Barrande. — N° de l’orig. 147. 


Monograptus Æolmi n. sp. 


Jeune stade de croissance. Grossi 4 fois. 


Stade plus âgé. Grossi 6 fois. 
Spécimen adulte. Grossi 6 fois. 

Ces exemplaires proviennent de ZLätohlav. — Coll. 
du Musée de Bohême. — N° des orig. 159 a, b, c. 


Fig. 


10. 


11. 


12. 


13. 


FIGURES. 


PI. TL. 


Monograpius Marré n. s). 


Spécimen grossi 4 fois. Zelkovitz — Col. du 
Musée de Bohême. — N° de lorig. 167. 

Autre spécimen grossi 6 fois ZLitohlav. — Coll, 
Darrande. — N° de l’orig. 166. 

Barrande a figuré ce spécimen, PI. 1, fig. 12, sous 
le nom de Monograptus priodon. 
Monograptus densus 1. sp. 

Spécimen grossi 4 fois. Litohlav. — Coll. Burrande. — 


N° de l'orig. 168. 

Cet exemplaire, figuré par Barrande sur sa PI. 1, 
fig. 12, lui a servi de type pour Monogr. priodon. 
Sur le même morceau de roche se trouvent Aast- 
rites Linnaëi, Monograptus Becki et Dipl. sp. 
Barrande à joint à ce spécimen une note autographe, 
(voir la Distribution de Lapworth, etc.), qui montre 
qu’il a bien connu cette association. Mais ayant iden- 
tifié cette forme avec Mon. priodon, il en arrive 
naturellement à nier l'existence des zones à Graptolites 
de Lapworth dans le Silurien de la Bohème. 


Empreinte d’un spécimen adulte, montrant très distinc- 
tement les renflements pyriformes aux extrémités in- 
Grossie 4 fois.  Zelko- 
Bohême. — N°.de 


ternes des parois cellulaires. 
vita. — Coll. du Musée de 
l’orig. 189. 


PL. 


Fig. 


14. 


21. 


15. 


16a. 


16b. 


17. 


15a. 


18b. 


19. 


20a. 


20b. 


22. 


23. 


24. 


25. 


26. 


Il. (suite.) EXPLICATION 


Monograpius Clingani. 
tenera mihi. 


Carruth var. 


Spécimen grossi 6 fois. Æosov (versant méridional). — 
Coll. Novädk. — N° de l’orig. 171. 


Partie proximale d’un spécimen grossie 6 fois. Æntre 
Klutschitz et Tfebañ. — Collect. du Musée. — 


Nr 


Monograptus Clingani. Car. 
Spécimen grossi 6 fois. Lodenitz. — Coll. du Mu- 
sée. — N° de l’orig. 184. 

id. ... extrémité distale d’un) Gross. 4 fois. Zelkovitz. 


spécimen adulte. Coll. du Musée. — N° de 


SA # . , . 2 À 
id... extrémité proximale.] /074g. 121. 


id. ... autre spécimen, grossi 4 fois. Æosov (versant 
méridional). — Coll. Novdk. — N° de lorig. 186. 


Monograptus commaunis, Lapvw. 


Spécimen grossi 4 fois. Zäitohlav. — Coll. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 204. 


grossi 4 fois. Colonie Lapworth. — 
Coll. Barrande. N° de l’orig. 240. 
id.? .. spécimen grossi 4 fois. Vallée de Radotin. — 
Coll. du Musée. — N° de l’orig. 183. 


Autre spécimen, 


Monograptius flagellaris. Tôürnq. 


Coll. du 


Spécimen grossi 4 fois Môme loc. — 
Musée. — N° de l’orig. 202 a. 
Autre spécimen également grossi 4 fois. Môme local. — 
Collect. du Musée. — N° de lorig. 2020. 


Monograpius Wicholsoni 1. Sp. 
Vallé de Radotin. — Coll. 


Spécimen grossi 4 fois. 
du Musée. — N° 1824. 
Autre spécimen, grossi 4 fois provenant de la même 
localité. Collect du Musée. — N° 1820. 
Monograptus Clingani. Carruth, var. 
Hopkinsoni mil. 
Spécimen grossi 6 fois. Zelkovitz. — Collect. Bar- 
rande. — N° de lorig. 188. 
id... exemplaire adulte. Partie inférieure, grossie 6 fois. 
Zelkovitz. — Collect. Barrande. — N° de l’orig. 
146 a. 


id... autre exemplaire adulte. Partie supérieure, grossie 
4 fois. Zelkovitz. — Coll. Barrande. — N° de 


lorig. 146 b. 


DES 


27. 


29. 


30. 


31. 


32. 


33. 


39. 


FIGURES. 


Monograpitus dexrtrorsus. Linnars. var. 
incisus mihi. 


Spécimen grossi 6 fois. Kosov. — Coll. du Musée. — 
N° de l’orig. 154. 


Monograpius dexrtrorsus. Linnars. 


Litohlav. — Coll. du Mu- 


Spécimen grossi 4 fois. 
sée. — N° 21. 

id. . . . autre spécimen, grossi 6 fois. 
N° de l’orig. 145. 


Zelkovitz. — . 


Monograptus atfenuatus. Hopkinson. 


Spécimen grossi 6 fois. Litohlav. — Collect. Bar- 
rande. — N° de lorig. 23. 
id. . . . autre spécimen, grossi 5 fois. Zelkovitz. — 


Collect. Barrande. — N° de lorig. 213. 

Le même exemplaire a été figuré par Barrande. 
(PI. 4, fig. 13. Monogr. proteus extrémité inférieure.) 
id. . . . autre spécimen, grossi 5 fois. Litohlav. — 
Collect. Barrande. — N° de l'orig. 223. 


Monograpius gemmalus, 


Spécimen grossi D fois. Zelkovitz. — Collect. Bar- 
rande. M de l’orig. 212. — Barrande à figuré 
cet exemplaire sous le nom de Rastrites gemmatus 
(Pl. 4; 94) 


Barr., Sp. 


Monograpius tubiferus 1. Sp. 

Spécimen grossi 6 fois. Colonie Haïdinger. — Collect. 
Novdk. — N° de l’orig. 151. 
(11 RER 


autre spécimen, grossi 4 fois. ÆEntre Listitz 


et Hostin. — Collect. Barrande. — N° de l’orig. 5 a. 
id.2 ... autre spécimen, grossi 4 fois. Môme local. — 


Même collect. — N° 50. 


id. . . . autre spécimen, grossi 4 fois. Colonie Hai- 
dinger. — Collect. Noväk. — N° de l’orig. 152. 
id... autre spécimen, grossi 6 fois. Méme local. — 


Même collection. — N° 148. 


Monograpius fimbriatus. Nich. 


Spécimen grossi 4 fois. Colonie d'Archiac. — N° de 


l’orig. 252. 


Perner ad nat. del. 


F Fig. 


5. 


10. 


EXPLICATION 


Monograptus mêras. Darr., manuscr. 


Spécimen grossi 4 fois. itohlav. — Collect. Bar- 
Spt grossi 4 fl Lilollav ollect. B 


rande. — N° de l’orig. 144. 
id. autre spécimen, grossi 4 fois, montrant quel- 


ques cellules bien conservées de la partie distale 
droite de l’hydrosome. Colonie Haidinger. — Coll. 
Novdk. — N° de Vorig. 19. 


id. . . autre spécimen, grossi 6 fois. Litohlav. — 
Collect. Barrande. — N° de l’orig. 2. 
id.? . . Spécimen grossi 6 fois, représentant probable- 


ment la partie distale et paraissant appartenir à la 
même espèce. Colonie Karlik. — Coll. Barrande. — 
N°°de l’orig. 250, 


Monograptus comanunis. Lapw. 
Spécimen grossi 4 fois. Colonie Haïdinger. — Coll. 


Barrande. — N° de lorig. 24. 
id. . . autre spécimen, grossi 4 fois. Colonie Hai- 
dinger. — Coll. Novdk. — N° de l'orig. 248. 


id. . . autre spécimen, grossi 6 fois Méme local. — 


Collect. du Musée. — N° de l’orig. 158. 
id. . . autre spécimen, grossi 4 fois Méme 
Collect. Novdk. — N° de lorig. 246. 


id. . . spécimen grossi 4 fois. Même local. — Coll. 
du Musée. — N° de l’orig. 157. 
id. . . autre spécimen, grossi 4 fois. Vallée de 


Radotin. — Collect. du Musée. — N° de l’orig. 170. 


Monograptus Sedgwicki. DPorti. 
Spécimen grossi 4 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
Noväk. — N° de l’orig. 251. 


local. — | 


DES 


Fig. 


15. 


16. 


17. 


18. 


FIGURES. PI. 1. 


Monograptus planus. 
Proteus) = Mon. resurgens. 


Barr. var. (Mon. 
Linnars. 
Spécimen, grossi 4 fois. Zelkovitz. — Collect. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 164. 

id... autre spécimen grossi 4 fois. Zelkovitz. — Coll. 
Darrande. — N° de lorig. 168. 


id.? . . autre spécimen. Partie proximale montrant des 
hydrothèques d’une forme différente.  Grossi 4 fois. — 


Colonie de Hodkoviëka. — Collect. Barrande. — 
N° de l’orig. 241. 

id. . . autre spécimen, grossi 4 fois. Zelkovitz. — 
Collect. Barrande. — N° de l’orig. 155. 


id.? . . spécimen grossi 4 fois. Zelkovitz. — Coll. 
Barrande. — N° de l’orig. 137. 


Monograpius {riangulalus. larkn. 
Spécimen grossi 4 fois. Zätohlav. — Collect. du 
Musée. —- N° de l’orig. 187. 

Monograptius Sedgiwické, Portl. 
Spécimen grossi 4 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
Darrande. — N° de l’orig. 201. 
Monograptus convolutus. His.? 
Spécimen grossi 4 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 


Noväk. — N° de l’orig. 245. 


PI. 12 (suite.) 


Fig. 


19. 


20. 


21: 


22a. 


22b. 


23. 


24. 


25. 


26. 


27. 


28. 


EXPLICATION 


Monograpius plans. Barr. var. = (Mon. 
resurgens, Linnars.) 

Spécimen déjà figuré par Barrande, PI 4, fig. 15, 

sous le nom de Grapt. Proteus. — Grossi 4 fois. 

Zelkovitz. — Collect. Barrande. — N° de l'orig. 228. 


Monograpius comamunis. Lapw. 
Spécimen grossi 4 fois. ZLitohlav. — Collection 


Darrande. — N° de l'orig. 130. 


Monograptus Proteus. Barr. 


Spécimen grossi 4 fois, et montrant quelques cellules 
qui permettent de distinguer les parois sous forme de 
bandes de couleur foncée. Zätohlav. — Coll. Barr. — 
N° de Vorigr 232; 

Rarrande a figuré cet exemplaire sur la PI. 4, fig. 
de sa brochure. 


id. . . partie distale grossie 4 fois. Zifohlan. 
Collect. Barrande. — N° de l’orig. 230. 


UN 


14 


même spécimen; partie médiane grossie 4 fois. 
id. . . spécimen figuré par Barrande, PI. 4, fig. 12: 


Grossi 4 fois. Litohlar. — Collect. Barrande. — 

N° de l’orig. 231. 

Monograpius planars. Barr. var. con- 
corta mil. 

Spécimen montrant très distinctement l'axe solide, 


qui saille en forme de bourrelet. Zelkovitz. — Coll. 


du Musée. N° de l’orig. 248. 


Monograpius sp. 
Spécimen grossi 4 fois. Litohlav. — Collect. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 161. 


(La description sera faite dans la deuxième section 
de la III partie.) 


His. 

id. . . autre spécimen, grossi 4 fois. Colonie Hai- 
dinger. — Collect. Novdk. — N° de lorig. 235. 
id. . . spécimen complet, dont les hydrothèques de la 
partie proximale sont identiques avec celles du genre 


Monograpius convolutus. 


Rastrites. Grossi 4 fois. ÆKonèprus. — Collect. 
Darrande. — N° de lorig. 15. 
id. . . autre spécimen, grossi 4 fois. Colonie Hai- 


dinger. — Collect. Barrande. — N° de l’orig. 234. 


id... autre spécimen, grossi 4 fois. Méme local. — 
Collect. Noväk. — N° de l’orig. 258. 


DES 


Fig. 


30. 


31. 


32. 


33. 


34. 


36a. 


38. 


FIGURES. 


Monograpius friangulatus. Harkn. 
Spécimen grossi 4 fois. Litohlav. — Collect. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 206. 


Monograpius planus. Barr. var. 


Spécimen grossi 4 fois. Colonie Lipold. — Collect. 


Barrande. — N° de l’orig. 131. 
id.? .. autre spécimen, grossi 6 fois. Zelkovitz. — 


Coll. Barrande. — N° de l’orig. 175. 
(Sera décrit 
IIIe partie.) 


dans la deuxième section de la 


Monograptus vesiculosus 1. Sp). 
Spécimen grossi 4 fois. Litohlav. — Collect. Bar- 
rande. — N° de lorig. 165. , 
Monograpius furriculalus. Barr. 
Individu très jeune, figuré par Barrande, PI 4, fig. 7. 


Grossi 5 fois. Litohlav. Coll. Barrande. 
No de dontg 20e 


id. . . partie proximale d’un individu adulte irrégu- 
lièrement comprimé, Grossie 4 fois. On croit distin- 
guer la sicula. Zelkovitz. — Coll. Barrande. —— 
N° de l’orig. 239. 


id. . . autre spécimen; grand. nat. Cet exemplaire 
est figuré sur la PL 4, fig. 10 de la brochure de 
Barrande. Même local. — Même Collect. — N° de 
l’orig. 2383. 


Même spécimen; partie proximale grossie 4 fois et 
montrant de longs prolongements filiformes qui partent 
d'un côté de l’orifice cellulaire. 


id. . . spécimen grossi 4 fois Vonoklas. — Coll. 
Barrande. — N° de l'orig. 236. 

Barrande s’est servi de cet exemplaire pour repré- 
senter la forme des cellules de l'espèce Grapt. turricu- 
latus, (PE, 49. 1) 

id. . . spécimen grossi 8 fois, montrant la véritable 
forme des cellules, qui est bien différente de celle que 
l’on voit sur le dessin de Barrande. 


(Les spécimens de Barrande, fig. 9—10, PI 4 
montrent également les cellules telles que nous les 
représentons ici.) Litohlar. —- Coll. du Musée. — 


N° de Vonmg.2236) 


Lu 
: 


DT Jar Perner, Etudes sur les Graptolites de Bohème. Part Na ee 


19 


Perner ad nat.del. 


Fig. 


6. 


Se 


40. 


PE: 


15. 


12. 


EXPLICATION 


Monograpius leptotheca. 


Spécimen grossi 4 fois. Colonie Haidinger. — Coll. 
Novdk. — N° de l’orig. 136. 


Lapw. 


Monograptus Æisingeri. Carruth. 


(= sagittarius His.) 


Spécimen grossi 4 fois. Litohlav. — Coll. Barrande. — 
N° de l’orig. 141. 

Cet exemplaire est désigné par Barrande sous le 
nom de Monog. colonus. Il est associé sur la même 
roche avec Rastrites et Diplograptus, et Barrande 
voit dans cette association l'impossibilité de distinguer 
des zones à Graptolites dans le Silurien de la Bohême. 
Sur le même morceau de roche se trouve aussi Monogr. 
densus n. sp. que Barrande avait déterminé comme 
Monogr. priodon. 


id. . . partie proximale d’un polypier. Grossie 4 fois. 
Litohlav. — Coll. Barrande. — N° de l'orig. 149 b. 
id. . . partie distale d’un polypier. Grossie 4 fois. 
Même local. — Méime collect. — N° de lorig. 


id. . . Spécimen grossi 6 fois. Môme local. — Coll. 
Novdk. — N° de l’orig. 138. 

id. : . spécimen grossi 4 fois. Vallée de Radotin. — 
Collect. du Musée. — N° de l’orig. 203. 
Monograptus cyphaus. Lapv. 

Partie proximale d’un spécimen; grossie 4 fois. Zäto- 
hlav. — Coll. Barrande. — N° de l’orig. 132. 

id. . . partie distale d’un autre spécimen, grossie 
6 fois Méme local. — Même collect. — N° de 
l’orig. 4. 

Monograpitus léimatulus. Türnq. 
Spécimen grossi 6 fois. ÆKosov. — Collect. du Musée. -— 


N°, de l’orig. 135. 


Monograpius jaculuan. 
variabilis mihi. 


Lapw. var. 


Spécimen montrant des parois cellulaires droites. Grossi 


4 fois. Zelkovitz. — Coll. Barrande. — N° de 
l’orig. 153. 

id. . . autre spécimen, grossi 6 fois. Zelkovite. — 
Collect. Barrande. — N° de Porig. 150. 

id. . . autre spécimen montrant des parois courbées. 


Grossi 6 fois. Méme local. — Même coll. — N° 168. 


Cyriograptus çefr. flaccidus. Tulb. 
Spécimen grossi 4 fois. Litohav. — Coll. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 1624. 

(Sera décrit 
IIIe partie.) 


dans Ja deuxième section de la 


DES FIGURES. 


13. 


14. 


16. 


17a. 


18. 


19. 


PL 1. 


Monograptus crenulatus. Tullb. 


Spécimen grossi 4 fois. ZLitohlav. — Collect. Bar- 


rande. — N° 1626. ; 
44. . . autre spécimen, grossi 4 fois. Litohlav. — 
Coll. Barrande. — N° de l’orig. 162b. 

(Décrit dans la deuxième section.) 


Monograptus argulus. Lapw. 

Spécimen grossi 6 fois. Zelkovitz. — Coll. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 142. 

Monograpius nuntius. Bar. 


Spécimen un peu comprimé latéralement, grossi 4 fois. 
Libomysl. — Coll. Barrande. — N° de l'orig. 176 a. 


4d. . . autre spécimen, figuré sur la PI. 2, fig. 6 de 
la brochure de Barrande, et grossi 4 fois. Il montre 
la forme bien conservée des cellules. Cet exemplaire 
se trouve sur le même morceau de roche que le pré- 
cédent. Zibomysl. — Coll. Barrande. N° de 
lorig. 176 b. 


Les fig. 7—8 de Barrande (/mpressions scalari- 
formes de Mon. nuntius) sont des empreintes com- 
primées de Climacograptus où de Diplograptus. 


Mon. raownlènus. Darr., var. expectans mihi. 


Spécimen grossi 4 fois. Zelkovitz. — Collect. Bar- 
rande. — N° de lorig. 143. 


Monograpius Æalli Barr. 


Spécimen grossi 4 fois. Zelkovitz. — Collect. Bar- 
rande. — N° de l’orig. 122, 
Spécimen déjà figuré par Barrande, 
Grossi 4 fois. Zelkovitz. — 
N° de l’orig. 174. 

Les Zmpressions scalariformes de Mon. Halli, 
fig. 14—15 de la brochure de Barrande, sont des 
empreintes de Climacograptus et de Diplograptus, 
qui sont comprimés latéralement. 


PI. 9, fig. 12. 
Coll. Barrande. — 


Monograptus fimbrialus. Nich. 
Partie distale d’un individu. Grossie 4 fois. — Colonie 
Hodkoviéka. — Coll. Barrande. — N° 138. 


id. . . autre spécimen, grossi 4 fois Colonie Solo- 


pisky. — Coll. Barrande. — N° 185. 

id. . . partie proximale d’un autre spécimen.  Grossi 
4 fois. Colonie Haïdinger. — Coll. Novdk. — N° de 
l’orig. 129. 


ht de 


de da ‘ 
| Rastrites. Richteri n. sp 


; collect. IN 170% 
HOSUL le même morceau de + de se trouve Rastrites 


Mdr outre 


en — N° 209, 


(uit : 


Spécimen grossi 4 fois. _ Bilkos. — Coll. du Musée. ic 


N° de Porig. se ERA 


id. ‘autre spécimen, 


peregr inus figuré plus De 


ras a téu fimbriatus. Nich.? 


Spécimen montrant les hydrothèques sur le côté con-. 


cave. Grossi 4 fois. Colonie Haïdinger. — Coll. 
Novak. — N° de l'orig. 244. 


Monograptus oniree His. 


Spécimen grossi 4 fois. Vallée de Radotin? — Coll. 
du Musée. — N° de l’orig. 200. 


Rastrites Linnaci. Barr. jeune stade. = Rust. 
fugax.  Baxr., 


Spécimen figuré par Barrande sur sa PI 4, fig. 1 
(à gauche). Les cellules et l'axe sont seuls conservés: 


Grossi 4 fois. Zelkovitz. — Coll. Barrande. — INe de, 


l’orig. 222. 


spécimen, montrant un canal commun 
très fort. Grossi 5 fois Zelkovitz. — Collect. 
Barrande. — N° de l’orig. 214. 


2 


id. . . Fragment d'un exemplaire plus âgé montrant 
distinctement le canal commun et la lumière des hydro- 
thèques. Celles-ci sont semblables aux cellules de 
Rastrites  Linnaeï (jeune stade), Barrande (PL 4, 
fig. 3). Grossi 5 fois. Zelkovitz. — Coll. Par. 
Me No de lorig. 215. 


Rastritcs FEinnaci. Barr. 


Partie du spécimen que Barrande figure sur sa PI. 4, 
fig. 2. Grossie ‘4 fois. Zelkovitz. —. Coll. Bar- 


id... 2 cellules figurées par Barrande sur sa PL 4, 
fig 4: Grossies 5 fois Môme local. — Même 
collect. — N° de l’orig. 210. 

Nous n'avons pu trouver l'original que Barrande 
figure PI. 4; fig. 3. 


. Rastrites peregrènaus. Barr, var. longi- 


Spinus mihi. 
Spécimen grossi 4 fois. Litohlav. — Collect. Bar- 
rande. — N° de l'orig. 216. 
KRastrites peregrénors. Bar. 


Partie distale d’un exemplaire figuré par Barrande, 


PI. 4, fig. 6. Grossi 5 fois. ZLibomysl. — Collect. 


Barrande. — N° de l’orig. 211. 


il... partie médiane d’un exemplaire ty ne Grossie 
4 fois. Litohlav: —— Con du Musée. — N° 208. 


Rastrites peregrinus. Barr, var. longi- 


spinus mil. 


ee Spécimen. grossi 4 fois. Litohlav. — Coll. Novdk. — 
Mme Aie je a 


ue — He 


_ Barrande. — Fi de Copie 205. À 


“mailles latérales dentelées. 


À Bohême, 


Partie ose >. É 
Musée, — N° de lo 19 177. 
Spécimen grossi 47 fois. ) 
collect. — N° A7 D : 

id... partie proximale, ‘gros 


“Col, du Musée. = de 


id... partie proximale, 


Coll. Fo — + 17. 


‘aniliaire pour L fie. ( 


id. 


ete avec ve genre Rare 


GrE 
ART 


Hasirties peregrinus. Bu, 


ximatus miles. 


ne ee Colt. A 


id.? . . autre’ spécimen, _grossi uk e 
dinger. = Coll: Novdk.. — te 249. 


Retiolites (N eurog 
Nich. 


Grossie 4 fois. 

N° de l’orig. 224 

id. . . partie eos d’un papier mont ant 
central. Grossie. 4 fois. 

faiblement marquées. Litohlav. — AENOUT Pa 

N° de Vorig. 127. : oe 


Retiolites obesus. Lapv. 


Partie proximale d’un polypier adulte, 
Grossie 4 fois. 
épaissi.. Litohlav. — Coll. Porandes 
Porig. 226. 
PRES partie médiane du D D grossi 
Litohluv. — Coll. Barrande. — N° de l'o 
Le réseau qui couvrait tout le polypier 


reste qu'au bord des parois et au milie 

tours du polypier sont bien distincts. 
Barrande considère ce spécimen comme 

sentant de TE Greinite sinus. I se. 


de on “es cette association Ra “ . 
plus contre la division par zones Grapto ites, n 


réseau à mailles “grossières Le ne 
Litohlav. — Coll. Barrande. RANeE 


es, situé 
que 16 précédent, 
ses contours sont 


ÉTUDES 


SUR LES 


GRAPTOLITES DE BOHÈME 


PAR LE 


D* JAROSLAV PERNER, 


ASSISTANT AU MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE, À PRAGUE. 


C'est ce que j'ai vu.‘ Barrande. 


HEPOPARTIE: 


MONOGRAPHIE DES GRAPTOLITES DE L'ÉTAGE 


AVEC 4 PLANCHES LITHOGRAPHIQUES ET 49 FIGURES DANS LE TEXTE. 
SECTION bh. 


SUITE DE L'OUVRAGE : 


SYSTÈME SILURIEN DU CENTRE DE LA BOHÈME, Par JOACHIM BARRANDE. 


EpiTge AUx Frais pu BARRANDE-FONDS. 


TRADUIT PAR À. $S. OUDIN, ANC. SECRÉTAIRE DE J. BARRANDE. 


ss te 


PRAGUE. 
EN COMMISSION CHEZ RAIMUND GERHARD, LEIPSIC. 
1899. 


Avant-propos. 


ne. la présente publication se trouve terminée la partie descriptive de nos Etudes sur les Graptolites 
de Bohême. : 

La quatrième et dernière partie aura pour objet la distribution des graptolites en Bohême, la division du 
Silurien de la Bohême en zones, qui permettront d'établir des parallèles avec les horizons des autres contrées 
siluriennes. 

Notre travail comprend la description des formes graptolitiques qui apparaissent dans les zones supérieures 
de l'étage E de Barrande, c’est-à-dire dans les couches situées au-dessus des schistes à Rastrites de Bohême, et qui 
correspondent dans leur ensemble aux schistes à Cyrtograptus et à Oardiola de la Suède, ou à peu près aux 
couches de Upper Tarannon, Wenlock-Ludlow. 

On trouvera, en outre, la description de deux espèces provenant de la bande f1, fait très important pour 
l'appréciation des rapports que peut offrir cet horizon avec le Silurien (Hercynien) et le Dévonien. 

Les espèces des zones supérieures de l'étage E, que nous avons décrites et figurées, sont au nombre de 38, 
réparties dans 4 genres. De ces 38 espèces, Barrande n’en connaissait que 9, nombre qui, par les travaux 
ultérieurs des savants étrangers, Tullberg, Marr, Suess, Carruthers, Türnquist, s’est élevé à 17. Parmi les autres 
formes décrites ici, il y en à 9 qui n'étaient connues jusqu’à ce jour qu’en Angleterre et en Suède, et qui sont 
citées pour la première fois comme apparaissant dans le silurien de la Bohême. Le reste comprend des espèces 
ou des variétés nouvelles. 

Dans l'étage E sont donc renfermées 88 espèces, c’est-à-dire plus de 3 fois le nombre de celles que Barrande 
connaissait il y a 50 ans. 

Comme dans nos publications précédentes, nous n'avons pas non plus manqué cette fois de passer très 
attentivement en revue les originaux de Barrande, surtout les formes qu’il associe ensemble sous les noms 
collectifs de Monogr. priodon, Mon. colonus et Mon. Nilssoni, et qui se trouvent appartenir à plusieurs espèces 
entièrement différentes, apparaissant isolément dans des horizons à part. 

Afin d'éviter pour l'avenir le retour d'erreurs de ce genre, nous avons précisé à quelle forme, parmi celles 
que Barrande figure sous un seul nom, devait être appliquée la dénomination spécifique donnée par lui. De plus, 
en reproduisant fidèlement les originaux de Barrande, soit sur les planches, soit dans le texte, nous croyons avoir 
contribué à offrir aux savants étrangers le moyen de déterminer sûrement leurs matériaux. 

En ce qui concerne les autres espèces, nous avouons que nous avons été plus d’une fois indécis quand il 
s’est agi de leur assigner la place qui leur appartient, car les illustrations fournies par les savants étrangers 
diffèrent entre elles d’une manière considérable, justement chez les espèces les plus communes. Il aurait été 
à propos de passer en revue les originaux des espèces d'Angleterre et quelques-uns de la Suède, qui proviennent 
des zones supérieures. Dans ces cas, il ne nous est resté d'autre ressource que celle de nous guider plutôt sur 
la description que sur les figures. 


En indiquant les localités où les spécimens de la Bohème ont été recueillis, nous ne citons pas l'horizon 
E—e1 et E—e2 (à l'exemple de Barrande), parce que la délimitation de ces deux bandes est tout à fait arbi- 
traire, et que, d’après la caractéristique en usage jusqu’à ce jour, elle est rendue impossible dans la plupart de 
cas, à cause du passage insensible de e1 dans e2, et aussi à cause des aspects variés que présente le facies. 
Le caractère pétrographique des couches, qui permet de distinguer sûrement les zones inférieures (schistes 
à Rastrites) des calcaires de la bande e2, n’a plus aucune valeur quand il s’agit de déterminer la limite qui 
sépare la bande e1 de la bande e2. Un grand nombre d’espèces qui apparaissent dans les couches de schiste 
les plus élevées, sont comptées par Barrande et d’autres savants parmi les fossiles de la faune appartenant 
à la bande e1; beaucoup d’autres espèces, même en dehors des Graptolites, qui gisent dans l'horizon moyen 
de l'étage E, composé des couches de schistes et de calcaires alternantes, ont été citées comme provenant de la 
bande e2. On voit par là que la revision de la faune entière de l'étage E s'impose pour l'avenir. Consulter 
pour les détails la notice du Doct. J.J. Jahn, (Jahrb. d. k. k. gecl. Reichsanstalt 1892, p. 397—462.) La division 
de l’étage E tout entier, pour être stable, doit être faite par zones basées principalement sur les Graptolites, 
ainsi qu'on l’a exécutée avec succès en Scandinavie, en Angleterre et dans les provinces baltiques. 

La quatrième et dernière partie de ces études comprendra nos observations sur cette division par zones, en 
Bohême, ainsi qu’un parallèle entre ces horizons et ceux des contrées étrangères. 

La détermination de nos espèces nous a été grandement facilitée par notre ami, l'honorable Prof. Lapworth, 
et plus d’une observation précieuse nous a été communiquée par Miss Ettel Wood, qui prépare une monographie 
détaillée des Graptolites de Ludlow et qui a bien voulu attendre la publication de notre travail pour adopter la 
détermination ct la dénomination définitives des espèces de Barrande, mentionnées plus haut. A tous deux, nous 
adressons. nos remerciements les plus sincères. 

Nous offrons également nos remerciements à l’Académie Impériale des Sciences de Vienne, et à l’Académie 
tchèque de Prague. Grâce aux subventions qu’elles nous ont accordées, nous avons pu visiter les riches collections 
de Graptolites exposées dans les musées de la Scandinavie, parcourir le terrain silurien de ce pays et passer 
en revue les originaux des savants suédois; en un mot, compléter nos connaissances sur les Graptolites de cette 
contrée. Nous remercions MM. Torell, Lindstrôm, Holm, Wiman, Schmalensee, pour les services qu’ils nous ont 
rendus pendant notre séjour en Scandinavie. 

En terminant, nous renouvelons l’expression de notre profonde gratitude à notre maître et protecteur, 
Monsieur le Prof. Dr. Ant. Fritsch, qui a de nouveau efficacement contribué à la publication de ce travail. 


PRAGUE, janvier 1899. 


Dr. J. Perner. 


Description des espèces. 


Genre Monogranpltus. Geinitz. 


Groupe: Gpisopodes. Tullberg. 


Monograptus priodon. Br. s. str. 
PI. 15, fig. 5°, 28 
et fig. 1, 2 dans le texte. 


Bibliographie des formes décrites et figurées sous le nom de Yon. priodon. Voir Tôrnquist, lit. 261, p. 13. 


On a décrit et figuré sous le nom de Wonogr. priodon différentes formes parmi lesquelles nous distinguons 
plusieurs espèces ou variétés. La forme typique, à laquelle il convient de conserver cette dénomination spécifique, 
possède les caractères exposés ci-après, et observés sur les originaux de la collection Barrande. 

Le rhabdosome a une longueur de plusieurs centimètres ; il est rectiligne, excepté à son extrémité proximale, 
qui est un peu recourbée. Sa largeur maximum, à l’extrémité distale, est de 2” sur les spécimens en relief. 
Les proportions entre la sicula, la première hydrothèque, la direction et les dimensions du reste du rhabdosome en 
relief, sont exposées sur la fig. 1 dans le texte. Sur les empreintes déformées, ou sur les exemplaires partiellement 
conservés en relief, la sicula porte une échancrure concave, et se termine parfois en un prolongement spiniforme 
et court. Dans la partie proximale, le nombre des hydrothèques est de 12 à 13 par 1°” de longueur; celui de la 
partie distale n’est que de 8 à 11. Sur le rhabdosome en relief, les hydrothèques de la partie médiane et de la 
partie distale forment un angle d’inclinaison de 55°; elles sont longues, médiocrement courbées, et se prolongent 
lentement en une pointe dirigée obliquement vers l'extérieur, (fig. 2 dans le texte). 

Les parois communes sont très faiblement courbées; leurs extrémités internes, claviformes et allongées, sont 
orientées obliquement, et s'étendent jusqu'aux ‘, de la largeur totale du rhabdosome. Les parois supérieures, 
libres et faiblement convexes, sont à peu près de la moitié plus courtes que les parois inférieures, libres et forte- 
ment concaves. Celles-ci s'appuient à angle aigu sur les parois supérieures, en prolongeant les parois communes 
en ligne presque droite. 

Barrande associe et figure sous le nom de Monogr. priodon plusieurs espèces tout à fait différentes. L'étude 
que nous avons faite de ses originaux, nous à fourni les résultats suivants: 

1. La forme typique, Monogr. priodon, est exclusivement représentée par les spécimens, fig. 3, 5—9, PI. 1 
de son ouvrage. Presque tous les exemplaires qui ont servi de base à ces figures possèdent des hydrothèques 
montrant le même caractère que celles des fig. 1 et 2 dans notre texte. 

2. Il se trouve dans la collection principale de Barrande 3 autres spécimens également désignés comme 
originaux des figures indiquées ci-dessus. Ces exemplaires auxiliaires, dont deux sont reproduits sur notre 
PI. 15, fig. 8 et 9, appartiennent à une espèce entièrement différente que nous désignons sous le nom de Mon. 
Jaekeli n. sp. et qui apparaît dans un autre horizon. Le 3iè"e spécimen auxiliaire dont Barrande s’est servi pour 


1 


[Re] 


le dessin des fig. 8 et 9, PI. 1, représente une variété nouvelle de Monogr. priodon: var. validus mihi: elle se 
trouve également dans un autre horizon que Mon. priodon s. str. La fig. 8, PI. 1 des Graptolites de Barrande 
est schématisée, et ressemble à la fig. 6; en réalité, la coupe transverse de cet original est telle que nous 
l'avons reproduite sur la fig. 23 de notre PI. 15. Si l’on compare les fig. 3 et 6, PI. 1 de l'ouvrage de Barrande 
avec les fig. 1 et 2 de notre texte, l’on remarque certains contrastes dans la forme des hydrothèques. Nous 
ferons également observer que ces figures de Barrande n’ont pas été dessinées à l’aide du microscope et de la 
camera lucida, et qu’elles sont aussi schématisées. 


En ce qui concerne la forme des hydrothèques, la plus grande partie des originaux de la collection Barrande 
s’accordent avec les figures de notre texte, et le nom spécifique, Mon. priodon, devrait désormais n’être appliqué 
qu’à la forme que nous décrivons ci-dessus. 

Les fig. 1 et 2 de Barrande représentent Cyrtograptus Murchisoni, Carr. Barrande avait interprêté les bran- 
ches secondaires comme des fragments provenant d’autres exemplaires, et il avait négligé de les figurer en contact 
avec la branche principale. : 

Nos nouvelles figures exposées sur la PI. 16, fig. 18, 20, montrent que ces originaux appartiennent, d’une 
manière indubitable, à Cyrtogr. Murchisoni, Carr. 

La fig. 4, PI. 1, brochure de Barrande, n’est pas exacte, et l'original appartient à Mon. Jackeli n. sp., comme 
l'indique la fig. 8 de notre texte. 

Les fig. 10 et 11, PL. 1 de Barrande représentent Monograptus spiralis, Geiïin., var. B. subconicus, Tôrnq. 
(=? Cyrtograptus dubius, Tullb.); elles ne montrent pas exactement le caractère des hydrothèques qui est exposé 
Sur-notre PL: Fr fe) 29; 

La fig. 14 de Barrande offre beaucoup d’analogie avec celles que Lapworth donne de Mon. lobiferus, M° Coy, 
var. pandus, Lapw., (Grapt. of County Down, PI. VI, fig. 3 a—e). N'ayant pas trouvé l'original, nous n’avons pu 
constater avec sûreté à quelle espèce il appartient; il est cependant probable que c’est un exemplaire de Mon. 
vomerinus, Nich., car dans les remarques de Barrande et d’après la détermination de ses doubles, les empreintes 
de Mon. vomerinus provenant des schistes de Vyskoëilka sont toujours désignées sous le nom de Mon. priodon. 
Cet original pourrait bien aussi appartenir 


à Mon. densus. 
Si les espèces que d’autres savants 


associent et figurent sous le nom collectif 
de Monogr. priodon appartiennent vérita- 
blement à cette forme aujourd’hui bien 
définie, c’est ce que nous ne pouvons dé- 
cider, car pour une étude de ce genre, 
il est indispensable d’avoir les originaux 
sous les yeux. Il nous est également im- 
possibie de constater si l'espèce Lomatoceras 
priodon de Bohême, figurée pour la pre- 
mière fois par Bronn (Lethaea geognostica, 
I. 1835), appartient à la forme HMonogr. 
priodon s. str., parce que nous n’avons pas 
trouvé l'original, et que les anciennes figures 
ne nous paraissent pas suffisamment exactes. 
Les figures de Mon. priodon qui se trou- Fig. 1. Fig. 2. 


vent dans les éditions ultérieures de là Monograptus priodon, Br. s. st. Monograptus priodon, Br. Partie 
Lethaea geognostica, sont pour la plupart Partie proximale d’un spécimen en relief.  distale de l'original figuré par Barrande, 


des copies des figures de Barrande. Grossiss. 141. Original N° 8017. Borek, PI. 1, fig. 8 FRÈRE ‘h. Orig. 
s le nom de Mon. priodon. Br.  ‘acrétion calcaire sphéroïdale, dans la- = N° 301. Borek. 
or # } 5 quelle se trouve loriginal, fig. 2 


var. Flemingii, Salt. se trouvent figurées Do die 
plusieurs formes qui contrastent entre 
elles, et dont quelques-unes, d’après ce que montrent les figures, pourraient appartenir à la forme que nous étudions: 


Nous nous abstenons de tout essai d'identification basée sur ces dessins, parce que nous ne possédons des 
originaux de $Salter aucune figure qui soit exacte et sûre.*) 


Local. (Voir la brochure de Barrande.) 


Monograptus priodon, Br. var. rimatus mihi. 


Fig. 8 dans le texte. 


Le rhabdosome de cette variété possède les mêmes dimensions et la même forme 
que celui de lespèce typique; seulement les hydrothèques, au lieu de se prolonger en 
pointe, sont tronquées obliquement, et leurs parties libres forment de petits tubes aplatis 
par la compression, de sorte que l’orifice externe présente une fente horizontale, c’est-à-dire 
oblique par rapport à l’axe du rhabdosome. Les parois communes sont faiblement con- 
caves: leur distance reste partout la même, et égale à peu près la largeur de l’orifice. 
Les extrémités internes des parois communes s’avancent jusqu'aux */, de la largeur totale 
du rhabdosome; elles ont la même direction et s’épaississent légèrement. Une ligne 
imaginaire, prolongée dans le sens de la paroi inférieure (proximale) des hydrothèques, 
toucherait le bord supérieur de l’orifice de lhydrothèque plus âgée. Ce n’est pas le cas 
pour la forme typique, dans laquelle les parois des extrémités se rejoignent en formant 
une pointe. 


THBUNO 
Monograptus priodon, 
Br., vur. rimatus maihi. 
Partie distale. Grossiss. 6h. 
Vohrada. 


Localité. Vohrada, concrétions calcaires; rare. 


Monograptus priodon, var. validus mihi. 


Pt d0 4e, Sd 10, 95, 95. 


Fig. 4 dans le texte.**) 


Cette variété se distingue de la forme typique en ce que les extrémités libres des 
hydrothèques sont plus courtes. Le diamètre de ces dernières est beaucoup plus large, 
et elles se terminent plus rapidement en une pointe obtuse. Les parois communes sont 
plus courtes, et forment avec l’axe un angle de 45° environ; elles atteignent à peine 
les ?, de la largeur totale du rhabdosome. Les hydrothèques sont au nombre de 
DeDAn LS k 


Fig. 4, 
Localité. — Koledmik, Vyskoëilka; calcaire gris et grossier, renfermant des Céphalo-  Monograptus priodon, 
podes. Br., var. validus mihi. 


Kolednik. Grossiss. 41. N° 
de l’orig. 378. 
Monograptus unguiferus n. sp. 


à A D A à TE 


Fig. 5, 6, 7 dans le texte. 


La longueur du rhabdosome dépasse 5°”, et sa largeur est de 2”*3. Sur le côté dorsal de la partie 
proximale, le rhabdosome est légèrement convexe; il est droit et rigide dans les parties distale et médiane. La 


*) La Monographie des Graptolites de Ludlow, que prépare Miss E. Wood, contribuera sûrement à dissiper les doutes, dont on 
se sent pris quand il s’agit de déterminer sûrement certaines espèces d'Angleterre. 
**) Les exemplaires figurés dans le texte de la Ie partie de nos Etudes appartiennent à cette variété. 


1% 


4 


sicule, très petite, offre une apparence singulière (fig. 5); elle s'étend, sur le côté dorsal, 
en forme de prolongement long et pointu, jusqu’à la hauteur de la 4" hydrothèque, et 
se termine à l'extrémité inférieure par un appendice court et arrondi, qui semble avoir 
pour but de consolider ou de protéger la première hydrothèque. 

Les hydrothèques, dont le nombre est de 9 à 10 par 1°”, affectent la forme d’un 
crochet; leurs extrémités libres sont minces et très longues, et se prolongent en une pointe 
fine dirigée vers le bas. - 

La base des parois inférieures proximales des hydrothèques, dans la partie distale 
du rhabdosome, s'appuie verticalement sur la paroi supérieure de l’hydrothèque précé- 
dente, plus âgée, c’est-à-dire qu’elle est parallèle au côté dorsal; dans la partie proxi- 
male, cette base est un peu oblique. Par suite de cette disposition, les hydrothèques 
de la partie proximale paraissent plus étroites à leur base que celles de la partie distale. 


Localité. — Butowitz; concrétions calcaires. 


Monograptus Jaekeli n. sp. 
ÉD 15 10610 00, 29 04 07 


Fig. 8 dans le texte. 


Le rhabdosome est fortement concave sur le côté dorsal; 
sa longueur dépasse 10%, Il s’épaissit lentement; sa largeur, 
qui atteint 8 ”” dans la partie distale, est à peine de 0"”*7 dans 
la partie proximale. 

Le nombre des hydrothèques est 
de 9 par 1% Dans la partie proxi- 
male, leurs parois inférieures sont cour- 
bées en $S, 
mais elles sont 
droites dans la 
partie distale 
et parallèles au 
côté dorsal du 
rhabdosome. 

Les pa- 
rois communes 
sont droites, 
remarquable- 
ment courtes, 


Fig. 5. Fig. 6. Hi, e7. 


et atteignent sus 

les ?, de ]a Monograptus ungui- Même espèce. Partie Même espèce. Partie dis- 

Rae ferus n. sp. Partie proxi- moyenne, grossie &,. N° de tale, grossie $l. N° de 
8 : male avec la sicule. Grossie l’orig. 329. Même local. l’orig. 828. Même local. 

du rhabdo- 10/,. N° de l’orig. 340. 

some; la di- Butowitz. 


stance qui les 


Fig. 8. 


Monograptus Jaekeli. 
n. sp. Spécimen original de 
Barrande, PI. 1, fig. 4. 
Grossi 4. N°de l’orig. 273 «. 


TListice. 


sépare les unes des autres, égale à peu près leur longueur. La partie libre des hydrothèques devient subitement 
étroite et courte; le bord de l’orifice, par lequel elle se termine, est dirigé obliquement. Les premières hydro- 


thèques proximales finissent en pointe, et émettent un prolongement filiforme et court. 


Barrande associe cette forme à Mon. priodon, Br. et donne la figure schématique d’un exemplaire (partie 
distale recourbée) dans son ouvrage, Graptol. de Bohème, PI. 1, fig. 4 Nous reproduisons cet original, fig. 8 
dans notre texte, et nous pensons qu’on ne l’associera plus ni avec Monogr. priodon, ni avec Cyrtograptus Mur- 


chisoni, comme quelques auteurs ont tenté de le faire. 


Comme avant-coureurs de cette espèce, nous citerons les formes très ressemblantes, Mon. Marri, Mon. Holmi, 
des schistes supérieurs à Rastrites. De plus, nous considérons Comme intermédiaire entre ces formes notre espèce 
nouvelle, Mon. Suessi, (fig. 9 a b dans le texte), qui apparaît dans un niveau inférieur, au-dessus des schistes 
à Rastrites Linnaei. De cette manière, nous pouvons suivre le développement successif de ce groupe, à partir 
des schistes à Rastrites jusqu'aux zones supérieures, dites zones à Colonus (= Ludlow). Mon. Jaekeli semble 
représenté en Angleterre par Mon. galaensis, Lapw., qui lui ressemble beaucoup. 


Localité. — Listice, près Beraun; se rencontre exclusivement dans les calcaires schisteux avec Cyrtogr. Mur- 
chisoni, Retiolites Geinitzianus et Monogr. vomerinus. 


Monograptus ÆRiccartonensis, Lapw.? 
PI 17, fig. 22. 


Cette espèce offre une grande analogie avec un spécimen de Borek, que nous avons trouvé parmi les doubles 
de la collection Barrande. A cause de la courbure subite et caractéristique de sa partie proximale, ce qui n’a lieu 
chez aucune autre espèce de ce groupe, il convient d'associer provisoirement l’exemplaire en question à lespèce 
qui nous occupe. 

La forme des hydrothèques est analogue à celle de Monogr. latus, M° Coy. 

Nous possédons quelques fragments provenant de Lodénie, qui pourraient bien appartenir à cette espèce; 
mais, outre que la partie proximale fait défaut, ils sont plus larges à leur extrémité distale que Tullberg ne 
l'indique (Litt. 220 &). 


Monograptus latus, M° Coy. 
Pie Lo DNA to 1e E6e 10: 


Sous le rapport des dimensions et de la forme du rhabdosome, nos exemplaires s'accordent avec les dessins 
de M°Coy. Toutefois, la forme des parties libres des hydrothèques diffère légèrement. En effet, sur nos spéci- 
mens, on ne voit pas de dents triangulaires, comme M° Coy en représente; les extrémités libres des hydrothèques 
sont des tubes minces et courts, dont l’orifice est tronqué obliquement, et s'ouvre un peu vers lextérieur sur 
quelques-uns d’entre eux. La longueur variable des parois communes, que l’on remarque sur nos dessins, doit 
être sans doute attribuée à l’état différent de conservation (compression latérale, etc.). 

Cette espèce se distingue facilement de toutes les autres du groupe de priodon par la largeur considérable 
du rhabdosome (jusqu'à !/, ‘”!), ainsi que par les parties libres, tout à fait courtes, des hydrothèques. Par la 
longueur des parois communes et le nombre de ses hydrothèques, qui est de 8 à 9 par 1 ‘*, cette forme se rapproche 
de Mon. Flemingi, Salt. Celle-ci, telle que Lapworth la figure, PI XX, fig. 8 a—d (Litt. 163 a), ressemble 
beaucoup à l'espèce M. latus; par contre, elle en diffère sur le dessin de Tullberg, PL IT, fig. 24—25, (Laté. 220 a). 
Comme nous n’avons pas sous les yeux l'original de Salter pour pouvoir examiner la véritable forme des hydro- 
thèques de Mon. Flemingii, nous devons nous borner à indiquer ici les affinités qui existent entre les deux formes 
que nous venons de mentionner. Il est possible que le Monogr. Flemingii, dont Marr à annoncé l'existence en 
Bohême, soit justement la forme Mon. latus. 


Localités. — Lodènice, Vyskoëilka, Konëprus, Kozel, Listice, Ratinka. 


Monograptus Suessi n. sp. 
PESEOS os l: 


Fig. 9 a—b dans le texte. 


Le rhabdosome est droit: il se recourbe très légèrement à la partie proximale. La sicula, dont la paroi 
interne suit la direction principale de l’axe solide, monte jusqu’à la hauteur de la 2°%° hydrothèque. 

Les hydrothèques, au nombre de 12 par 1°* dans la partie proximale, offrent la forme de vésicules; leurs 
parois inférieures sont convexes. Les parois supérieures (libres) sont très courtes et se penchent obliquement 


6 


vers le bas dès le commencement. Les parois communes sont 
très courtes et presque horizontales dans la partie distale : elles 
atteignent les ?/, de la largeur totale du rhabdosome, se termi- 
nent par un renflement sphérique, et forment avec l’axe un angle 
de 60 à 70° environ. 


772) 


Cette espèce présente beaucoup d’analogie avec les deux 
formes, Mon. Nicholsoni, Pern. et Mon. Holmi, Pern., provenant 
des zones inférieures, et décrites dans la section IILa. Mais la 
première possède des parois inférieures obliques, et la seconde, 
des parois supérieures plus longues. Les parois communes, chez 
Mon. Holmi, forment avec l'axe un angle plus aigu, et ne se 
terminent pas, comme dans Mon. Suessi, par des renflements 
piriformes. Fig. 9 a. 
Monograptus Suessi 
n. sp. Partie proximale avec 


la sicule. Grossie 4. N° de 
l’orig. 350. Konéprus. 


Localité. Konèprus; cette forme est commune avec Mon. 
vomerinus. 


Monograptus vesiculosus, Perner. 
PI 16 Us. 26, 27 


Fig. 10 a—b dans le texte. 


Dans notre étude publiée l’année dernière, III «&, nous avons 
figuré, sur la PI 12, fig. 33, un spécimen fragmentaire assez 
mal conservé, que nous n’avons pas trouvé à propos de décrire 


exemplaires entiers, dont l’état favorable nous permet de présenter 
une description plus minutieuse. 

Le rhabdosome est arqué, de 1°*5 de longueur, et d’une 
largeur de 1””4 dans la partie distale. Fig. 10a. 

Les hydrothèques, mesurées en ligne droite, sont au nombre Monograptus vesicu- 
de 16 par 1°”; elles sont situées sur le côté convexe du rhab- are a 
dosome. Sur la partie proximale, elles ressemblent à celles de 4e Vaxe. Grogsiss. 4h. N° 
Mon. communis ou de Mon. Clingani. Elles sont vésiculeuses, de l’orig. 351. Konèprus. 


ne se touchent qu’à la base, et sont faiblement courbées à leur 


en détail. 
Nous avons réussi depuis cette époque à recueillir des . 


Fig. 9. 
Partie distale de la même 
espèce. Grossie 4. N° de 
lorig. 352. Konéprus. 


Fig 10: 

id... partie proximale d’un 
exemplaire adulte, grossie 
5. N° de l’orig. 858. 
Konëèprus. 


orifice externe. Dans la partie distale, elles présentent l'apparence de vésicules presque triangulaires, dont les 
pointes courtes se recourbent subitement vers le bas et s'appuient sur la paroi inférieure, dé façon que la partie libre 
dirigée vers le bas se fond quelquefois avec la paroi inférieure, et que les hydrothèques ont la forme de triangles. 

La sicule est relativement très grosse; elle arrive jusqu’à la hauteur de la deuxième hydrothèque. La vir- 


gula est un peu allongée chez les jeunes exemplaires. 


Localité. — Entre Konèprus et Litohlav, (zones de transition entre les schistes à Rastrites et à Retiolites). 


Monograptus sartorius, Tüôrnq.? 
Pl 6, Mo: 06. 
Pibliographie: voir Tôrnquist, Litt. 261, p. 28. 


L’exemplaire que nous associons avec doute à l'espèce Mon. sartorius ressemble à beaucoup de formes sem- 
blables entre elles, qui proviennent de la Suède; il présente surtout une grande analogie avec l'espèce figurée par 


Tôrnquist, L. c. PI. IT, fig. 12—15, avec cette différence qu’il est plus large que la forme suédoise. Notre spécimen 
appartient sûrement à l’une des espèces: Mon. ansulosus, nodifer, flexuosus, retroflexus, capillaceus, dextrorsus, 
sartorius.. Mais la détermination n’est possible qu'à l’aide de matériaux très bien conservés. On ne saurait appli- 
quer à une forme quelconque le nom de Mon. Barrandei, Suess, parce que les figures très défectueuses qui 
représentent cette espèce ne fournissent aucun caractère sûr; il vaut done mieux faire abstraction de cette forme, 
d'autant plus qu'il est impossible de retrouver les originaux, qui sont indispensables pour établir une diagnose 
exacte. 


Localité. — Konëprus, Kuchelbad, Litohlav. 


Groupe: Leptopodes. Tullberg. 


Monograptus Nülssoni, Barr. 


Pa fes 119 7 


Bibliographie: Voir Tullberg, Litt. 220 &, p. 17. 

La forme générale du rhabdosome et des hydrothèques est connue. 

Ce n’est que dans les exemplaires très bien conservés que l’on voit le bord de l’orifice des hydrothèques se 
diriger perpendiculairement à l'axe solide, ainsi que le montre notre fig. 7 et comme le porte la diagnose. La 
plupart du temps, le bord de l’orifice est un peu oblique, ou bien faiblement convexe. Toutefois, il forme toujours 
avec la paroi inférieure rectiligne des hydrothèques un angle de 65°, ce qui est un caractère important. 

Ce caractère, ainsi que la position des hydrothèques sur le côté concave du rhabdosome, différencie Monogr. 
Nilssoni des formes suivantes très ressemblantes, qui apparaissent dans les zones inférieures, savoir: Mon. inter- 
medius, Cärr., Mon. concinnus, Lapw., Mon. tenuis, Portlock et Mon. gregarius, Lapw. C’est ce qui est d’ailleurs 
clairement expliqué dans le travail de Lapworth (Litt. 163 «, p. 8). 

Barrande a associé et figuré sous ce nom trois formes différentes. On trouve en outre dans sa collection 
de doubles d’autres espèces, auxquelles il donne le nom de Mon. Nülssoni. L’exemplaire, fig. 16 de son ouvrage, 
est le seul qui appartienne à l’espèce typique Mon. Nülssoni; les hydrothèques de ce spécimen sont reproduites 
SU DO EL. 17, De. 7: 

La fig. 17, PI 2 de Barrande, représente l'extrémité proximale de Cyrtograptus Lundgreni. Nous repro- 
duisons cet original sur notre PI. 16, fig. 14, pour montrer qu’il n’a rien de commun avec Mon. Nüssoni, et un 
coup d’œil jeté sur les figures exposées à côté sur notre planche suffira pour convaincre le lecteur. 

Le spécimen, fig. 18, PI. 2 de Barrande, appartient à l’espèce nouvelle, Cyrtograptus tubuliferus, Pern. 

Comme on l’a fait observer plusieurs fois, Barrande et plus tard Wentzel (Lit. 25 b) ont appliqué le nom 
de Mon. Nüilssoni à l'espèce Mon. jaculum, Lapw. et à d’autres qui apparaissent dans les schistes à Rastrites. Il 
ne faut donc pas s'étonner qu’il y ait eu des savants qui, en 1891, ont encore nié l'existence de zones à Grapto- 
lites en Bohême, qui ont prétendu que la faune des Graptolites était concentrée de telle manière, dans notre 
pays, qu’on y voyait apparaître simultanément des formes qui, dans d’autres contrées, étaient séparées par des 
horizons très distants les uns des autres, etc. . .. 

On voit par là avec quelle circonspection il convient de consulter les figures anciennes des graptolites. 

Nous ferons encore remarquer que les formes que Barrande à fait dessiner comme si elles se trouvaient sur 
le même morceau de schiste, proviennent en réalité d'horizons différents, mais de la même localité, Borek. 

Près de Borek apparaît aussi une forme large, qui ressemble beaucoup à l'espèce typique. Mais le bord de 
l'orifice est un peu oblique par rapport à l’axe, et les hydrothèques se recouvrent plus que chez la forme typique. 
Quand nous aurons recueilli plusieurs spécimens entiers, nous pourrons peut-être juger si nous sommes en pré- 
sence d’une espèce nouvelle, ou bien si les apparences que nous venons de mentionner sont dues à une déforma- 
tion fortuite. 


Local. — Borek, Vyskoëilka; Colonies ,Krejë, Motoly, Beränka,“ etc. 


8 


Groupe: Prosopodes. Tullberg. 


Monograptus Roemeri, Barr. 


ELA Be Ti A0 8124; 
Fig. 11 dans le texte. 


1850, : Barrande. Lit. 187, p. 4h, PL 2, fig, 9—11. 
1894. Perner. Etudes Grapt. I, p. 9, fig. 2, 3, 8—10 dans le texte. 

Le rhabdosome a une longueur qui atteint jusqu'à 7‘. Dans la partie distale, 
sa largeur est de 3*”2 environ dans les exemplaires en relief, et de 4””2 sur les spé- 
cimens conservés comme empreintes. Il se rétrécit rapidement vers le bas, dans Ja partie 
proximale, à partir du premier quart de la longueur totale. La virgula est élargie parfois 
sur une longueur de 2*. Le rhabdosome est concave sur le côté dorsal de la partie 
distale, et convexe sur celui de la partie proximale. La sicula est courbée. 

Les hydrothèques sont au nombre de 11—12 par 1°” dans les parties moyenne et 
distale. Nous en distinguons de deux sortes: Les 3 ou 4 premières forment avec l'axe 
un angle de 60 à 70°. Elles ressemblent à un crochet, sont dirigées vers le bas, et sont 
analogues à celles du type priodon. Les suivantes passent peu à peu de cette forme 
à celle du type Colonus; elles deviennent droites; leur paroi supérieure libre et convexe 
devient plus courte et plus droite, et forme avec la paroi inférieure un angle qui croît 
de 45° jusqu’à 110 et 120%. En même temps, la longueur des hydrothèques augmente, 
ainsi que celle de leurs parois communes. 

Dans les spécimens en relief, les hydrothèques de la partie distale ont l'aspect de 
tubes légèrement comprimés, dont la longueur égale cinq fois le diamètre. Elles forment 
avec l’axe principal un angle de 45° environ, et se touchent presque dans toute leur 
longueur. Le bord de leur orifice externe est convexe, et forme un angle obtus par 
rapport à leur direction. 

Les exemplaires conservés comme empreintes dans les schistes montrent une forme 
générale presque identique avec celle des individus en relief. On reconnaît aussi très 
nettement les premières hydrothèques en forme de crochet. Toutefois, dans les parties 
moyenne et distale, les hydrothèques possèdent des contours tout à fait différents par 
suite de la compression. Le bord de Porifice est concave et couvre en partie la paroi 
inférieure de l’hydrothèque suivante, plus jeune; les parois communes sont invisibles. 

Ces empreintes appartiennent indubitablement à l'espèce Mon. Roemeri, car elles 
sont identiques avec les spécimens en relief: 1° par la forme générale du rhabdosome: 
2° par le nombre de leurs hydrothèques par 1”; 3° par la forme des hydrothèques de 
la partie proximale; 4° par lhorizon qu’elles occupent, et par leur association avec 
d’autres espèces. 

Barrande associe ces empreintes larges à l'espèce Mon. colonus. Il ne connaissait 
Mon. Roemeri que par des exemplaires en relief, provenant de Butowitz, où ils apparaissent 
avec Mon. colonus. L’exemplaire comprimé, figuré par Tullberg (Lit. 220 a, PI, 1, fig. 21) 
sous le nom de Mon. colonus, semble plutôt appartenir à Mon. Roemeri. 

Les spécimens figurés par Lapworth sous le nom de Mon. Roemeri (Lit. 190, 
p. 151. — Pl. IV, fig. 5 a, c — non 5 b, 5e), offrent beaucoup d’analogie avec cette forme, 
dont l'existence n’était bien constatée qu’en Bohême, jusqu'à ce jour. Leur largeur est 
plus petite, leurs parois communes, concaves, et le bord inférieur de l’orifice est muni 
d’un aiguillon court. Nous pensons que c’est une espèce différente, qui se trouve, au 
lieu de notre espèce, dans l'horizon de Lower Ludlow, en Angleterre. 


Local. — Borek, Butowitz, Slavik. 


Hi Abe 


Monograptus Roe- 
meri, Barr. Original de 
Barrande. (Barr. l. c. PI. 2, 
fig. 9—10) Grossi 5. N° 
de l’orig. 280. Butowitz. 


Monograptus dubius, Suess. 
HAE GS, 9, dl, 19 01 07. 
RU 0 ne 9 DR'ET ie 7? 


1850. Barrande. Lit. 87, p. 43. PI. 2, fig. 5. (M. colonus). 
de Duess Dit 43, p. 81. PI IX, fig 5 ab. 

O6 Dapworth, Dit. 169@, p.33. PL XX, fig. 10. 

1883. Tullberg. Lit. 220 &, p. 29. PI. I, fig. 28, 29. 

D Vian Lit. :268; p.92. PL VIL 


Cette forme ayant été suffisamment décrite par les savants cités dans la bibliographie ci-dessus, il nous 
semble superflu d’en reproduire la diagnose. Si l’on compare le spécimen original de Suess, que nous refigurons, 
PI. 14, fig. 9 a—b, avec les dessins des savants étrangers, on constatera l'exactitude de l'identification entre les 
formes étrangères et l'espèce de Suess, qui était originairement représentée par un dessin très défectueux. 

Barrande figure cette forme sous le nom de Mon. colonus, PI. 2, fig. 5. L’original est très défectueux, et 
nous l’aurions à peine reconnu, si l'indication écrite de la main de Barrande ne se trouvait encore sur le morceau 
de schiste argileux de la localité de Borek. 

La partie proximale de cet original défectueux indique, ainsi que le montre notre nouvelle fig. 11, PI. 14, 
qu'il appartient à Mon. dubius. La roche provient de la même zone que l'espèce. 

Nous associons provisoirement à cette espèce un spécimen recueilli dans les zones les plus élevées de Vysko- 
Gilka. Nous le figurons sur notre PI. 17, fig. 17. Par la forme des parois inférieures des hydrothèques, il se 
rapproche davantage de Mon. Kayseri de la bande f 1. 


Localités. — Vyskoëilka, Kuchelbad, Kozel, Litohlav, Konëprus, Borek; et dans la même zone des Colonies. 


Monograptus colonus, Barr. emend. Perner. 


Pl éfe 9 10 Dr 


Fig. 12 dans le texte. 


AU Rmande Lit 37, p. 42. Pl. 9, fie: 29 male: non PSS: 
nouer. Lit. 49, PI..9, fig. 33536. 

6% Nicholson, : Hit. 105. Pl XX, fig. 9—II. 

Do Dapwortn. Lit. 168 &; p. 32, PL XX, fie. 0. 

1880. id. 10080 159: Pl IV, He 3 4: 

D" Dolbers. lit: 220 c. PL I fig. 21-23 


Barrande réunit sous le nom de Mon. colonus plusieurs espèces entièrement différentes. Nous basant sur 
la nomenclature et la synonymie adoptées par les autres savants, nous pensons, après avoir passé en revue tous 
les originaux de Barrande, que le nom de Mon. colonus doit être exclusivement appliqué aux individus caractérisés 
comme il suit: 

Rhabdosome atteignant une longueur de 5°”, et une largeur de 2””5, droit et rigide, rétréci dans la partie 
proximaie, faiblement convexe sur le côté dorsal. Huit à dix hydrothèques par 1‘*, et de deux types. Les 
3 à 4 premières sont courtes, triangulaires; à leur orifice, elles présentent la forme d’un crochet et sont dirigées 
vers le bas. Elles se terminent en une pointe aiguë. Les hydrothèques suivantes ont les pointes plus obtuses ; 
elles sont plus longues et non dirigées vers le bas; leur paroi supérieure est faiblement convexe, l’inférieure 
faiblement concave; elles forment entre elles un angle de 60° à 70° environ. Dans la partie distale, les hydro- 
thèques ont l’aspect de tubes longs et aigus; leurs parois communes sont flexueuses et forment un angle de 45° 


\ 


par rapport à l’axe; leur longueur atteint 3 fois le diamètre perpendiculaire, et leurs extrémités internes sont 
2 


As GAL MUS E ur ME LRGUR NE 


10 


situées au deuxième tiers de la largeur totale du rhabdosome. Les empreintes con- 
servées dans les schistes ressemblent beaucoup à Mon. dubius, seulement elles sont beau- 
coup plus larges. 

Quant aux spécimens figurés par Barrande, /. c., ceux qui sont représentés fig. 2 
et 3 appartiennent seuls à Mon. colonus s. str. Nous en reproduisons un sur notre PI. 14, 
fig. 12; de plus, la fig. 12 dans le texte, composée d’après les deux meilleurs spécimens 
de Barrande, montre les caractères de l’espèce. On voit, en la comparant avec les fig. 2 
et 3, PI. 2 de Barrande, que ces dernières ne représentent pas exactement la forme des 
hydrothèques. 

La fig. 1 de Barrande provient d’un spécimen en relief de Mon. vomerinus:;. c’est le 
même cas pour la fig. 4. Ces deux originaux ont été recueillis dans un calcaire de Listice, 
où se trouvent également Acidaspis mira, Monogr. Jackeli, Cyrtograptus Murchisoni et 
Retiolites Geinitzianus. Les dessins de ces deux originaux, refigurés sur notre PI. 14, 
fig. 2a—b—c, ne laissent aucun doute sur l'identité de ces spécimens avec Monogr. 
vomerinus. 

Nous avons encore trouvé dans la collection Barrande deux fragments provenant 
du même horizon et qui ont servi à composer la fig. 3 et en partie la fig. 2, PI 2 de 
Barrande. Ces deux spécimens auxiliaires, dont les hydrothèques sont inexactement 


dessinées, appartiennent à Cyrtograptus Murchisoni Carr, var. crassiusculus, Tullberg. 


Nous en refigurons un sur notre PL 14, fig. 5. Les épines pointues et triangulaires des 


hydrothèques de cette forme ont donné lieu à la description erronée des hydrothèques de 
Mon. colünus. 

L'original représenté par la fig. 5 de Barrande (voir notre PI. 14, fig. 11) appar- 
tient très probablement à l'espèce Mon. dubius, Suess: il est toutefois trop défectueux 
pour que l’on puisse soutenir cette assertion. 

Parmi les formes que les savants étrangers attribuent à l’espèce Mon. colonus, Tull- 
berg en cite deux, dont une serait une espèce de Ja Bohème et une autre de la Suède,*) 
et qui contrastent par la courbure des extrémités libres de leurs hydrothèques. 

Les figures que Lapworth donne dans ses ouvrages, Z..c. ut supra, montrent trop de 
contrastes pour que lon puisse les rapporter à une espèce unique; l’une (voir Lit. 163 &, 
PI. XX, fig. 9 c) ressemble à notre espèce nouvelle, Mon. gothlandicus n. sp. 

Pour décider sûrement quelle forme est représentée par les figures contenues dans 
les ouvrages étrangers, il serait nécessaire de refigurer les originaux en question. 


Fig. 12. 


Monograptus colonus, 
Barr. Forme typique, d’après 
deux originaux de Barrande, 
conservés en relief. 
Grossisst 7. — N° de 
l’orig. 265. Butowitz. Con- 
crétions calcaires renfer- 
mant aussi des Céphalo- 
podes. 


L'espèce nouvelle, Mon. subcolonus de Bohême, est également très rapprochée de la forme typique, Mon. 
colonus s. str. Elle en diffère cependant par sa largeur plus grande, par ses parois communes longues et flexueuses. 
Le bord externe des hydrothèques n’est que très faiblement dirigé vers le bas, et l’angle entre les parois inférieure 


et supérieure des hydrothèques est aigu. 
Localités. — Vyskoëilka, Kuchelbad, Kozel, Litohlav, Slavik, Butovice, Borek, etc. 


Colonies: Ærejë, Tachlowitz, d’'Archiac, etc. 


Monograptus hercynicus n. sp. 


Fig. 13 dans le texte. 


Le rhabdosome atteint une longueur de 2°"5; avec le prolongement de la virgule, il est presque de 3°"5. Sa 
largeur est de 1**5. Les hydrothèques, au nombre de 12 par 1°”, se trouvent sur le côté concave du rhabdosome 


*) Le texte de Tullberg porte que la fig. 23, PI. I, représente un spécimen de la Bohème; dans les explications des figures, ce 


spécimen est indiqué par la fig. 22. 


PES 


# 
eds LR 208 à 


très faiblement courbé. Leur forme se distingue rarement, parce que le 
schiste dans lequel est renfermée cette espèce, est granuleux et que les 
exemplaires n'apparaissent que comme des silhoucttes ; toutefois, elle semble 
être reproduite avec exactitude sur la fig. 13 de notre texte. Cette 
espèce devrait donc être rangée dans la proximité des espèces d'Angleterre, 
Mon. leintwardinensis et Mon. Salweyi, Lapw., ou de Mon. Chimaera de 
Barrande. 

I ny a qu'un très petit nombre d'exemplaires qui montrent distincte- 
ment les lamelles linguiformes émanant du bord supérieur des bydrothèques ; 
on ne voit ordinairement que de petits prolongements pointus partir du côté 
ventral finement dentelé. 


Quant au reste, le rhabdosome a l'aspect de Mon. dubius. 


Par la position des hydrothèques sur le côté concave du rhabdosome, 
cette espèce se distingue facilement de la forme Mon. Kayseri n. sp, qui appa- 


Fig. 13. 


Monograptus hercynicus n. sp. 


raît également dans la bande f 1.*) Empreinte conservée dans le schiste, 
; montrant la forme des hydrothèques. 

ot 2 (: " Ç l': 1 ir 3 #4: | , + , D > r y n 
Gis’ et local. Bande f1. Kosoï; schiste noir granuleux. Grossisse #4. N° de l'orig. 374. Kosoÿ, f 1. 


Monograptus Kayseri n. sp.**) 
PI. 17, fig. 28 a—4. 


1886. O. Noväk. Sitzungsber. d. bühm. Ges. d. Wiss. 1886. (Monograptus sp.) 
1867. J. Barrande. Syst. sil Vol. IIL. Ptéropodes, p. 119. 
1865. J. Barrande, Défense des Colonies III, p. 91. 

La longueur du rhabdosome dépasse 4 *”, et avec le prolongement de la virgule, 5; Ja largeur est déjà de 
2"” dans la proximité de la sicula. 

Les hydrothèques (8 par 1‘) se trouvent sur le côté convexe du rhabdosome faiblement courbé. Les 
3 premieres hydrothèques ont la forme d’un crochet, telle qu'elle se rencontre dans le groupe de Mon. lobiferus ; 
les suivantes ressemblent, en général, à celles du groupe Mon. crenulatus. 

Le bord de lorifice externe est fortement échancré, et les parois proximales externes sont très courbées, 
de sorte qu’elles forment une échancrure ronde avec l’orifice de lhydrothèque plus âgée. 

L’orifice est incliné de 100 à 110° par rapport à l'axe. Les parois communes sont 2 fois aussi longues que 
le diamètre des hydrothèques; elles atteignent les *; de la largeur totale du rhabdosome, et forment avec l'axe 
solide un angle de 45° environ. : 

La sicula est longue et «on extrémité atteint la hauteur de la 2ère hydrothèque. Le côté externe suit la 
direction du côté dorsal du rhabdosome. Cette espèce offre beaucoup d’analogie avec Mon. dubius, Ss. par la 
forme générale du rhabdosome. Toutefois, son indépendance est assurée par les parois externes courbées, son 
diamètre plus grand et la courbure concave du côté dorsal. 


Local. — Koso, f1; avec l'espèce précédente. 
Remarque. — Si le parallèle entre le soi-disant terrain hercynien et le Dévonien inférieur est exact, c'est le 


seul exemple où de véritables Graptolites (Rhabdofora) apparaissent dans le Dévonien. 
Les erreurs que l’on trouve à plusieurs reprises, même dans les publications les plus récentes, comme p. ex. 
dans la Lethaea palucozoica, Roemer-Frech, 1897, où il est dit que les Graptolites (Monograptidae) trouvés dans 


*) C’est probablement cette espèce qui a donné lieu à l'opinion tout à fait erronée de M. Zelisko, d’après laquelle Mon. priodon 
apparaîtrait dans f1. (Verh. d. k. k. geol. Reichsanstalt, N° 9, 10, 1898, p. 235—230). eaucoup plus fondée est l'opinion du Prof. 
O. Noväk, qui prétendait que ces Graptolites doivent être rangés dans Ja proximité de Mon. colonus. 

*) En l'honneur de M. le Prof. E. Kayser, qui prétend qu’il faut associer au Dévonien inférieur la bande f1 comme 
hercynienne. 


DE 


IAOTAIA 40 MNASNN TYNOLLVN 


12 


le Harz appartiennent au Dévonien, sont trop évidentes pour qu’elles puissent occuper un instant les spécialistes. 
Il est beaucoup plus naturel d'expliquer leur apparition dans le Dévonien par les dislocations, comme Barrande 
l'avait déjà fait, que par la théorie de ,la superstiten-fauna“ (Frech). 


Monograptus gotlandicus n. sp. 
Pl de 00, 


1890. Holm. gotlands graptoliter. Monograptus sp. PL 1, fig. 27—30. 

Le rhabdosome à une longueur de plus de 4°”, et une largeur de 2 ””; il est rectiligne. 

Le nombre des hydrothèques s’élève à 10 par 1‘: elles sont en forme de tubes, inclinées à 45° par rapport 
à l'axe, et 3 fois aussi longues que larges. Leurs parois inférieures sont droites ou faiblement convexes; les 
parois communes sont longues, et s'étendent jusqu'aux *, de la largeur totale du rhabdosome, elles sont en outre 
concaves à leur extrémité interne. L’orifice est échancré; il forme un angle obtus avec la paroi inférieure, et se 
réunit en faisant un are avec la paroi inférieure de l’hydrothèque plus jeune. 

Holm a figuré pour la première fois cette espèce de Gotland. Elle est très rapprochée de Mon. dubius, 
Suess, dont elle se distingue, soit par ses parois communes longues et flexueuses, soit par la largeur plus grande 
de son rhabdosome. Le spécimen figuré ressemble à celui que Lapworth a dessiné, PL XX, fig. 9 c (Mon. colonus), 
IL AOC 


Local.  Konëprus. Cette espèce est rare dans les concrétions calcaires. 


Monograptus subcolonus n. sp. 
PL 14, fig. 4 14. 


L'aspect général et les dimensions de cette espèce lui assignent sa place entre Mon. colonus et Mon. dubius. 
Les hydrothèques présentent le caractère de celles de Mon. Roemeri. Elles sont cependant bien plus courtes, 
possèdent des parois communes convexes. L'orifice externe, droit ou légèrement convexe, forme un angle droit 
avec les parois communes. Le nombre des hydrothèques est de 14 par 1‘*. Les hydrothèques de la partie 
proximale ont la même apparence que dans Mon. Roemeri. La paroi externe de la sicula suit la direction du 
côté dorsal du rhabdosome. 


Local. — Slavik, Butowitz, Duworetz; dans les concrétions calcaires. 


Monograptus largus n. sp. 
Pl 14 fe 6 19:05 08 


Le rhabdosome est droit, et possède une longueur de 20°" environ. Sa largeur, qui est à peu près de 5 ”” 
dans la partie distale, s’abaisse peu à peu jusqu’à 1””7 dans la partie proximale. 

Les hydrothèques ont la forme de celles de Mon. dubius, Suess; elles contrastent toutefois par leurs parois 
inférieures libres, qui sont faiblement convexes, et par la longueur plus grande de leurs parois communes, dépassant 
la moitié de la largeur du rhabdosome. 

Dans la partie proximale, le rhabdosome est courbé vers l’intérieur; dans la partie distale, les hydrothèques 
se recouvrent partiellement. Nous ne saurions dire si ces caractères proviennent uniquement de la compression. 

La largeur extraordinaire du rhabdosome et sa longueur distinguent cette espèce des formes plus exiguës, 
telles que Mon. dubius, colonus, subcolonus. Son aspect rappelle aussi la forme Mon. galaensis, var. basilicus, 
Lapw., mais elle ne possède pas, comme cette dernière, de prolongements pointus. 


Local. — Kuchelbad. 


13 


Monograptus transgrediens n. sp. 


PLAIT 0e, 0 


Le rhabdosome, faiblement courbé, porte les hydrothèques sur le côté concave. Sa longueur est de 7°” en- 
viron; sa largeur atteint à peu près 3"*, mais seulement à une distance de 3/,°” de la sicula. Celle-ci est 
grande; son côté interne suit la direction de la courbure du côté dorsal du rhabdosome. 

Les hydrothèques, au nombre de 9 à 10 par 1°”, sont en forme de tube; elles se recouvrent à moitié les 
unes les autres, et sont inclinées à 45° par rapport à l’axe. 

Les parois communes sont droites; elles n’atteignent pas même la moitié de la largeur du rhabdosome, de 
sorte que le canal commun possède une grande largeur. Le bord de l’orifice externe est droit, et forme un angle 
droit avec la paroi commune libre; celle-ci est très légèrement convexe. 

La forme que nous venons d’étudier se distingue de Mon. largus n. sp. par un plus grand nombre d’hydro- 
thèques, et de Mon. dubius par son rhabdosome plus large et courbé. Quant au reste, elle renferme les caractères 
des deux espèces comparées. 


Local. — Duworetz. Couches de transition entre e1 et e2. 


Monograptus vicinus n. sp. 


PI. 14, fig. 25 a—b. 


Rhabdosome médiocrement courbé, long de plus de 4%, et d’une largeur de 2””3. Il atteint cette dernière 
dimension dans le voisinage de la sicula. 

Les hydrothèques, situées sur le côté concave du rhabdosome, ressemblent à celles de Mon. dubius; toutefois 
leur inclinaison par rapport à l'axe est de 35°, et leur longueur dépasse 2/7, fois leur diamètre. Les parois 
communes sont droites et s'étendent sur un peu plus de la moitié du rhabdosome. L'orifice est légèrement excavé; 
la paroi inférieure libre des hydrothèques est très courte, et atteint à peine //; de la longueur des hydrothèques; 
elle forme avec le bord de l’orifice un angle de 120° environ. 

La sicula est allongée, très petite; son côté externe suit la même direction que le côté dorsal du rhab- 
dosome. 

La courbure du rhabdosome et la position des hydrothèques sur le côté concave différencient cette forme 
de toutes les autres du groupe de Mon. dubius. 


Local. Butowite. 


Monograptus wltimus n. sp. 


PE del 0h; 
Fig. 14 a— db dans le texte. 


La longueur du rhabdosome est tout au plus de 2°”, et sa largeur, de 2%". 

Les hydrothèques, au nombre de 6 par 1°”, montrent, chez les spécimens un peu comprimés, l'aspect typique 
de Mon. vomerinus, Nich. ou de Mon. crenulatus. Leur inclinaison est de 35 à 40° par rapport à l’axe. Le 
bord supérieur de l’orifice est légèrement échancré et perpendiculaire à l’axe du rhabdosome. Les parois infé- 
rieures commencent par prendre, près du bord de l’orifice, une direction verticale; elles deviennent ensuite obliques 
et convexes, après quoi elles forment une échancrure ouverte et ronde avec l’orifice de l’hydrothèque plus âgée 
et placée à un angle de 30°. Les parois communes sont convexes et n’atteignent pas les *, de la largeur totale 
du rhabdosome (fig. 14 & dans le texte). 


14 


Chez les spécimens conservés en relief et non comprimés 
(g. 140 dans le texte), les hydrothèques ressemblent à celles 
de Mon. Hisingeri où de Mon. colonus. Les parois inférieures 
libres des hydrothèques sont très faiblement flexueuses; les 
échancrures entre les hydrothèques sont à angle aigu, et la 
paroi supérieure libre (bord de l’orifice) est nettement convexe. 
La sicula est courbée et très longue. 


Cette espèce ressemble beaucoup à Mon. vomerinus ou à 
Mon. crenulatus sous le rapport de la forme des hydrothèques. 
Elle est plus courte et beaucoup plus étroite que les deux 
espèces comparées. 


Ses parois cemmunes sont plus Jongues que dans Mon. 
vomerinus. Elle se distingue encore de Mon. crenulatus par 
la courbure différente des parois inférieures libres. 


Local. — Kosoï, Lochkov, Dlouh& Hora, Kozel, Dovoretz. 
Toujours dans les calcaires supérieurs de la véritable bande e 2; 
très souvent associée avec des Brachiopodes et des Céphalo- 
podes. 


: Monograptus Chimaera, Barr. rte ‘ 
Mon. ultimus ». sp. Mon. ultimus n. sp. 
PI. 17, fig. 18 a—b. Exemplaire conservé en Exemplaire conservé en re- 
relief, et légèrement com-  lief, non comprimé. Grossi 
: = imé. Grossi 7,. N° de 8. N° de l’orig. 380. 
1850. : AT | FDP. ; Je). ere L 1 
850. Barrande. Lit. 37, p. 59, PL. 4, fig. 34, 35 (male) V'ore 870 Due cb. Hbtor de 


Rhabdosome rectiligne, d’une longueur de 15” et d’une 
largeur de 2””, considérablement rétréci à la partie proximale. 


Hydrothèques au nombre de 13 environ par 1”, inclinées à 450 par rapport à l’axe. Longueur des parois 
communes égalant deux fois de diamètre des hydrothèques. Chez la plupart des hydrothèques, la paroi supérieure 
libre, qui émane de ja paroi commune, est convexe, et se prolonge en une forte épine recourbée. Au-dessous de 
celle-ci, la paroi inférieure libre est d’abord échancrée en demi-cercle; elle est ensuite dirigée obliquement vers le 
bas et tronquée, après quoi elle forme une échancrure étroite, longue, presque horizontale, s'étendant jusqu’à 
/; du rhabdosome, dans laquelle débouche aussi la paroi commune. Quelques hydrothèques distales possèdent 
bien une forme analogue, mais les parties saillantes sont dirigées vers le haut. Les deux hydrothèques proximales 
ont l'aspect d’un crochet, ainsi que c’est souvent le cas chez les Monograptidae. 


La fig. 35 de Barrande est entièrement inexacte. La reproduction de cet original sur notre planche montre 
clairement l’affinité de cette espèce avec les formes de l'Angleterre, Mon. leintwardinensis, Hopk. et Mon. Salweyi, 
Lapw., qui apparaissent toutes deux presque dans le même horizon (Lower Ludlow) que l'espèce de Barrande. 


Local. — Hinter-Kopanina, e2. Spécimen unique. 


Monograptus clavulus n. sp. 


Fig. 15 dans le texte. 


Le rhabdosome a une longueur de 15, et une largeur de 12, Il est arqué et presque partout de 
largeur égale, excepté à l’extrémité proximale, où il est légèrement rétréci. La sicula est inconnue. 

Les hydrothèques sont situées sur le côté convexe: elles sont semblables les unes aux autres, tubuleuses, 
prolongées en un bec court, obtus, légèrement courbé vers le bas, duquel part une épine longue et solide. Les. 


hydrothèques distales sont dépourvues d’épine. Elles offrent la même apparence 
que dans Mon. colonus, avec une paroi inférieure faiblement concave et une 
paroi supérieure légèrement convexe. Les parois communes, 3 fois aussi 
longues que le diamètre des hydrothèques, sont inclinées à 45° par rapport 
à l’axe et faiblement flexueuses. 


Local.  Dlouh& Hora, e2. 


Remarque. Cette espèce, ainsi que Mon. Fritschi que nous décrivons 
ci-après, forment pour ainsi dire une transition entre les groupes Prosopodes 
et Xamptopodes; Vaspect des hydrothèques répond plus ou moins au premier 
groupe, et la courbure du rhabdosome au second. Ces groupes de Tullberg, 
de même que les autres qu’il a établis, sont donc reliés ensemble par des 
formes intermédiaires; ils servent de moyens provisoires d'orientation et per- 
mettent de dresser un aperçu des Monograptidue. 


Monograptus Æritschi n. sp. 


Pre tie 40, 


Fig. 15 
La forme générale et les dimensions du rhabdosome sont les mêmes que Mon. elavulns ». ip Cros Nr 
dans l’espèce précédente, seulement la courbure est plus forte. de l'original 336. Diouhä Hora, e2. 


Les hydrothèques, 20 par spécimen, ressemblent à celles des espèces 
du groupe Mon. leinwardinensis et Mon. Salweyi. Elles sont inclinées de 60 à 70° par rapport à l'axe. Leur 
paroi inférieure est courte, concave, et passe immédiatement dans la paroi commune, qui est de peu d’étendue. 
Le bord de l’orifice est faiblement concave, et se termine par une épine courte et à pointe fine. La paroi inférieure 
est séparée de la base de l’épine par une arête droite et vive, de sorte que, dans les hydrothèques distales et 
dénuées d’épines, la paroi inférieure semble former un angle droi € la base des épines. Le bord inférieur 
des épines est plus court et échancré; il est à angle droit”avec la paroi inférieure des hydrothèques. La sicula 


est très grosse. 


Local. — Hinter-Kopanina. Assez rare. 


Monograptus testis, Barr. 


PI. 16, fig. 7—10. 
Fig. 16 a—b dans le texte. 


18907 Darrande Lit. 37, p. 53. PI 5, fig. 19-21. 
OU ue ce 45, p.28. PL VIII, fig. 7. 
100 “albert: 92200, p. 27. PL TIL fig.:1-—2. AURA 
La dns no de cette nn trouve dans . . a 
$ é : Monoÿr. testis, Barr. Monoëgr. testis, Barr. 
l'ouvrage de Tullberg, . c.; nous prions donc le lecteur de S'Y Original de Barrande, figuré … Quelques hydrothèques pri- 
reporter. sur la PI. 8, fig. 19 de son ses dans la partie moyenne 
Les figures de Barrande ne concordent pas entièrement avec ouvrage, et montrant la de loriginal de Barrande: 


celles de Tullberg, et la forme des hydrothèques, dont Barrande forme des  hydrothèques Elles sont dépourvues 
comprimées obliquement. — d’épines et montrent à peu 


grossi 1. c. fig. 20, est celle que possèdent 
donne le grossissement, : Ge que P Gross. 44. Borel. A re 
exclusivement les exemplaires dé OrmÉS. Mn dou BL de 
La fig. 16 a dans le texte reproduit l’apparence des hydro- Gros Ho 


thèques ayant subi une compression oblique, de iaquelle résulte 
probablement le coude que forment subitement les extrémités des parois communes. 


16 


Nous n'avons pu distinguer deux prolongements spiniformes par hydrothèque, comme Barrande les figure, 
mais seulement un seul, qui est tourné tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. 
La véritable forme des hydrothèques, telle qu’elle s’observe aussi en partie sur les exemplaires comprimés 
(fig. 165 dans le texte), est analogue avec celle des exemplaires décrits et figurés par Tullberg. Il n'existe donc 
pas de différence entre les spécimens de la Suède et ceux de la Bohême, comme Tullberg serait disposé à le 
croire; c’est ce que montrent les fig. 7 à 10 exposées sur notre PL 16. 


Local. — Borek, Listice (Kozel). 


Monograptus bohemicus, Barr. 


PE de 16, 16: PL 1 fe.2 8 0 11 


Fig. 17—18 dans le texte. 


Bibliogr. — Voir Tullberg. Lit. 220 a, p. 28. 


Les descriptions les plus exactes de cette espèce sont celles 
de Barrande (Lät. 37, p. 40) et de Tullberg, Z. c. La forme des 
hydrothèques varie quelque peu, suivant que l’état de conser- 
vation est plus ou moins favorable, ou bien dans les différentes 
parties du rhabdosome enroulé. Ainsi, p. ex. au lieu d’être 
flexueuses et convexes, les parois inférieures sont quelquefois 
rectilignes ou concaves, sur le même rhabdosome. Il arrive aussi 
que plusieurs hydrothèques se touchent par leurs extrémités et 
se couvrent en partie. En ce qui concerne les autres particula- 
rités, les individus de la Bohême sont semblables à ceux de la 
Suède. 


Localités.  Butowitz, Vyskoëilka, Kozel, Kosoÿ, Hinter- 
Kopanina, Kuchelbad. 


Colonies: Berdnka près de Motol; Xrejét, etc. 


Monograptus bohemicus, Barr., 


PI. 17, fig. 10. 


Hole 


Monogr. bohemicus, 
Barr. Partie proximale d’un 
exemplaire conservé en re- 
lief avec la sicule, et mon- 

trant les bandes stries 
d'attache sur le périderme 
des hydrothèques trans- 
formées en pyrite. N° de 

l'orig. 800. Grossist 2}. 
Butowitz. Concrétions cal- 

caires, associé avec des 

Orthocères. 


var. rarus mihi. 


Fig. 18. 
Monoÿgr. bohemicus, 
Barr. Partie moyenne d’un 
exemplaire comprimé, mais 
conservé partiellement en 
relief, montrant la forme 
aberrante des hydrothèques. 
N° de l'original 819. 
Grossisst 4. Butowitz, 
concrétions calcaires rem- 
plies de Céphalopodes. 


Le rhabdosome est enroulé de la même manière que dans l’espèce typique, mais il est beaucoup plus large. 
A partir de l'extrémité proximale, où la largeur n’est que de 1”, cette dimension augmente rapidement 


JUSQU'À 7 


Les hydrothèques présentent le même aspect que celles de la forme typique. Seulement leurs parois infé- 


rieures libres sont d’abord rectilignes ; elles se recourbent ensuite subitement vers l’intérieur et forment une légère 
échancrure dans le rhabdosome. Le bord de l’orifice est convexe, et la virgula saille très fortement de la partie 
distale. La sicula est grande, et son côté interne suit da direction du côté dorsal du rhabdosome. 


Local. — Borek. On ne connaît jusqu’à présent que deux spécimens. 


Groupe: Helicopodes. Tullberg. 


Monograptus spiralis, Geinitz, var. 8 subconicus, Türnq. 


PL 17 fig. 25-09. 


Fig. 19, 20 a—b—c dans le texte. 


Dans la description détaillée de cette forme, Türnquist, 
Lit. 261, p. 35—37, la sépare avec raison comme une 
variété indépendante, qui, selon nous, pourrait bien être 
une espèce. 


La forme des hydrothèques dans la partie distale de 
quelques spécimens diffère un peu de celle que montrent 
les figures de Tôrnquist; elle est conforme à la fig. 20 b 
de notre texte. Plusieurs hydrothèques du même rhabdo- 
some paraissent ouvertes vers le bas, (fig. 20 c). 


A cette variété appartiennent aussi les originaux que 
Barrande figure comme des spécimens enroulés de Mon. 
priodons 16 PL T; f@. 10, 11.*) 


Fig. 19. 


Monogr. spiralis, Geinitz, var. B) subconicus, Tôrnq. Exemplaire 


entier, enroulé en hélice conique, comme Mon. Proteus. N° de 
Porig. 866. Grossisst 4,. Konéprus. 


Fig. 20 a. His 2010: Hie 2010 
Due. digitale dun id... quelques hydrothè- id. . . quelques hydrothè- 
exemplaire adulte, d’après ques de l’exemplaire précé- ques paraissant déformées 

une empreinte dans le « dent, montrant leur forme ou ouvertes vers le bas, 
schiste. Grand. nat. — N° originale. Grossisst #1. A NE Re 


de l’orig. 360. Konëprus. 


some, fig. 20 a. Grossisst 4). 


Il faut ranger également ici le spécimen fig. 12, 13 de la PL 3 de Barrande. 


Local. — Konèprus, Litohlav, Vyskoëilka, etc. 


*) Ce ne sont nullement des spécimens de Cyrtograptus, comme l’ont pensé quelques savants. 


18 


Groupe: Grthopodes. Tullberg. 


Monograptus crenulatus, Türnq. (— personatus, Tullb.). 


À PA PAL REA PE BACS SE Ne 2 


Bibliographie et synonymes: Voir Türnquist. — Lit. 261, p. 11. 


Nous avons déjà figuré cette espèce dans la section & de la partie III de ces Etudes, PI. 13, fig. 13, 14. 


Les exemplaires de la Bohême étant identiques avec ceux de la Suède, nous croyons pouvoir nous dispenser 


de les décrire. 


Local. — Litohlav, Konëprus; très rare. 


Monograptus vomerinus, Nich. 


PI. 14, fig. 2 a—b—c, et fig. 20; PI. 16, fig. 1—3; PI. 17, fig. 13. 


Fig. 21 dans le texte. 


Bibliographie: Voir Tullberg. Lit. 220 à, p. 19. 


Comme on peut s’en assurer par les figures que nous exposons, les exemplaires 
de la Bohême sont identiques avec ceux de la Suède et de l'Angleterre, de sorte 
qu'il suffira au lecteur de consulter les ouvrages de Nicholson, de Lapworth, et de 
Tullberg. 


Barrande attribue à Mon. colonus cette forme, qu’il figure sous ce nom, comme 
impression scalariforme, sur sa PI. 2, fig. 4. 


Les spécimens originaux de Barrande, que nous refigurons sur notre PI 14, 
fig. 2 a—b—c, montrent clairement qu’ils appartiennent d’une manière indubitable à l’espèce 
de Nicholson.*) Ils se trouvent dans les schistes calcaires de Listice, associés avec 
Acidaspis mira, Cyrlograptus Murchisoni, Monogr. Jackeli et Retiolites Geinitzianus. 
Barrande voyait dans l'association de ces formes (Mon. Jaekeli — Mon. priodon dans le 
sens de Barr.) avec les spécimens qui, selon lui, appartenaient à Mon. colonus, une 
preuve contre la possibilité de distinguer des zones graptolitiques dans le Silurien de 
la Bohême. 


Local. — Konèprus, Vyskoëilka, dans des horizons correspondants avec ceux de. la 
Suède et de l'Angleterre. 


Fig. 21. 
Monograpt. vomeri- 
nus, Nich. Partie distale 
d'un exemplaire conservé 
en relief, dont la partie 
inférieure, détachée, mon- 
tre l’aspect de l’empreinte 
que l’on trouve dans les 
schistes. Grossisst 5/4. — 
Listice. Calcaires. Associé 
avec Monogr. Jaekeli et 
Retiolites Geinitzianus. 


*) Lapworth est le seul savant qui ait fait observer que la fig. 4, PI 2 de Barrande représente un exemplaire de Mon. 


vomerinus. 


Genre €yrtograptus. 


Carruthers. 
Cyrtograptus flaccidus, Tullberg. 
217,0 90, 

Fig. 22 a—b dans le texte. Fig. 224 Fig. 22 b. 
Cyrtograptus flaccidus, Tullb.  ;q. quelques 
Cette espèce est décrite dans l'ouvrage de Tullberg, Lait. 220 a, Grand. nat. — N° de l’orig. 7. hydrothèques 

D SA ER UD fps 14) 15, Ratinka. du même 

spécimen. 

Local. — Kuchelbad, Ratinka. Assez rare. 


Grossisst 4/. 
Cyrtograptus Lundgreni, Tullberg. 


Pl T6 to 19-168 Pl LT "he TG; 


Fig. 23, 24a—b dans le texte. 


Voir la description de cette espèce dans l'ouvrage de Tullberg, Lit. 220 a, p. 39, PI. IIL, fig. 18—24. 
Cette forme est très fréquente près de Borek, et plus rare près de Lodenitz. 


Barrande figure, sur la PI. 2, fig. 17, la partie proximale sous le nom de Mon. Nilssoni; mais Lapworth 
(Scot. Monogr.) fait observer que cette figure semble représenter la forme Mon. gregarius, et non le type Nissoni. 


Dre. 
En 


y 


Fig28: Fig. 24 a. Fig. 240. 
Cyrt. Lundgreni, Tullb. Grand. nat. — N° de Même espèce. — N° de lorig. 876. — Lodenitz. id... fragment 
lPorig. 315. — Lodenitz. 


grossi 4 fois. 


Quelques fragments de branches sont rectilignes, et ressemblent beaucoup à Mon. Nilssom; toutefois les 
hydrothèques se recouvrent en partie, (voir fig. 24 b dans le texte). 


Les spécimens de la Bohême possèdent plus de bifurcations et une partie proximale plus longue que ceux 
de la Suède. 


Local. — Borek, Lodenitz. 


3* 


1) MEOLT LA 


20 


Cyrtograptus tubuliferus n. sp. 


PI: 16. fie, 210 PL 17; fe, 46:01, 
Fig. 25 a—b; 26 a—b; 27 dans le texte. 


Barrande. Lit. 37. PI 2, fig. 18 (Mon. priodon?) 

La partie proximale est arquée. Ses hydrothèques sont peu nombreuses, triangulaires, et très distantes les 
unes des autres. 

La partie distale et les branches secondaires sont plus ou moins droites, souvent flexueuses, longues et très 
minces. Dans cette partie, les hydrothèques ont la forme de tubes simples, courts, contigus au rhabdosome et 
parfois élargis à leur base. La paroi inférieure des hydrothèques est très longue, concave, et quelquefois un peu 
convexe à la base de la cellule; elle forme dans le rhabdosome une échancrure étroite et aiguë avec la paroi 
supérieure courte et droite de l’hydrothèque plus ancienne. 


du 4 


Fig. 25 a. Fig. 26 a. 
Cyrtogr. tubuliferus n#. sp. Grand. nat. N° de 


Même espèce. Spécimen 
lorig. 377. Hinter- Trebañ. 


grand. nat. — N° de l’orig. 
377 «. Tiebañ. 


_—_ 


Fig. 250. 
Même espèce. Fig. 27. 
Quelques hy- 
drothèques de Même espèce. N° de l’orig. 377 f. 
l'exemplaire Grossisst 4. Teban. 

figuré sur 
notre PI. 17, 

Hiva ls 
Grossisst 4. k 
N° de l’orig. Fig. 26 b. 


sou Même espèce. Spécimen de Tiebañ, grossi 4h. 


Quelquefois, les hydrothèques sont si étroitement pressées contre le rhabdosome que l’échancrure disparaît 
entièrement, et que le bord oblique de l’orifice forme seul une courte saillie sur le rhabdosome. Ces sortes 
d'exemplaires ressemblent beaucoup à Mon. Nilssoni où aux spécimens minces de Mon. bohemicus. 

Barrande figure, sur la PI. 2, fig. 18 de sa brochure, un fragment proximal qu'il attribue à Mon. priodon?, 
et qui est associé à Mon. Nülssoni et à Cyrtograptus Lundgreni. Nous n’avons jamais rencontré, jusqu’à ce jour, 
ces 3 formes associées ensemble sur le même morceau de roche de la manière qu'elles sont reproduites par 
Barrande. En réalité, elles se trouvent sur 3 morceaux de roche provenant de Borek et d'horizons différents. 


Local. — Borek, Hinter-Trebdn, Lodenitz. 


21 


Cyrtograptus Murchisoni, Carr. 


PI. 14, fig. 5; PI. 16, fig. 18—20 a—b. 
Fig. 28, 29 dans le texte, 


Pour la bibliographie, les synonymes et la description, voir l'ouvrage de Tullberg, Lit. 220 a, p. 35, PI. IV, 
fig. 9—11. 

La présence de cette espèce en Bohême a été signalée pour la première fois par Carruthers, qui l'a reconnue 
sur un morceau de schiste de Vyskoëilka, dans les matériaux que Barrande avait envoyés au British Museum 
(Lit. 101, p. 127.) Plus tard, elle est aussi citée par Richter, Marr, Tullberg et Lapworth. 

Sur la PI. 1, fig. 1, 2, Barrande avait figuré cette espèce sous le nom de Mon. priodon, mais d’une manière 
incomplète, car, comme il croyait que c'était par hasard que les rameaux secondaires étaient placés sur le rhabdo- 
some, il avait négligé de les faire dessiner en contact. 

Les reproductions des originaux de Barrande, que nous exposons sur la PI. 16, fig. 18, 20, démontrent qu'ils 
appartiennent tous deux à Cyrtogr. Murchisoni. La dénomination nouvelle, var. pseudoprion, proposée par Jaekel, 
devient donc inutile. 

Nous avons aussi trouvé parmi les spécimens auxiliaires de Barrande qui lui ont servi pour la description 
de Mon. colonus, un exemplaire que nous refigurons sur la PI. 14, fig. 5. Barrande avait employé ce spécimen 


Fig. 98. Fig. 29. 
Cyrtogr. Murchisoni, Carr. Exemplaire entier avec rameaux secondaires. Grand. nat. — Cyrtogr. Murchisoni, 
N° de l’orig. 1. — Vyskoëlka. (Trouvé par M. le Prof. A. Fritsch.) Carr. var. crassiusculus, 


Tullb.? Grand. nat. N° de 
l’orig. 316. Vyskoëilka. 


avec d’autres appartenant véritablement à Mon. colonus, pour représenter la forme des hydrothèques de ce dernier, 
(Barr. 1. c. PI. 2, fig. 3 et en partie fig. 2). Ce n’est pas un Mon. colonus, mais une variété de Cyrtograptus 
Murchisoni, savoir, la var. crassiusculus de Tullberg. C’est pourquoi la structure des hydrothèques de Mon. 
colonus est entièrement inexacte et schématisée sur la fig. 3, et en partie fig. 2, PI. 2 de Barrande. Les pointes 
dessinées n'existent pas chez Mon. colonus. 

Notre dessin indique clairement que ce spécimen auxiliaire appartient à Cyrt. Murchisoni, var. crassiusculus. 
On le trouve dans une roche calcaire avec Mon. vomerinus, que Barrande regardait aussi comme Mon. colonus, de 
plus avec Mon. Jaeckeli et Retiolites Geinitzianus. L'association seule de ces espèces constituerait de nos jours 
un indice certain pour un spécialiste. Mais autrefois l’on ne savait rien de l'existence de zones graptolitiques. 
Plus tard, Barrande maintenait encore ses déterminations, et l’association des espèces de la zone à Priodon de Marr 
avec Mon. colonus (de la zone à colonus) était pour lui la preuve que l’on ne peut, dans la pratique, distinguer 
aucune zone graptolitique en Bohême, et que les arguments de Marr contre les Colonies sont sans valeur. 

Les exemplaires que nous figurons sont analogues à ceux de l'Angleterre et de la Suède. 


22 


Le spécimen, fig. 29 dans le texte, avec ses 4 ramifications régulières, de même que le fragment, fig. 5, 
PI. 14, appartiennent probablement à la var. crassiusculus, Tullberg. 


Local. — Vyskoëlka, Reporyje, Ratinka, Listice. — Colonie de Hodkoviéka. Partout associé aux formes 
mentionnées ci-dessus. 
Cyrtograptus Carruthersi, Lapw. 


PELLE, BE TT 
Fig. 80 a—b—c dans le texte. 


Fig. 80 a. 
Grand. nat. — N° de l’orig. 285. Kuchelbad. 


Ù 


: Fig. 30 b. 


Même espèce. Fragment du spécimen 
précédent, grossi 4h. 


Fig. 80 c. 
Même espèce? Grand. nat. 
N° de l’origin. 317. 
Klutschitz. 


Pour la bibliographie et la description, voir l'ouvrage de Tullberg, Lit. 220 a, p. 37, PL. IV, fig. 15—18; 
PI. FIT, fig. 25. 


Local. — Klein-Kuchelbad. 


Genre Betioliles. Barr. 


Retiolites Geinitzianus, Barr. 


Fig. 31 dans le texte. 


Bibliographie et description générale, voir Tôrnquist: Lt. 255, p. 9. 


Pour la description de la structure, consulter Holm (Gofhlands grapt.) 
et Perner (Etudes, Pt. Ir). 


Fig. 31. 


Local. — Konèprus, Litohlav; collines de Listice, Ratinka, Vyskoëilka, : 
x te S ; : : ra Fragment d’un des originaux de Barrande, 
Repora. Colonies de Hodkovièéka, d’Archiac, etc, avec la même association  Gonservés en relief dans le caleaire de 
que dans les contrées étrangères. Listice. Grossisst 61. 


23 


Retiolites *) nassa, Holm. 


PI. 17, fig. 20—21. 
Fig. 32 a—b dans le texte. 


Bibliographie. 1890. Holm, Gotlands graptol.; Svensk. Ak. Handl. Bd. 16. Afd. IV. N° 7, p. 25, PI. 2, 
fig. 12—14. 
1895. Wiman. Ueber Graptoliten. Inauguraldissert. (Bull. geol. inst. Upsala. N° 4. Vol. IT), PI. IT, p. 41, PI. XL. 
Pour la description détaillée, consulter le travail de Wiman, /. c., dont nous avons reproduit 2 figures 
dans le texte. 


Fig. 82 a. 
Retiolites nassa, Holm. Partie pro- Même espèce. — Partie moyenne du 
ximale, vue du côté antivirgulaire. polypier avec le réseau et les hydrothè- 
Reconstruction d’après Wiman. ques. (L’axe solide situé à l’intérieur 
Grossisst environ 80/. n’est pas dessiné.) Reconstruction d’après 


Wiman. Grossisst environ 82/. 


Nos exemplaires ne sont conservés que sous forme d’empreintes aplaties, mais semblables aux exemplaires 
suédois en relief. 


Local. — Borek; dans la même zone que Mon. testis, Barr. et Mon. Nilssoni. 


Stomatograptus grandis, Suess sp. — Stomatogr. Türnquisti, Tullb. 
Fig. 83, 34 a—b, 35 dans le texte. 


Pour la bibliographie et la description détaillée, voir le travail de Tullberg, La. 220 a, p. 42, et Gotlands 
graptol. de Holm, p. 23. 


*) Dans la Lethaea palaeozoica Roemer-Frech, 1898, Frech établit pour cette forme un genre nouveau, Gothograptus, possédant 
des hydrothèques du type de Climacograptus. 


24 


Fig. 38. 
Stomatogr. grandis, Suess sp. 
Partie d’un exemplaire adulte, d’après 
l’empreinte dans le schiste. Grossisst 5. 
Vyskoëilka. 


Nos exemplaires sont entièrement conformes avec ceux 


mêmes formes graptolitiques. 


Fig. 34 a. 
Même espèce. Partie proximale vue de 
côté, montrant les ouvertures latérales, 
les orifices externes des hydrothèques 
et le réseau du périderme. Reconstruc- 
tion d’après Holm. Grossisst 10). 


Local. — Vyskoëlka, Ratinka, Listice, Repora. 


Appendice. 


de Suess. 


schiste. Grossisst 15. Vyskoëilka. 


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Fig. 34 D. 

Même espèce. Partie distale vue en 
face, montrant la conformation des hy- 
drothèques et les grands pores médians. 

Reconstruction d’après Holm. 
Grossisst 15, 


Fit 8. 
Même espèce. Partie distale de l'original 


D’après l’empreinte dans le 


de la Suède; ils sont également associés avec les 


Nous ajouterons, dans la IV® partie de ces Etudes, un supplément contenant la description et les figures de 
quelques espèces nouvellement découvertes en Bohême, ainsi que des notes complémentaires sur les formes décrites 


dans les parties déjà publiées. 


Fig. 


2b. 


2€. 


EXPLICATION 


Monograptus Æoemeri. Barr. 
(Voir fig. 7, 10, 18, 24.) 


Empreinte comprimée dans le schiste. Grossisst %/,. 
Borek. N° de l’orig. 296. 
Barrande considérait cette forme comme appartenant 


à Mon. colonus. 


Monograpius vomerinus. Nich. 
(Mont DORA IG en le; Pl: 17; 6, 13.) 


. Spécimen, au moyen duquel Barrande à composé la 


fig. 4, Pl 2 de sa brochure, et qu’il a nommé Grapto- 
lites colonus. Partie proximale, grossie 3 fois. Listice. 

Associé dans le calcaire avec Cyrtogr. Murchisoni. 
N° de l’orig. 266. 


JO 
4 fois. 


8 hydrothèques d’un exemplaire auxiliaire de Barrande, 
grossi 4 fois. Lodenitz. Associé dans le calcaire avec 
Acidaspis mira. N° de l’orig. 2738 6. 


hydrothèques de la partie distale, grossies 


Monograpius rolonus. 
ÉVoir de. 19, 17.) 


Spécimen conservé en relief, grossi 5 fois. — Slavik. 
N° de l’orig.: 268. 


Monograptus szhbcolonus 1. sp. 
(Voir fig. 14.) 


Exemplaire auxiliaire, dont Suess s’est servi pour déter- 
miner l'espèce Mon. dubius. — Grossi 4 fois. Dvo- 
retz. — N° de l’orig. 322. 
Cyriograptus Murchisoni. Carr. 
(Voir PL 16, fig. 18, 19, 20.) 


Spécimen auxiliaire de Mon. colonus, PI. 2, fig. 3 


(brochure de Barrande). — Grossi 4 fois. Laistice. 
Associé dans le calcaire avec Retiolites Geinitzianus 
et Mon. vomerinus. — N° de l’orig. 264. 


DES 


Fig. 


10. 


1L. 


Adi 


FIGURES. 


PL 


Monograpius larqgus n. Sp. 
$ (Noire 15%28 720) 
DNAOISMEUSe Klein - Kuchelbad. 


Spécimen grossi | 


INC Ue TOO 610, 


Monograptius Æoemerëi. Barr. 
(Noir fig. 1, 10, 18, 24.) 


Spécimen grossi 8 fois. Slavik. N° de l'orig. 
277. —- La forme des hydrothèques de la partie pro- 
ximale et de celles de la partie distale est contras- 
tante. La partie distale est légèrement comprimée, 
et les extrémités des cellules sont cachées dans la roche. 


Nomograpius dabhius. Suess. 

Voie nero PP PE Lo De AS EL PT, 

fig. 17.) 
Borek.. N° de l’orig. 335. 

Autre spécimen, Rhabdosome entier, montrant l’axe 

élargi, grossi 2 fois — ÆÂlcin-Kuchelbad, e1. — 

N° de l’orig. 821. 


Spécimen grossi 2 fois. 


hydrothèques montrant les parois communes ; 
grossies 3 fois. 

Le même spécimen est figuré sur la PI. X, fig. 5 a b 
de l'ouvrage de Suess /. c. 


Monograpius Féoemeri. Barr. 
(Vomno AT L8#022) 
Spécimem comprimé dans un morceau de schiste argi- 
los -grosei- 0" fois." PBorek, N° de. Vorrg; 288: 
Barrande considérait ce spécimen comme un repré- 
sentant de Mon. colonus. 


Monograptus dubius. Suess. 
(None 9 F0 2-27 PL" 18 08 
$ PH 1, te 17) 
Spécimen comprimé dans un morceau de schiste argi- 
leux:  Grosst,4/1ois : Borek. N° de loria: 207. 
_Le même spécimen est figuré sur la PI. 2, fig. 5 de 
la brochure de Barrande, sous le nom de Mon. colonus. 
4 


PE 


Fig. 


12. 


15. 


14. 


15. 


16. 


4: 


18. 


1L (suite.) 


EXPLICATION 


Monograpius colonus. Barr. 


(Voir fig. 3, 17.) 


Partie proximale d’un spécimen en relief et figuré 
PI. 2, fig. 2 et 3 de la brochure de Barrande. Grossi 
4 fois. PButowitz; sphéroïdes calcaires. N° de l’orig. 
265: 


Monograptus {argus 1. Sp. 
(Voir fig. 6, 23, 26.) 


Empreinte comprimée d’un spécimen associé avec Mon. 
vomerinus; grossie 2 fois. ÆKlein- Kuchelbad. — 
N° de l’orig. 307 a. 


Monograpius szbcolonus 1. sp. 
(Voir fig. 4.) 


Exemplaire conservé en relief; grossi 4 fois. Buto- 
witz; sphéroïdes calcaires avec Céphalopodes. N° de 
l’orig. 286 «. 
Monograptus bohemicus. Barr. 

on PEt ets 6" “1 
Hydrothèques conservées en relief, grossies 4 fois. 
Butowitz. N° de l’orig. 319. 
Hydrothèques de la partie distale d’un exemplaire 
aplati; grossies 8 fois. — Vyskoëilka. N° de l’orig. 
S 122 
Monograpius colonus. Barr. 


(Momie M2") 


Partie proximale d’un exemplaire. Grossie 3 fois. Les 
hydrothèques sont brisées ou cachées dans la roche. 
Slavik. — N° de l'orig. 276. 


Monograptus Æocmeri. Barr. 
(MOI Go RRO 00 1P)2e 


Partie médiane d’un spécimen dont le côté dorsal, 
caché dans la roche, fait paraître le rhab. plus mince. 
Grossie 4 fois. Butowitz. N° de l’orig. 281. 


Monograptus dubius. Suess. 
ÉNOiT ee PL SR PP dé che 12: 
D etre) 
Partie proximale d’une empreinte dans le schiste; 


grossie 3 fois. — Borek. N° de l’orig. 335. 


| 


DES FIGURES. 
| Fig. 
| Monograptus vomerinus. Nich. 
(Voir -88"2, et PL 16e. 1-8; M a 4e 10) 

20. Quelques hydrothèques du spécimen figuré sur la PI 2, 
fig. 4 de la brochure de Barrande sous le nom de 
Mon. colonus; grossies 3 fois. Listice. Associé dans 
le calcaire avec Retiolites Geinitzianus et Cyrto- 
graptus Murchisoni. — N° de l’orig. 263. 
Monograptus darhbins. Suess. 

(Voir 8, -8, 9ME 10027 CERN NET 
PL IT 66 dr 

21. Spécimen en relief, grossi 3 fois. Il est placé dans 
la grande chambre d’un Orthoceras.  Karlstein. 
N° de l’orig. 325. 

Monograptius goflandicus n. sp. 

22. Spécimen conservé en relief dans une concrétion 
calcaire, recueillie dans les schistes; grossi 4 fois. 
Konëprus. — N° de l’orig. 314. 
Monograpius largas n. sp. 

(Voir fe: 1001826) 

23. Spécimen dont le côté dorsal de la partie proximale 
est convexe; grossi 3 fois — ÆXlein- Kuchelbad. 
N° de l'orig.:307 8. 

Monograpius FRoemeri. Barr. 
(Moi former 1018?) 

24. Spécimen déjà figuré sur la PL 2, fig. 9, 10, de la 
brochure de Barrande, et montrant les variations de 
la forme des hydrothèques; grossi 3 fois Butowitz, 
associé avec des Céphalopodes dans les sphéroïdes cal- 
caires. — N° de l’orig. 280. 

Monograpius véicérers n. sp. 

25a. Spécimen entier, grossi 2 fois. Bufowitz; concrétions 
calcaires. — N° de l’orig. 286. 

25b. id... quelques cellules, grossies 4 fois. 
Monograpius largus n. sp. 

(Voir fe:6 48 23) 

26. Quelques hydrothèques de la partie proximale d’une 
empreinte; grossies 4 fois. Les parois communes sont 
visibles. — ÆXlein-Kuchelbad. N° de l’orig. 307 «. 
Monograpius dechèus. Suess. 

(Noire fre NO TIENNE PI AO TEE 
PL. 17, fig. 17.) 
27. Empreinte dans le schiste; grossie 3 fois. Konèéprus. 


N° de l’orig. 278. 


DS Jar Perner. Etudes sur les Graptolites de Bohème, Part Ib. Hope PI 14. 


_ Perner ad nat del. - A.Haase Prague. 


EXPLICATION 


Fig 
Monograpius Frekelë n. sp. 
(Voir fig. 6—10, 20, 22, 24, 27.) 

1. Partie proximale d’un spécimen conservé en relief; 
grossie 5 fois. ZLastice. N° de l’orig. 292. 
Monograpius Zafrs. M° Coy. 

(Noir fg. 4, 12, 13, 16—18.) 

2. Empreinte dans le schiste; grossie 3 fois. Alein- 
Kuchelbad. N° de l’orig. 308. 
Monograptus préodon. Br. var. validus 

mil. 
Éfome fo er) 08 "05.) 

3. Empreinte aplatie dans le schiste; grossie 3 fois. 
Konèprus. N° de l’orig. 347. 

Monograpius latus. M°Coy. 
(Noir Ag. 9, 19,18, 16—8.) 

4a. Partie distale, grossie 2 fois. Lodenitz. N° de 
l'orig. 290. 

4b. id... quelques hydrothèques grôssies 5 fois. 


DES 


Ga. 


6b. 


FIGURES. 


PI. 15. 


Monograpius priodon. Dr.? 


(None, 28?) 


Spécimen conservé en relief, 
N° de Vortg. 353. 


grossi 8 fois. Konéprus. 


Monograptus Jaekeli n. sp. 
(on 16 100200029120) 

Partie médiane, grossie 3 fois. Laistice. N° de l’orig. 
278 à. 
bee 

Cet exemplaire est figuré schématiquement dans la 
brochure de Barrande (PI. 1, fig. 4) sous le nom de 
Mon. priodon. 


quelques hydrothèques grossies 4 fois. 


Spécimen conservé en relief, grossi 3 fois Même 


local. — N° de l’orig. 291. 
Autre spécimen conservé en relief; partie distale, 
grossie 3 fois. Même local. — N° de l’orig, 279 B. 
Autre spécimen; partie médiane, grossie 3 fois. Même 
local. — N° de l’orig. 279 y. 
Spécimen dont les extrémités des hydrothèques sont 
cachées dans la roche, ou bien usées. Grossi 4 fois. 
Même local. — N° de l’orig. 264 B. 

4* ° 


PI. 


Fig. 


LE 


12. 


10e ue) EXPLICATION 


Monograptus wnguiferus n. Sp. 


Spécimen grossi 2 fois. Butowitz; sphéroïdes cal- 
caires. N° de l’orig. 340. 
Barrande associe cet exemplaire à Mon. priodon. 


M:° Coy. 
10-1h) 


Monograpius /afus. 
(Voir fig. 2, 4, 


Spécimen dont la forme des hydrothèques varie par 
suite de la compression irrégulière; grossi 3 fois. 
Lodenitz. N° de l’orig. 294. 


13a. Partie médiane d’un autre spécimen d’une longueur de 


13b. 24... 


14. 


15. 


16— 


19. 


20. 


21. 


Kozel. 


quelques hydrothèques. 


LOEMÉNONSIErS Mois: N° de l’orig. 308. 


Monograpius priodon. Br. var. validus 
mihi. 

a (Von 25,.20) 
Empreinte dans le schiste, grossie 2 fois. WVyskoëilka. 
N° de l’orig. 330. 

Quelques hydrothèques conservées en relief; grossies 
9 fois. Ratinka, concrétions calcaires. N° de 
l’orig. 298. 


Monograpius lafus. M°Coy. 
(Vox ha, 94 19 19) 


17—18. Ces trois spécimens se trouvent sur le même 
morceau de roche calcaire. On voit comme la forme 
des hydrothèques varie suivant l’état de conservation. 
Quelques hydrothèques ressemblent à celles de Mon. 


vomerinus.  Grossis 2 fois. Tachlowitz. N° des 
originaux 304, 305 a, y. 
Autre spécimen, grossi © fois. Vyskoëilka. N° de 


l’orig: 335. 


Monograpius Jaekelé n. sp. 
(Voir fig. 1, 6—10, 22, 24, 27.) 


Sicule avec quelques hydrothèques conservées en relief. 
Grossi 3 fois. Collines de Listice; associé dans les 
calcaires avec Retiolites Geinitzii et Cyrtograptus. 
N° de l’orig. 274. 


Monograpius Srressé n. Sp. 


Empreinte dans le schiste, grossie 3 fois. ÆXonéprus. 


N° de l’orig.: 350. 


DES 


22. 


23. 


24. 


26. 


28. 


FIGURES. 


Monograpius Jaekeli 1. sp. 
(Noir fig. À 6-10, 2024007) 


Empreintes négatives des hydrothèques, dont l’orifice 
est comprimé et élargi. Grossies 3 fois. Laistice. 
N° de l’orig. 289. 


FRERES priodon. Br. var. validus 
mini. 
(Noir 0, TS 200 


Spécimen conservé en relief, grossi 2 fois. La partie 
inférieure a été polie. WVyskoëlka; calcaire à gros 
grain renfermant des Céphalopodes. — N° de l’orig. 


506. 


Cet exemplaire est figuré sur la PI. 1, fig. 8 de la 
brochure de Barrande. 


Monograptus Jaekeli 1. sp. 
(Noire 621070072227) 


Partie proximale d’un spécimen conservé en relief; 
grossie 3 fois. Laistice. N° de l’orig. 279. 


Monograptius priodon. Br. var. validus 
mil. 
(Voir fig. 3, 14, 15.) 


Partie médiane d’une empreinte conservée dans le schiste 
et d’une longueur de plus de 12°”; grossie 8 fois. — 
Konëprus. N° de l’orig. 299. 


Monograpius sariorius. Tôrnq.? 


Empreinte dans le schiste, grossie 8 fois. ÆXonëéprus. 


N° de:l’orig,:351@: 


Monograptius Jaekeli n. sp. 
(Voir fig. l' 610 20: 929, 90) 


Partie proximale d’un exemplaire conservé en relief, 
grossie 3 fois. Listice. N° de l’orig. 275. 
Monograptus priodon. Br. 
(Voir fig. 5.) 


Sicule et partie proximale d’un spécimen conservé en 
relief; grossies 4 fois. Borek. Concrétion calcaire 
à Céphalopodes, où se trouve aussi l'original figuré par 
Barrande, /. c. Pl. 1, fig. 3. — N° de l’orig. 301. 


LE è É + 


pr Jar. Perner. Etudes sur les Graptolites de Bohème, Part IL b. PE15: s 


< 


AHaase, Prague. 


Fig. 


EXPLICATION 


Monograptus vomerinus. Nich. 


(Voir PL 14, fig. 2, 20; PI. 17, fig. 13.) 


Empreinte dans le schiste, grossie 2 fois. Æonéprus. 


N° de l’orig. 346. 


Partie proximale d’une autre empreinte conservée dans 
le schiste, grossie 3 fois. ÆXonèprus. N° de l’orig. 
344. 


Autre spécimen, 


grossi 3 fois Konëéprus. N° de 
l’orig. 345. 


DES 


Fig. 


FIGURES. 


PL 16. 


Monograpius a/fimus n. Sp. 
(Voir fig. 11.) 


Spécimen entier, conservé en relief et grossi 3 fois. 
Lochkov, e2. N° de l’orig. 845 


249. 
Quelques hydrothèques de la partie distale, dessinées 


d’après l’empreinte négative; grossies 3 fois. ÆKosor, 
2. N°06 lord 04e 
Monograptus crenulatais. Tôrnq. 


(Noir PhelTt,: Ge :1219;:) 


Empreinte conservée dans le schiste, grossie 2 fois. 
Radotin. N° de Vl’orig. 331. (Collect. Barrande.) 


PL: 16. Gur) EXPLICATION 

Fig. 

Monograpius fesfès. Barr. 

7. Spécimen entier, montrant la sicule et les pointes des 
orifices; grossi 2 fois. Borek. N° de l’orig. 339. 

8. Quelques hydrothèques de la partie distale. Empreinte 
dans le schiste argileux, grossie 2 fois. Borek. N° de 
l’orig. 338 a. 

9. 24... sicule et quelques hydrothèques de la partie 
proximale, grossies 2 fois. 

10. Hydrothèques de la partie médiane, comprimées obli- 
quement et montrant les plus longues épines; grossies 
2 ‘fois. :Borek. : N° de l’orig.:887. 
Monograplius ev/fémas n. Sp. 

(Voir fig. 4.) 

11a. Spécimen entier, grossi 8 fois, et provenant d’un sphé- 
roïde calcaire, où sont renfermés des Orthocères, Bra- 
chiopodes, etc. ÆKozel. N° de l’orig. 334. 

11b. #4... 5 hydrothèques de l'empreinte négative; grossies 
5 fois. 

Monograpius dabius. Suess? 
NO PI AE oO TAROT PIE LT 
HO4107S) 

12. Empreinte comprimée dans le schiste, grossie 8 fois. 
Borek. N° de l’orig. 341. 

Cyriograpius Laundgreni. Tullb. 
(MO PIANO) 

13. Partie distale des spécimens associés par Barrande 
à Mon. Nüissoni; grossie 3 fois. Borek. N° de 
l’orig. 388 6. 

14. id... partie médiane, sans rameaux, montrant la forme 
variée des hydrothèques; grossie 2 fois. Borek. N° de 
l’orig. 338 y. 

15a. Spécimen entier, montrant la forme différente des 
hydrothèques sur les rameaux; grossi 2 fois. Borcek. 
N° de l’orig. 838 ë. 

15b. #d... hydrothèques, grossies 3 fois. 

16a. Autre spécimen sans rameaux, montrant la forme diffé- 
rente des hydrothèques; grossi 2 fois ÆEntre Klut- 
schite et Trebañ. ::N° de l’orr9. 317: 

16b. 4... hydrothèques, grossies 3 fois. 
Cyrtograptius Carruthersi. Tulb. 

17. Spécimen grossi 8 fois ÆXlein-Kuchelbad. (Coll. | 
Noväk). N° de l’orig. 285. 


DES 


Fig. 


18. 


19. 


20a. 


20b. 


ju? 


Cyriograpius Maurchisont. Carr. 


(Voir PI} M, fig. 5.) 


Spécimen conservé partiellement en relief et figuré sur 
la PI 1, fig. 2 (brochure de Barrande) sous le nom 
de Mon. priodon. Grossi 3 fois. Lastice. Calcaire 
à Retiolites Geinitzianus. N° de l’orig. 288. 


Partie proximale montrant le mode de ramification par 
la métamorphose des hydrothèques. Empreinte dans 
le schiste, grossie 3 fois. Vyskoëilka. N° de l’orig. 
298. Spécimen auxiliaire, figuré sur la PI. 1, fig. 2 
de la brochure de Barrande. 


Partie ramifiée, avec la sicule; grossie 3 fois. Listice. 
Calcaire à Retiolites Geinitzianus. N° de l’orig. 293. 
id 
5 fois. 


quelques cellules conservées en relief; grossies 


Cyriograpius fubuliferus 1. sp. 
(Voir PI 17, fig. 4—6, 31.) 


Borek. 


Empreinte dans le 
N° de V'ong. 257: 


schiste, grossie 4 fois. 
Cyriograptus sp. 


(Branches secondaires appartenant probablement à 
l'espèce précédente.) 


. Branches grossies 2 fois. ÆXonëprus. N° de l’orig. 
348. 
id... quelques hydrothèques, grossies 4 fois. 


Monograpius sebconicus. Tôrnq. 


. Partie enroulée d’une empreinte bien conservée; grossie 


2 fois. Konëprus. N° de l’orig. 328 «. 
. id... quelques hydrothèques, grossies 8 fois. 


Partie médiane d’un autre spécimen; grossie 2 fois. 
Les hydrothèques sont aplaties. — Konëprus. N° de 
V’'orig. 323 y: 

Spécimen grossi 3 fois. 
SEC) 


Konëprus. N° de lorig. 
Monograplius vesicalosus n. Sp. 


Partie proximale avec la sicule bien conservée; grossie 
8 fois. Konéprus. N° de l’orig. 349. 


Spécimen grossi 3 fois. ÆXonèprus. N° de l’orig. 352. 


D Jar Perner Etudes sur les Graptolites de Bohème, Parf Ib. . PL 16. 


Ge " De PE | 


AHaase Prague. 


Fig. 


EXPLICATION DES FIGURES. 


Monograptus Nilssonë. Barr. 


(on no07.) 


Partie distale d’un spécimen adulte, grossie DOS. 


Borel. N° de. l’orig. 326. 

Spécimen presque entier, grossi 3 fois. Borek. N° de 
l’orig. 271. 

id... quelques hydrothèques, grossies 4 fois et mon- 


trant un aspect différent de la forme typique. 


Monograpius bohemicus. Barr. 
(tom ab ie, 9,11) et PL 14, fe 15, 16) 


Spécimen comprimé, grossi 3 fois. DButowitz. N° de 


l’orig. 300. 


Cyriograptus fubuliferus n. sp. 
Monne ss PACE RP ARC" 60215) 


Spécimen figuré par Barrande, PI. 2, fig. 18, sous le 
nom de Mon. priodon?; grossi 4 fois. Borek. N° de 
l’orig. 272 a. 

Autre spécimen, grossi 4 fois. Méme local. N° de 
l’orig. 161. 

Autre spécimen, grossi 3 fois. Même local. N° de 


loriv 318. 


Fig. 


10. 


11. 


PI. 17. 


Monograpius Néfssoni. Darr. 


(Noir fig. 1—2.) 


Spécimen figuré sur la PI. 2, fig. 16 (brochure de 
Barrande) sous le même nom spécifique; grossi 3 fois. 
Borek. N° de l’orig. 270. 


Monograptius bohemiceus. Barr. 
(Moines MR et 1e tbe 1C) 


Spécimen figuré sous le même nom spécifique, PI 1, 
fig. 18 de la brochure de Barrande; grossi 2 fois. 
Hinter-Kopanina, e1. N° de l’orig. 297. 


Spécimen montrant la partie proximale avec la sicule, 
et la forme typique des hydrothèques; grossi 8 fois. 
Vyskoëlka. N° de l’orig. 313. 


Monograpius bohemicus. Darr. 


rarus mil. 


var. 


Spécimen grossi 3 fois. Dorek. N° de l’orig. 269. 
Monograpius bohemnicus. Barr. 
(Noir Ag 3.6, 9 et PL 14 gs 16) 


Partie distale d’une empreinte comprimée obliquement, 
grossie 3 fois. Wyskoëilka. N° de l’orig. 311. 


PL 


Fig. 


15. 


14. 


15. 


16. 


18b. 


19. 


. Spécimen 


EXPLICATION 


Hi Gite) 


Monograptus crenulatus. Tôrnq. 
(Voir A9 1095-61 PL<D6 Ge 6) 


Empreinte conservée dans le schiste, grossie 4 fois. 
Entre Litohlav et Konèprus. N° de lorig. 162. 


Monograptus vomerinus. Nich. 
(oir BV De 00 PE D de 1—3.) 


Partie proximale conservée en relief; grossie 4 fois. 
Listice. N° de l’orig. 371. 


Monograpius sp. 


Spécimen grossi 2 fois Hviëdalka, derrière Ra- 


tinka. N° de l’orig. 859. : 


Monograpius Frétschi n. sp. 


Spécimen conservé en relief, grossi 4 fois. Hinter- 


Kopanina, e2. N° de l’orig. 332. 
? D 


Cyriograptius Lundgreni. Tulb. 
(Voir PL 15). 15 14 59 16) 


Fragment d’un long rameau faiblement arqué, grossi 
4 fois. Entre Klutschitz et Treebän. N° de l'orig. 
9 

308. 


Monograptius debius. Suess? 
(ro PL M Hs DAT 10 0.07 Dep 
ñg,:42 


? 


N° de 


Spécimen entier, grossi 2 fois. 
l’orig. 372. 


Vyskoëlka. 


. id... quelques hydrothèques, grossies 4 fois. 


Barr. 


Hinter-Kopanina. 


Monograpius Chimaera. 
entier, 4 fois. 


999 
299. 


grossi 
N° de l’orig. 
id... 8 hydrothèques de la partie médiane, grossies 
D fois. 

Cet exemplaire est figuré sous le même nom spéci- 
fique dans la brochure de Barrande, PI. 4, fig. 34. 


Monograptus crenulatus. Tullb.? 
(Voir 68,112, et PL 16, 62106) 


Spécimen grossi 2 fois Radotin. 


331 B. 


N° de l’orig. 


DES FIGURES. 

Fig. 

Retiolites (Gothograptus) nassa. 
Holm. 

20. Empreinte vue du côté virgulaire; grossie G fois. 
Borek. N° de l’orig. 256. 

21. Empreinte vue du côté opposé au précédent; grossie 
6 fois. Porek. N° de l’orig. 255. 
Monograpius Riccartonensis. Lapw.? 

22. Empreinte dans le schiste, grossie 4 fois. Borek. 
N° de l’orig. 358. 

Monograptus Kayserèë 0. sp. 

23a. Exemplaire entier avec la sicule: grossi 2 fois. Ravin 
de Kosor, près de Lochkov. Etage F, f1. N° de 
l’orig. 375. 

23b. id... hydrothèques grossies 4 fois. 
Monograpius {ransgrediens n. sp. 

24. Spécimen grossi 2 fois. — Dvoretz. N° de l’orig. 270. 
Monograptus spiralis. Gein., var. B sub- 

conicus, Tôrnq. 

25. Partie proximale, tordue comme dans Mon. proteus, 
grossie 4 fois. ÆKonèprus. N° de l’orig. 365. 

26a. Spécimen tordu comme Mon. spiralis s. str., grossi 
2 fois. Konëéprus. N° de l’orig. 363. 

26b. id... hydrothèques grossies 4 fois. 

27. Spécimen tordu comme Mon. proteus, grossi 2 fois. 
Konèprus. N° de l’orig. 366. 

28. Spécimen grossi 4 fois. Vyskoëilka. N° de l’orig. 364. 

29. Spécimen figuré dans la brochure de Barrande (RE & 
fig. 11), sous le nom de Mon. priodon, avec tige 
enroulée. Grossi 2 fois. Konèprus. N° de l’orig. 
307. 

Cyriograptus flaccidus. Tullb. 
30. Spécimen grossi 2 fois. ÆAlein-Kuchelbad. N° de 
l’orig. 18. 
Cyriograptus fubuliferus n. sp. 
(Voir fig. 4—6, et PL 16, fig. 21.) 
31. Spécimen grossi 2 fois. Lodenitz. N° de l’orig. 361. 


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| Dr Jar Perner. Etudes sur les Graptolites de Bohême. Part-Hhpee ANR rie 


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